BIOGRAPHIE
simplifiée
0 -INTRODUCTION
1- Sa famille et sa jeunesse
1-2 Les Vosges
2- le comité Paris Nancy
3- Paris et le surréalisme
3-1 André Breton
4- Le communisme et Aragon
5- La Guerre
5-1 Ruta
6- Le cinéma
7-Le prix Georges et Ruta Sadoul
7- REMERCIEMENTS
1- Sa famille et sa jeunesse
Georges en 1913
Extrais d’une biographie des hommes illustre Lorrains
Georges Sadoul
est né le 4/02/1904 à Nancy (Meurthe et Moselle)
dans une famille bourgeoise Lorraine son père était originaire de
Raon L'Étape (Vosges)
Il était fils d'industriels Vosgiens écrivain , notable et homme
politique libéral Dreyfusard
des premiers jours, féru d'art et traditions populaire il sera en 1809
conservateur du musée
lorrain et ami d'André Thirion et Georges sera un ami de son fils
de 1922 à 1932env
la mère de Georges Anna Claude était elle même issue d'une famille d'industriels
Tissage et
filature dans la vallée de Celles proche de Raon L'étape.
Georges fera des études de droit à Nancy
Sadoul (Georges). Né à Nancy le 4 février 1904, mort à Paris
le 13 octobre 1967. Une biographie de cet intellectuel, qu’on enferme
trop dans son rôle essentiel d’historien du cinéma, évoquerait tout à la
fois la mémoire lorraine, - par la personnalité de son père -, la vie
nancéienne au lendemain de la Première Guerre mondiale, l’histoire du
surréalisme, de ses débuts à la rupture entre André Breton dont le père est né
à Vincey (Vosges), et Louis Aragon, les années 1930
du Parti communiste, la Résistance littéraire de 1940 à la Libération, la
stalinisme français et, plus que tout, le cinéma, de ses débuts à ceux de
Claude Chabrol. L’engagement politique de Georges Sadoul n’a pas
favorisé cette étude d’envergure, peu souhaitée par sa famille elle-même
si on en juge par cette note de son père, citée par André Thirion dans
l’édition définitive de Révolutionnaires sans révolution (1988) :
« L’odieux Thirion, son ami intime, a fini par dominer la nature
faible de Georges. Mon seul espoir est qu’il délaisse les doctrines
communistes comme il a délaissé les autres. Elles ne peuvent séduire que les
imbéciles et les ambitieux. Or il n’est ni l’un, ni l’autre
et c’est un rude coup pour moi ».
Il
évoque également la mise en circulation d’une pétition pour la projection
« dans un casino banlieusard à Jarville »
de Caligari, interdit par le maire de Nancy comme
« film boche » : « Je m’enthousiasmais, ajoute-t-il,
pour les westerns, les films de Delluc et Marcel l’ HERBIER.
J’organisai à Nancy, en octobre 1923, une conférence où Jean Epstein vint
présenter Cœur Fidèle et rendre hommage à Canudo,
en présence de sa veuve ». Riccioto Canudo, critique italien (1879-1923), qui a baptisé le
cinéma « septième art » est un pionnier de son histoire écrite.
Georges Sadoul ne pouvait avoir de meilleure caution à l’aube de sa
carrière.
Dans
le mêe article des Etudes
cinématographiques, repris dans son livre Rencontres : chroniques et
entretiens (1984), Georges Sadoul raconte sa visite de la galerie Pierre, rue
de Seine, avec Louis Aragon. Le poète conduit le militaire « en uniforme
bleu horizon » au café Cyrano. Autour de la table se trouvent André
Breton, Paul Eluard, Benjamin Péret , Philippe
Soupault, Robert Desnos, René Crevel, Max Ernst. Belle compagnie pour un
bidasse.
Les
relations n’en restent pas là. Démobilisé, Georges Sadoul fréquente le
groupe surréaliste. Il partage, 54 rue du Château, le logement collectif de
Marcel Duhamel (1900-1977), le fondateur de la Série noire, Jacques Prévert,
Yves Tanguy (1900-1948), le peintre onirique de l ‘ Art moderne, et leurs
compagnes : « Atelier, loggias, corniche, plaques de rues
dérobées : un lieu fou » écrit Dominique Desanti dans Elsa-Aragon, le couple ambigu.
