Cadeau à la divinité est la représentation virtuelle d'une vision d'Odin, par le biais d'une mémoire génétique d'Eivor Varinsdóttir, revécue en 2020 par Basim Ibn Ishaq à travers l'Animus.
Description
Après leur sauvetage des fosses d'Eitri, les nouveaux alliés de Havi se montrent plein de ressource.
Dialogues
- "Baldr, penses-tu que je crains le destin ? Non, toi et moi, nous traçons notre propre chemin... Nous sommes le destin."
- - Odin, parlant à Baldr il n'y a pas si longtemps.
Havi tituba aux côtés de ses nouveaux alliés, Sigrun et Halstein.
- Halstein: Havi ? Est-ce que ça va ? Havi est au plus mal.
- Havi: Une faiblesse passagère. Ce n'est rien. Continuons.
- Halstein: Vraiment ? On peut se reposer, tu sais...
- Havi: Ils ont enlevé mon fils ! Tué sa mère ! Je ne prendrai du repos qu'après avoir réparé ces torts !
Havi calma ses ardeurs.
- Havi: Pardonne-moi. Tu m'as fait revenir chez Hel, et aidé à me remettre sur pied. Tu ne mérites pas ma colère.
- Sigrun: Et ta place n'est pas parmi les morts. Pas encore. Allez, viens. Ton présent t'attend.
Havi suivit les deux nains.
- Havi: Tu ne m'as toujours pas dit quel était ce cadeau, ni pourquoi tu me l'offrais.
- Sigrun: Tu en découvriras assez tôt la nature. Quant à la raison... tu as vu les souffrances que les Muspels ont infligé à Svartalfheim.
- Halstein: Le feu, la ruine et le massacre. Ils ont fait de nos prairies des terres désolées, et asservi ceux qu'ils n'ont pas tués.
- Havi: Ils gardent les tiens en servitude ?
- Halstein: Oui. Surtr leur fait accomplir un de ses funestes projets. Nous ignorons encore lequel.
- Sigrun: On ne peut pas les combattre, Havi. Les nôtres se cachent, épuisés. Mais aujourd'hui, le flot du destin a poussé le Seigneur d'Asgard sur notre rivage.
- Havi: Je ne suis pas votre sauveur. Je ne suis là que pour retrouver mon fils et le ramener.
- Sigrun: Si tu nous débarrasses de Surtr, tu nous sauveras. Telle est la raison de notre cadeau.
Ils arrivèrent dans une grande salle.
- Sigrun: Admire la splendeur de nos halles, Havi.
- Havi: Une vision qui fait oublier les malheurs. Les artisans de Svartalfheim n'ont pas d'égaux dans les neuf mondes.
Soudain, un Muspel pénétra dans les halles des nains.
- Halstein: Un Muspel ! Ah, sac de marteaux rouillés, ils sont là !
- Sigrun: Ils cherchent le cadeau !
- Havi: Cette engeance voudrait voler un cadeau qui m'est destiné ?
- Sigrun: Havi, tu dois les en empêcher !
- Havi: Avec plaisir. Reculez donc. Je vais m'en occuper.
Havi tua le Muspel.
- Halstein: Bien joué, Havi !
- Sigrun: Il faut chercher par ici. En espérant avoir plus de chance que cette saleté de Muspel. Il doit être ici, quelque part...
- Havi: Que cherchons-nous ? Je ne vois que de la pierre.
- Sigrun: Il devrait y avoir un élément secret... Il est quelque part... pas très loin... ici !
Sigrun ouvrit un compartiment secret dans la grotte, dissimulant un brassard magique.
- Sigrun: Prends, Seigneur d'Asgard. Passe-le donc. Un présent de la part des nains de Svartalfheim.
- Havi: Un cadeau splendide, en effet.
- Halstein: Tu vois que ça lui plaît.
- Sigrun: Grâce à ce brassard, tu peux extraire l'essence des ennemis vaincus. Voler leurs pouvoirs et en faire les tiens. Essaie donc, sur ce Muspel que tu as tué.
Havi utilisa le brassard pour puiser l'essence de pouvoir du Muspel.
- Havi: Je le sens ! Un feu renforce mon sang !
- Sigrun: Oui, mais il t'en faudra davantage avant de pouvoir assimiler leurs pouvoirs. Continuons.
