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- La critical race theory (littéralement « théorie critique de la race ») est un courant de recherche et un cadre de lecture axé sur l'application de la théorie critique aux relations entre la race, la loi, et le pouvoir. Il est né d’une rencontre entre le champ de la réflexion universitaire et l’action pour les droits humains. Elle interprète la notion de race comme construction socio-juridique et socio-politique, ce qui en fait un courant constructiviste, et critique notamment l’égalitarisme ignorant la couleur (en anglais « colorblind » - daltonisme racial en français), qui soutient que pour réaliser la justice sociale, il faudrait ne tenir aucun compte des distinctions raciales. Ainsi, les théories critiques de la race opèrent un déplacement de l’attention prêtée aux préjugés et attitudes intentionnellement racistes, vers des processus sociaux considérés comme créateurs d’un racisme inscrit dans les relations et pratiques sociales, qui dépasseraient les volontés individuelles. Les universitaires travaillant dans ce courant s'accordent sur deux choses : premièrement, le suprémacisme blanc et le pouvoir « racial » se maintiendrait à travers le temps, en partie grâce aux lois mises en place ; deuxièmement, les disciples de la critical race theory auraient montré qu'il était possible de changer les relations entre la loi et le pouvoir dit « racial » et, plus généralement, de poursuivre un projet d'émancipation « raciale ». (fr)
- La critical race theory (littéralement « théorie critique de la race ») est un courant de recherche et un cadre de lecture axé sur l'application de la théorie critique aux relations entre la race, la loi, et le pouvoir. Il est né d’une rencontre entre le champ de la réflexion universitaire et l’action pour les droits humains. Elle interprète la notion de race comme construction socio-juridique et socio-politique, ce qui en fait un courant constructiviste, et critique notamment l’égalitarisme ignorant la couleur (en anglais « colorblind » - daltonisme racial en français), qui soutient que pour réaliser la justice sociale, il faudrait ne tenir aucun compte des distinctions raciales. Ainsi, les théories critiques de la race opèrent un déplacement de l’attention prêtée aux préjugés et attitudes intentionnellement racistes, vers des processus sociaux considérés comme créateurs d’un racisme inscrit dans les relations et pratiques sociales, qui dépasseraient les volontés individuelles. Les universitaires travaillant dans ce courant s'accordent sur deux choses : premièrement, le suprémacisme blanc et le pouvoir « racial » se maintiendrait à travers le temps, en partie grâce aux lois mises en place ; deuxièmement, les disciples de la critical race theory auraient montré qu'il était possible de changer les relations entre la loi et le pouvoir dit « racial » et, plus généralement, de poursuivre un projet d'émancipation « raciale ». (fr)
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