Romancière,
grand reporter à L’ Humanité, Dominique
Desanti cite fréquemment Georges Sadoul dans les livres consacrés à Aragon. Le
jeune Nancéien connaît le début de la passion de l’écrivain pour Nancy Cunard, la poétesse anglaise, fille du créateur et du
patron de la Cunard Line transatlantique. Il assiste
également, et dans le cadre de la rue du Château, à la mainmise amoureuse et
politique d’Elsa Triolet sur le jeune romancier. Il rejoint le couple à
Moscou en Septembre 1930 et participe au congrès intellectuel de Kharkov.
C’est
lui qui rapporte à Paris, à André Breton, la déclaration signée par Aragon et
lui-même, qui subordonne l’œuvre d’art et l’œuvre
littéraire « aux besoins du prolétariat ». Breton, engagé au Parti
communiste le 6 janvier 1927 en même temps que les deux congressistes de
Kharkov, prend bientôt ses distances et éloigne les surréalistes des marxistes.
Georges Sadoul reste lié avec Aragon jusqu’à sa mort. Il est son agent de
liaison dans la Résistance. Il collabore aux Lettres françaises et participe en mars 1953 au numéro spécial sur
la mort de Joseph Staline avec Joliot-Curie, Pierre Courtage, Pierre Daix et Aragon, bien sûr. Il n’oublie pas pour autant
Nancy Conrad. Il est un des rares à la visiter dans la salle commune de
l’hôpital Cochin où elle connaît une fin lamentable en mars 1965.
Quand
il fréquente, en 1930, Aragon et Elsa Triolet, Georges Sadoul, perturbé dans sa
vie sentimentale et souffrant, subit les conséquences d’un canular comme
les appréciait cette bande provocatrice.
Sur un quai de gare où, un peu gris, il attend une correspondance de trains, il adresse au major de la promotion de l’école Saint-Cyr, un nommé Keller, une carte postale le menaçant d’une fessée publique s’il ne renonçait pas à la place honorifique méritée par ses examens. Le destinataire fait suivre le courrier reçu par la voie hiérarchique. Gouverneur de Paris, le général Gouraud porte plainte pour atteinte au moral de l’armée. Georges Sadoul écope de trois mois de prison. Il prend ses distances à Berlin d’où, après quelques difficultés de visa, il gagne Moscou pour retrouver ses amis.
A
son retour d’Union soviétique, Georges Sadoul,
membre depuis 1927 du comité de lecture de Gallimard avec Raymond Aron, Jean
Paulhan, Benjamin Crémieux, Ramon Fernandez, devient secrétaire de Gaston
Gallimard. Il commence sa longue carrière dans la presse du Parti communiste.
Il collabore d’abord à Commune,
publication pour enfants, puis devient reporter du magazine Regards, avec son beau-frère le
photographe Henri Cartier-Bresson. Commentateur occasionnel de films récents,
il entreprend une chronique régulière à partir de 1936, soucieux de ne pas
laisser cette riche matière aux critiques de droite, Maurice Bardèche (L’Action
française) et Robert Brasillach (Je suis partout), co-auteurs d’une
Histoire du cinéma français.
Georges
Sadoul réunit les premiers éléments de son histoire personnelle du septième
art. La guerre arrête son entreprise, remplacée par les notes d’un
Journal, publié seulement en 1977, en « hommage », dix ans après sa
mort. Grâce au hasard des affectations, ce Journal de guerre 1939-1940 évoque
largement la Lorraine. Il constitue un témoignage intéressant sur la vie
abracadabrante des mobilisés de 1939 mis en déroute en mai 1940.
