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- La Roma etendo en Italio kovras serion de konfliktoj en kiuj la urbo-ŝtato Romo kreskiĝis el stato esti la dominanta ŝtato en Latio ĝis iĝi la reganto de la tuta Italio. La unua ĉefa Romia konkero en historia epoko venis ĉe la fina malvenko de ties najbara Vejoj en 396 a.K. En la dua duono de la 4a jarcento a.K. Romo luktis ripete kontraŭ la Samnitoj, povega triba koalicio. Fine de tiuj militoj Romo iĝis la plej pova ŝtato en Italio. La lasta minaco al la Roma hegemonio venis kiam Taranto enlistiĝis helpe de Pirho de Epiro dum la Pirha Milito (282–273 a.K.). Ĉirkaŭ 218 a.K. Roma konkero de Italio estis kompletigita. Konkeritaj teritorioj estis aligitaj en la kreskanta Romia ŝtato diversmaniere: terkonfisko, establado de kolonioj, garantiado de kompleta aŭ parta Romana civitaneco kaj militaj aliancoj kun teorie sendependaj ŝtatoj. La sukcesa konkero de Italio havigis al Romio aliron al laborforto senrivala en ajna samtempa ŝtato kaj pavis la vojon al la eventuala Romia dominado de la tuta Mediteranea mondo. (eo)
- La expansión romana en Italia se refiere a una serie de conflictos con los que Roma, en su primera etapa republicana —entre el 509 a. C. y el 264 a. C.— pasó de ser una pequeña ciudad-Estado latina a gobernar toda la península itálica, sometiendo y federando a los demás pueblos itálicos y unificando todos sus territorios peninsulares bajo el nombre de Italia, la cual, a partir de este momento, se volvió el territorio metropolitano de la misma Roma. La tradición romana atribuye a los reyes romanos la primera guerra contra los sabinos y las primeras conquistas alrededor de las colinas Albanas y a lo largo de la costa del Latium. El nacimiento de la República romana, tras la deposición de los monarcas etruscos en 509 a. C., inició una serie de guerras entre los romanos y los etruscos. En 390 a. C., los celtas del norte de Italia saquearon Roma. En la segunda parte del siglo IV a.C. Roma chocó repetidamente con los samnitas, una poderosa coalición tribal de la región centro-meridional de los Apeninos. Para el fin de estas guerras, Roma se había vuelto el Estado más poderoso en el centro de Italia, y empezó a expandirse tanto por el norte como por el sur de la península. La última amenaza a la hegemonía romana en Italia ocurrió durante las guerras pírricas, cuando la ciudad italiota de Tarento reclutó a Pirro de Epiro para luchar en el sur de Italia (en la entonces Magna Grecia). La resistencia en Etruria fue derrotada por fin en 264 a. C., el mismo año que la primera guerra púnica estalló llevando las fuerzas romanas fuera de la península itálica por primera vez y permitiendo que, tras el finalizar de la guerra, el Estado romano conquistara los territorios de las que se volvieron las primeras provincias romanas, es decir, los primeros territorios romanos situados fuera de Italia. En un principio, los territorios itálicos fueron incorporados en el creciente Estado romano en varias maneras: confiscaciones de tierra, establecimiento de coloniae, concesiones de ciudadanía romana completa o parcial y alianzas militares con ciudades itálicas nominalmente independientes. La conquista exitosa de Italia dio a Roma el acceso a una reserva de personal militar inigualable por Estados coetáneos, personal reclutado tanto en los municipios itálicos gozantes de ciudadanía romana y en las colonias romanas esparcidas por toda Italia (y cuyos habitantes, siendo ciudadanos romanos, integraban las legiones), como en las colonias de derecho latino y en todas las demás ciudades itálicas habitadas por los socii, es decir, por los aliados itálicos (los cuales integraban las alae sociorum y que, tras la guerra Social, recibieron todos la plena ciudadanía romana a través de la Lex Plautia Papiria, haciendo así de Italia el único territorio romano políticamente homogéneo, hasta el año 212 d. C., cuando la Constitutio Antoniniana del emperador Caracalla otorgó la ciudadanía romana a todos los provinciales), preparando así el camino para la dominación romana de todo del mundo mediterráneo. (es)
- La conquête romaine de l'Italie est la conséquence d'une série de conflits durant lesquels la cité-État de Rome, de ville dominante du Latium, devient maîtresse de toute la péninsule italienne. « Le fait romain, parfois qualifié de “miracle romain”, consiste en ceci : une simple bourgade du Latium commence par dominer les autres bourgades latines, puis établit son autorité sur la péninsule italienne... » — Yann Le Bohec, Marcel Le Glay et Jean-Louis Voisin, Histoire romaine, PUF, coll. « Quadrige Manuels », 2011, « Le Mot de l'éditeur ». Durant tout le Ve siècle av. J.-C., Rome mène au sein de la ligue latine des guerres contre les peuples sabelliens d'une part, et combat seule contre la cité étrusque de Véies d'autre part. La première conquête importante des Romains intervient avec la défaite finale de celle-ci en 396 av. J.