- Halstein: Mieux vaut ne pas traîner.
Soudain, des Muspels surgirent dans la grotte.
- Guerrier muspel: C'est l'Æsir ! Donnez l'alerte !
- Halstein: Les voilà ! Protège-nous, Havi !
- Guerrier muspel: Rejeton d'Asgard ! Que les flammes et les cendres t'emportent !
Havi se défit des Muspels.
- Sigrun: Oui, Havi ! Absorbe l'essence de ceux que tu tues pour charger le brassard !
- Havi: Un argument de choix pour éliminer les ennemis des nains.
- Halstein: Oui, c'est à croire que nous avions préparé notre coup...
Havi et les nains se heurtèrent à une porte.
- Halstein: La porte est fermée ! Bloquée de l'autre côté !
- Sigrun: Du calme, cœur de moineau ! Havi va trouver une solution pour contourner.
- Halstein: Mieux vaut éviter de traîner ! Les Muspels se déplacent rarement seuls.
- Havi: Qu'ils viennent. Je ne manque pas de mort à offrir.
Havi activa le pouvoir du Muspel, et traversa une rivière de lave.
- Havi: J'ai extrait le pouvoir du Muspel et la lave ne m'a rien fait. Quels autres dons va m'accorder ce brassard ?
Havi trouva une plaque.
| Hymne de Dvergr
|
Havi contourna la porte.
- Sigrun: Havi ? Tu es là ? Ouvre la porte !
- Halstein: C'est trop long ! Et si les Muspels s'en étaient emparés ? Nous sommes condamnés !
- Sigrun: Arrête un peu. Havi va venir.
Havi brisa le verrou de la porte.
- Halstein: Je savais que tu y arriverais ! Je ne te l'avais pas dit, Sigrun ?
- Sigrun: Oui, bien sûr. Tu n'en as pas douté un seul instant. Havi, la magie de ton brassard s'épuisera si tu ne la reconstitues pas. Vois s'il y a quelque chose ici, qui t'y aiderait.
- Havi: Le brassard faiblit. Je dois trouver le moyen de le revitaliser.
Le brassard est faible. Son pouvoir s'est évanoui... Il reste peut-être des vestiges de hugr dans cet autel. Je dois vérifier. - Halstein: Non, Havi, pas l'autel ! Il est sacré !
- Havi: Plus rien n'est sacré à présent.
Havi récupéra du hugr auprès d'un autel d'Yggdrasil.
- Havi: Le brassard retrouve de sa force à nouveau.
- Sigrun: Nous devons faire vite. Si l'ennemi a découvert ces halles cachées, il peut trouver le refuge.
- Havi: Le refuge ?
- Halstein: Un sanctuaire. Un lieu secret connu seulement des nains. Quand l'invasion a commencé, les nôtres sont allés s'y cacher.
- Sigrun: Mais le risque d'être découverts les oblige à bouger sans cesse. Halstein et moi avons quitté notre refuge à la recherche de matériaux. Et à notre retour...
- Halstein: Tout le monde était parti ! Ils n'avaient laissé qu'un signe secret pour nous indiquer où les suivre.
- Sigrun: Ce refuge n'est pas loin d'ici. Mieux vaut trouver nos compagnons avant les Muspels.
Une autre porte bloqua les nains.
- Halstein: Une autre porte ? Par les os d'Ymir ! Qu'avons-nous fait pour mériter ça ?
Havi traversa une autre rivière de lave. De l'autre côté, il aperçut de grosses fleurs magiques.
- Havi: Ces fleurs... comme l'autel, elles semblent appeler le brassard... mais ces voix ne sont qu'un murmure.
Havi raviva son brassard à l'aide des fleurs à hugr.
- Havi: Ces fleurs sont utiles lorsque j'ai besoin de revitaliser mes pouvoirs.
Havi ouvrit le passage aux deux nains.
- Sigrun: Le Très-Haut trouve toujours un moyen, quel que soit l'obstacle.
- Havi: L'obstacle ? Ce n'était qu'une porte, Sigrun.
Les nains furent bloqués par un fossé trop important.
- Halstein: Le sol... Il a disparu.
- Sigrun: Si ce bloc de pierre était plus près, nous pourrions sauter. Les Muspels et leur boue ardente. Elle est partout.