Georges
Sadoul, le samedi 2 septembre, veille de la déclaration de guerre, rejoint le
centre du génie n°10 à Metz. Sa première image des mauvais jours est une
rencontre, pendant un arrêt prolongé en gare de Lérouville,
avec « un long train de wagons à bestiaux plein de réfugiés des régions de
Bitche et de Saint-Avold ». Il reste trois jours à Metz où il écrit les
premières pages du journal de bord qu’il tiendra quotidiennement
jusqu’à sa démobilisation : « Je vais déjeuner au café
Métropole, près de la gare, un des rares restaurants de la ville qui soit
encore ouvert. Excellent repas. La seule trace de la guerre est ici, que dans
les lavabos on n’a pas songé à changer la serviette qui est gluante de
crasse ». Le mercredi 6 septembre, il quitte Metz avec quelques camarades
dans une camionnette de boucher qui, les jours précédents, a ramassé dans
l’hinterland de la ligne Maginot le « bétail abandonné par les
populations évacuées ». Entre les « parois de tôle tartinées de bouse
de vache » direction Marbache, « un joli
village entouré de coteaux et de forêts qui s’allonge au bord de la
Moselle. Ici les Nancéiens viennent pêcher le dimanche ».
La
Section d’électriciens en campagne (S.E.C.) à
laquelle appartient Georges Sadoul cantonne dans des villas, en bordure de la
Moselle, près du barrage de Millery que garde la
dizaine d’hommes. Recrue sans spécialité, et sans doute suspecte, il fait
fonction d’aide-infirmier puis assure « la
subsistance des troupes installées un peu partout aux environs, jusqu’à
Morhange, à plus de soixante kilomètres ». Il ne fait vraiment pas
l’affaire. Un capitaine l’abandonne au centre mobilisateur de Metz
qui fait ses caisses pour déménager en Mayenne. Le sapeur Georges Sadoul est
renvoyé à Nancy dans un train de mobilisés. Il observe : « Un sergent
raconte l’histoire d’une compagnie formée des forçats de
l’île de Ré et qui traverse la France dans un train gardé par soixante
gardes mobiles. Mais ces bizarres soldats auraient déjà tué deux officiers et
nul n’ose plus les commander. Ils ont avec eux un veau, trois cochons,
des dindons, toute une basse-cour pillée en cours de route. De temps en temps,
ils mettent un bistrot à sac ».
Une
vie plus paisible, quasiment à domicile, attend le nancéien, envoyé dans un
dépôt de Vandoeuvre, « un ancien village,
joliment accroché au flanc d’un coteau ». Il est à quelques minutes
de tram de l’appartement de sa mère avec laquelle il dîne au restaurant
Thiers : « Officiers, généraux, colonnes de stuc, luxe désuet.
Services pompeux et que la mobilisation des garçons a désorganisé. La ville
ressemble un peu, dans sa fièvre de grand centre assez proche du front, à ce
qu’était en janvier 1937, pendant le premier hiver de la guerre
d’Espagne, Valence, avec ses restaurants où la viande se faisait
rare ».
La
drôle de guerre de Georges Sadoul est studieuse. Il lit beaucoup : Un ménage de garçons de Balzac, Le
Lys dans la vallée du même auteur, La
Chartreuse de Parme de Stendhal, une Géographie
de la Lorraine, dont il n’indique pas l’auteur qui ne peut être
que Jules Blache, et même Mein Kampf dans lequel il reconnaît à la « canaille » un
« grand talent de propagandiste ». Il lit également les journaux
qu’il cite abondamment. Il prend le temps d’errer dans Nancy,
retrouve la Brasserie universelle, une
petite salle de cinéma de la rue Saint-Jean (« Très 1914. Les spectateurs
tiennent leurs masques à gaz dans une boîte de fer ronde »). Il
découvre : « Je vais ensuite dans les pauvres rues du quartier Claudion, une misère atroce, et qui ne m’avait jamais
tant frappée : enfants barbouillés et rachitiques, maigres et dépenaillés.
Des Nord-Africains, des fillettes pâles,
d’antiques débris de la prostitution. Sinistre horreur ». Puis il
travaille à son manuscrit sur le cinéma « à la charmante bibliothèque municipale ».