-C. et son intégration dans les terres romaines. Devenue prépondérante face aux Latins durant le siècle passé, elle subit une invasion gauloise qui se termine par le sac de la ville vers 390 av. J.-C. Elle doit alors faire face à la défection de ses alliés et mène plusieurs guerres qui lui assurent à nouveau la suprématie sur la ligue latine, la conquête des terres herniques et la pacification des pays volsques. Alliée de la cité étrusque de Caeré, un conflit l'oppose à d'autres cités étrusques au milieu du IVe siècle av. J.-C. Rome domine alors l'Étrurie méridionale et la majeure partie du Latium. En 343 av. J.-C. commence la conquête de l'Italie à proprement parler. Cela débute par l'épisode de la « deditio de Capoue » cette année-là et la première guerre samnite. S'ensuit la guerre latine qui se conclut par la dissolution de la ligue latine et l'incorporation de ses territoires dans la sphère d'influence romaine, la Campanie autour de Capoue devenant aussi romaine. Cela mène ensuite Rome dans une succession de guerres contre les Samnites, une puissante confédération tribale. Après un très long conflit parsemé de revers et de victoires, Rome gagne en puissance et doit faire face à une coalition regroupant, outre les Samnites, des Gaulois, des Ombriens et des cités étrusques. À la fin de ces guerres, Rome est devenue l'état le plus puissant d'Italie. La ville de Tarente requiert alors l'aide de Pyrrhus en 280 av. J.-C. afin d'empêcher que les Romains n'établissent définitivement leur hégémonie sur la péninsule. Le roi d'Épire se retire en 275 av. J.-C. après des campagnes mitigées et Tarente tombe en 272 av. J.-C. La dernière cité étrusque indépendante est incorporée en 264 av. J.-C. Toutes les terres au sud du Rubicon et de l'Arno en dehors des îles, ce qui constitue l'Italie d'un point de vue des anciens, sont alors romaines. Les îles de la Sicile, de la Sardaigne et de la Corse sont cédées par Carthage entre 241 et 237 av. J.-C. à la suite de la première guerre punique, à l'exception de Syracuse prise par les Romains en 212 av. J.-C. La plupart des régions au nord du Rubicon jusqu'à l'arc alpin, qui sont connues par les Romains sous le nom de Gaule cisalpine, sont conquises entre les deux guerres puniques et définitivement soumises après la deuxième guerre punique à l'instar de certaines cités de Grande-Grèce révoltées lors de l'invasion d'Hannibal. Les territoires conquis sont incorporés de plusieurs manières dans l'État romain grandissant : annexions des terres, établissements de colonies, octrois complet ou partiel de la citoyenneté romaine ou encore conclusions d'alliances militaires avec les états restés indépendants. Avec la conquête de l'Italie, Rome se constitue une réserve en hommes capables de se battre avec laquelle aucun État contemporain ne peut rivaliser, ce qui va lui permettre de bientôt se lancer à la conquête du monde méditerranéen. En 90 av. J.-C. commence une guerre opposant Rome à ses alliés italiens à la suite du refus du Sénat de leur accorder la citoyenneté romaine. Rome vainc ses alliés successivement et, finalement, l'Italie est unifiée sous un seul régime juridique. (fr)
- The Roman expansion in Italy covers a series of conflicts in which Rome grew from being a small Italian city-state to be the ruler of the Italian peninsula. Roman tradition attributes to the Roman kings the first war against the Sabines and the first conquests around the Alban Hills and down to the coast of Latium. The birth of the Roman Republic after the overthrow of the Etruscan monarch of Rome in 509 BC began a series of major wars between the Romans and the Etruscans. In 390 BC, Gauls from the north of Italy sacked Rome. In the second half of the 4th century BC Rome clashed repeatedly with the Samnites, a powerful tribal coalition of the Apennine region. By the end of these wars, Rome had become the most powerful state in central Italy and began to expand to the north and to the south. The last threat to Roman hegemony came during the Pyrrhic war (280-275 BC) when Tarentum enlisted the aid of the Greek king Pyrrhus of Epirus to campaign in the South of Italy. Resistance in Etruria was finally crushed in 265-264 BC, the same year the First Punic War began and brought Roman forces outside of the peninsula for the first time. Conquered territories were incorporated into the growing Roman state in a number of ways: land confiscations, the establishment of coloniae, granting of full or partial Roman citizenship and military alliances with nominally independent states. The successful conquest of Italy gave Rome access to a manpower pool unrivaled by any contemporary state and paved the way to the eventual Roman interference of the entire Mediterranean world. (en)