- Havi: Je vais approcher ce bloc afin que nous puissions traverser.
Havi plongea dans la lave et rapprocha le bloc des nains, qui purent alors franchir le fossé.
- Halstein: Merci, Havi ! Je savais que tu ne nous abandonnerais pas !
- Havi: Et jamais je ne le ferai. Vous m'avez sauvé la vie, il n'y a pas si longtemps... Je vous serai toujours redevable.
- Halstein: Havi, le brassard... il t'a permis de prendre une apparence de Muspel.
- Havi: Dans ce cas, je vais tirer profit de ce nouveau tour. Je marcherai parmi eux, sans faire partie de leur peuple.
Le groupe se heurta à des Muspels.
- Halstein: Havi, peux-tu voir ces gardes, là-bas ? Pourquoi ne pas les approcher, en revêtant leurs traits, et ainsi leur offrir une bien mauvaise surprise ?
Havi usa de ce stratagème pour tuer les Muspels.
- Sigrun: Bien joué, Havi. Bon, remettons-nous en route.
À peine furent-ils sortis des halles naines, d'autres Muspels jaillirent d'un étang de lave à l'extérieur.
- Havi: Sinmara.
- Sinmara: Il me semblait bien avoir entendu le miaulement d'un Æsir aux allures de chaton. Mon époux aurait dû vous écraser lorsqu'il le pouvait. Moi, je n'aurai pas cette faiblesse.
- Havi: Vous subirez tous une vengeance écarlate, pour vos actes.
Sinmara s'esclaffa.
- Sinmara: Et moi, je rirai en te voyant échouer.
Sinmara attaqua Havi.
- Sinmara: Tu aurais mieux fait de rester en Asgard !
Havi sortit vainqueur du combat.
- Sinmara: Tu te bats bien. En tout cas, mieux que ta pauvre femme.
- Havi: Alors, approche ! Finissons-en !
- Sinmara: Oh, je vais revenir. Et te traquer jusqu'aux tréfonds des neuf mondes. Profite de chaque instant, Havi, car la mort est sur tes talons, et tu ignores à quel moment elle frappera.
- Havi: Sinmara ! Que le Helheim t'emporte !
À l'aide du brassard, Havi fit appel au pouvoir du Muspelheim pour charger Sinmara dans la lave, mais celle-ci se volatilisa au moment de l'impact.
- Halstein: Tu as battu Sinmara ! Je n'aurais jamais cru voir ça. Le destin nous a envoyé un héros !
- Havi: Je sais lui tordre le cou, au destin. Montrez-moi plutôt votre refuge.
- Sigrun: Le signe qu'on nous a laissé parlait d'une voie cachée. Cherche dans les bois. Cela nous mettra sur le chemin.
Sigrun s'arrêta devant un chariot abandonné.
- Sigrun: Ce symbole ! C'est une marque des nains. Il indique la direction du refuge.
- Halstein: La carte renferme peut-être des indices.
Havi ouvrit la carte.
- Sigrun: Regarde, Havi. C'est une carte de Svartalfheim. Tu peux voir que le refuge devrait être près d'ici. Et il existe d'autres refuges. Nous n'avons qu'une vague idée de leur emplacement, mais si tu en approches, tu verras les signes.
Havi et les nains reprirent leurs recherches.
- Halstein: J'ai hâte de voir leur tête à notre arrivée : Fimbar, Hroth, le vieux Grott et sa barbe toute sale !
- Sigrun: Fimbar me doit toujours vingt pièces d'argent qu'il a perdues aux cartes. Je parie qu'il a cru pouvoir se les garder.
- Halstein: Rappelle-moi de ne jamais jouer aux cartes avec toi.
- Sigrun: Ha ! Le jour où tu te sépareras d'une pièce, le ciel nous tombera sur la tête.
Halstein vit une deuxième flèche jaune.
- Halstein: Un autre signe ! Nous devons approcher !
- Havi: Le chemin est ardu, et bien dissimulé.
- Sigrun: Il le faut, sinon les Muspels le trouveraient. Cependant, jour après jour, ils apprennent à déchiffrer nos signes.
- Halstein: Et quand ils les connaîtront, plus un seul nain ne sera en sécurité.
Les nains se perdirent.
- Halstein: Où est le signe suivant ? Il devrait être là.