Dans le casernement de fortune de VANDOEUVRE, malgré le
piquet d’incendie et un tour de garde de temps à autre, l’existence
n’est pas rude non plus : « Après les exercices, promenade en
forêt avec Houillon et trois autres, en cueillant des
champignons, nous allons vers Messein où nous faisons
cuire notre cueillette dans une auberge
Il épouse la fille d'un industriel de la
vallée de Celles Jacqueline Cartier
Bresson
(soeur du photographe Henri Cartier
-Bresson)
voir lettre annonce par son oncle Louis
Sadoul
JACQUELINE CARTIER
BRESSON DITE NORA
il s'agit d’une mauvaise
reproduction d'une photo d'identité
elle mourra très jeune en Juin 1938 d'un mal foudroyant.
1-2 Les Vosges
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2- le comité Paris Nancy
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3- Paris et le surréalisme
Georges Sadoul sera un signataire en 1930 du 2ème manifeste du surréalisme
MAXIME ALEXANDRE, ARAGON,
JOË BOUSQUET, LUIS BUÑEL,
RENÉ CHAR, RENÉ CREVEL,SALVADOR DALI, PAUL ÉLUARD,MAX ERNST, MARCEL FOURNIER,
CAMILLE GOEMANS, PAUL NOUGÉ,
BENJAMIN PÉRET, FRANCIS PONGE, MARCO RISTITCH,
GEORGES SADOUL, YVES TANGUY,
André THIRION, TRISTAN TZARA, ALBERT VALENTIN.
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3-1 André Breton
André
Breton par Yahoo
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1929Le surréalisme: Luna Park Georges Sadoul
avec Paul Éluard,André Breton, Nush
Eluard
Georges Sadoul par Henri Cartier-Bresson
4- Le communisme et Aragon
Biographie d'Aragon
DEBUT
PAGE
5- La Guerre
COUVERTURE DE SON JOURNAL DE GUERRE
2/9/1939 A 20/7/1940
Publié chez L'Harmattan Collection Mémoires du XXe siècle
un livre trés interressant qui permet de
mieux comprendre Georges Sadoul
on retrouve dans http://www.uni-muenster.de/Romanistik/Aragon/biog/biog40.htm
la biographie
Franco allemande (d'Aragon des références à Georges pendant la
guerre Raconté par G Sadoul dans Georges Sadoul"Une femme, un
homme", Europe, no 454-455, février-mars 1967,
p. 104-123
31/3/1940 ,1/4/1940
Permission à Paris. Aragon y rencontre Georges Sadoul, également en
permission. Celui-ci le trouve "en meilleure santé qu'il ne le fut jamais
depuis dix ans. Rajeuni et splendide dans son uniforme neuf." Aragon
rencontre aussi Jeanne et Léon Moussinac.11 Le
09.04.1940, il envoie à Jean Paulhan "le paquet d’épreuve des
Voyageurs "
(Lettre à JeanPaulhan,09.04.1940).
"Le 21.09.1940 Plus tard, Aragon le désignera
comme "l'homme qui fut pendant quatre ans mon bras droit et assura les
plus difficiles et les plus dangereuses missions de notre travail".
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5-1 Ruta
Ruta et Georges Sadoul
6- Le
cinéma
7- Le prix Georges et Ruta Sadoul
Histoire du prix Georges et Ruta Sadoul
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DEBUT PAGE
7- REMERCIEMENTS
J'ai utilisé différentes sources pour réaliser cette biographie
simplifiée sur les documents familiaux
des souvenirs divers , la thése inachevée et
incomplète de Mr CHAUVILLE
Je remercie le Professeur Paul
Sadoul frére de Georges pour sa gentille contribution
J'ai beaucoup utilisé l'outil Internet et principalement :
l'encyclopédie YAHOO : Biographie d' André
Breton
le MAITRON
pour sa toute nouvelle biographie de Louis Aragon
ECRAN NOIR
Les différends moteurs en particulier Kartoo un outil trés efficace
français en plus!!
Copernic etc etc
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Responsable de l'édition J. COLLET
KARTOO