- A conquista romana da Itália foi o resultado de uma série de conflitos em que a cidade-Estado de Roma cresceu em certo ponto até ser o Estado dominante no Lácio e posteriormente no resto da península Itálica. A primeira grande conquista romana em tempos históricos veio com a derrota final do seu vizinho Veios em 396 a.C. Na segunda metade do século IV a.C., Roma enfrentou várias vezes os samnitas, uma poderosa coalizão tribal. Ao final destas guerras, Roma havia se tornado o Estado mais poderoso da Itália. A última ameaça à hegemonia romana veio quando Tarento contou com a ajuda de Pirro durante as Guerras Pírricas (282−272 a.C.). Em 264 a.C., a conquista romana na Itália havia sido concluída. Não incluindo as ilhas da Sicília e Sardenha e a zona norte do rio Rubicão, conhecida pelos romanos como Gália Cisalpina, que não era considerada parte da Itália propriamente dita. Os territórios conquistados foram incorporados ao crescente Estado romano em um grande número de maneiras: confisco de terras, o estabelecimento de colônias, a concessão total ou parcial de cidadania romana e alianças militares com os estados nominalmente independentes. O sucesso da conquista da península itálica deu a Roma acesso a uma piscina de recursos humanos inigualável comparados com qualquer Estado contemporâneo e abriu caminho para a eventual dominação romana em todo o mundo mediterrâneo. (pt)
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- La Roma etendo en Italio kovras serion de konfliktoj en kiuj la urbo-ŝtato Romo kreskiĝis el stato esti la dominanta ŝtato en Latio ĝis iĝi la reganto de la tuta Italio. La unua ĉefa Romia konkero en historia epoko venis ĉe la fina malvenko de ties najbara Vejoj en 396 a.K. En la dua duono de la 4a jarcento a.K. Romo luktis ripete kontraŭ la Samnitoj, povega triba koalicio. Fine de tiuj militoj Romo iĝis la plej pova ŝtato en Italio. La lasta minaco al la Roma hegemonio venis kiam Taranto enlistiĝis helpe de Pirho de Epiro dum la Pirha Milito (282–273 a.K.). Ĉirkaŭ 218 a.K. Roma konkero de Italio estis kompletigita. Konkeritaj teritorioj estis aligitaj en la kreskanta Romia ŝtato diversmaniere: terkonfisko, establado de kolonioj, garantiado de kompleta aŭ parta Romana civitaneco kaj milita (eo)
- La expansión romana en Italia se refiere a una serie de conflictos con los que Roma, en su primera etapa republicana —entre el 509 a. C. y el 264 a. C.— pasó de ser una pequeña ciudad-Estado latina a gobernar toda la península itálica, sometiendo y federando a los demás pueblos itálicos y unificando todos sus territorios peninsulares bajo el nombre de Italia, la cual, a partir de este momento, se volvió el territorio metropolitano de la misma Roma. (es)
- The Roman expansion in Italy covers a series of conflicts in which Rome grew from being a small Italian city-state to be the ruler of the Italian peninsula. Roman tradition attributes to the Roman kings the first war against the Sabines and the first conquests around the Alban Hills and down to the coast of Latium. The birth of the Roman Republic after the overthrow of the Etruscan monarch of Rome in 509 BC began a series of major wars between the Romans and the Etruscans. In 390 BC, Gauls from the north of Italy sacked Rome. In the second half of the 4th century BC Rome clashed repeatedly with the Samnites, a powerful tribal coalition of the Apennine region. By the end of these wars, Rome had become the most powerful state in central Italy and began to expand to the north and to the south (en)
- La conquête romaine de l'Italie est la conséquence d'une série de conflits durant lesquels la cité-État de Rome, de ville dominante du Latium, devient maîtresse de toute la péninsule italienne. « Le fait romain, parfois qualifié de “miracle romain”, consiste en ceci : une simple bourgade du Latium commence par dominer les autres bourgades latines, puis établit son autorité sur la péninsule italienne... » — Yann Le Bohec, Marcel Le Glay et Jean-Louis Voisin, Histoire romaine, PUF, coll. « Quadrige Manuels », 2011, « Le Mot de l'éditeur ». (fr)
- A conquista romana da Itália foi o resultado de uma série de conflitos em que a cidade-Estado de Roma cresceu em certo ponto até ser o Estado dominante no Lácio e posteriormente no resto da península Itálica. A primeira grande conquista romana em tempos históricos veio com a derrota final do seu vizinho Veios em 396 a.C. Na segunda metade do século IV a.C., Roma enfrentou várias vezes os samnitas, uma poderosa coalizão tribal. Ao final destas guerras, Roma havia se tornado o Estado mais poderoso da Itália. A última ameaça à hegemonia romana veio quando Tarento contou com a ajuda de Pirro durante as Guerras Pírricas (282−272 a.C.). Em 264 a.C., a conquista romana na Itália havia sido concluída. Não incluindo as ilhas da Sicília e Sardenha e a zona norte do rio Rubicão, conhecida pelos roman (pt)
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