- Sigrun: Il est peut-être caché ? Cherchons-le.
Havi trouva une autre pancarte.
- Halstein: Tu l'as trouvé, Havi !
- Sigrun: Bien joué ! Continuons, alors. Ce n'est plus très loin. Suivez-moi !
- Halstein: Attends, tu es sûre que c'est par là ?
- Sigrun: Aie un peu confiance, Halstein. Je sais ce que je fais. Nous approchons.
- Halstein: Tu en es certaine ?
- Sigrun: Oui, oui. Il faut aller à gauche après la prochaine pancarte.
- Halstein: Non, non. Je suis sûr que c'est à droite.
- Sigrun: Tu te trompes, comme d'habitude. Je passe devant.
L'escalier emprunté par Sigrun était pris sous des éboulis.
- Sigrun: Mmh... Je me suis peut-être trompée.
- Halstein: Je te l'avais bien dit. Moins de hâte et plus d'attention. Revenons sur nos pas.
Ils prirent un autre escalier et croisèrent une nouvelle pancarte.
- Sigrun: Oui, oui, c'est le bon chemin. Les fils d'Ivaldi nous ont bien guidés, je le vois à présent.
- Halstein: « Aie un peu confiance, Halstein. Je sais ce que je fais, Halstein... »
- Sigrun: Ah, ferme-la, veux-tu ?
- Havi: Qui sont ces fils d'Ivaldi dont tu as parlé ? Ivaldi est un nom que je connais bien, mais il ne m'a jamais parlé d'enfants...
- Halstein: Et pourtant... il a été ton esclave, n'est-ce pas ?
- Sigrun: Halstein.
- Halstein: Oh. Pardonne-moi. Peut-être qu'esclave n'était pas le bon mot. Ton associé en mal de liberté.
- Sigrun: Les fils d'Ivaldi sont ceux qui suivent les enseignements d'Ivaldi. Tous ne sont pas des enfants mâles, mais celui qui a trouvé ce nom l'était sûrement.
- Halstein: Ivaldi a beaucoup appris des Æsir pendant son séjour en Asgard. En particulier à se tenir prêt à une attaque inattendue.
- Sigrun: À son retour, nous avons établi un réseau de refuges. Des abris, en cas de catastrophe.
- Halstein: C'est grâce à nous que certains nains ont encore la chance d'être libres. Si l'on peut parler de liberté...
- Sigrun: À ce propos, la première chose à faire sera de trouver le chef, et de lui parler de ces Muspels. Sinon, nous n'aurons bientôt plus personne à protéger.
Le groupe arriva aux portes du refuge de Jordber, et fut accueilli par un autre nain.
- Brudd: Sigrun et Halstein ! Par mes bourses, qu'on me traite d'elfe ! Vous nous avez trouvés ! Et malgré tous ces Muspels à notre porte !
- Sigrun: Tu es au courant pour les Muspels ?
- Brudd: Je ferais un bien mauvais chef, sinon ! J'espère que vous ne vous êtes pas donné tout ce mal pour nous avertir.
- Halstein: En réalité, si, un peu...
- Brudd: Et qui nous amenez-vous donc ?
- Havi: Je suis Havi, aussi appelé Fléau-des-loups, divinité des corbeaux, Très-Haut d'Asgard.
- Brudd: C'est vrai ? Moi, on m'appelle Brudd. Gratte-cul, Souffle-morve, Orteil encroûté avec du jaune sous l'ongle.
- Sigrun: Havi est ici car nous avons un ennemi commun. Surtr retient prisonnier son fils.
- Halstein: Havi a réussi à tenir tête à Sinmara en combat. Je l'ai vu.
- Brudd: Surtr, hein ? Tous les ennemis de ce gros tas de cendres pourries sont mes amis de cœur. Allez viens, entre. Et vous deux, là... allez vous reposer.
- Sigrun: Un instant, Havi. Avant de partir, nous avons un autre cadeau. Nous n'aurions jamais réussi sans toi.
- Havi: Ni moi sans vous, mes amis. Je crois que nous sommes quittes.
- Sigrun: Prends quand même ceci. C'est de la silice. Apporte-là à un forgeron et il la mettra à profit pour toi.
- Havi: Merci, Sigrun. Et toi aussi, Halstein. Puissent nos chemins se croiser de nouveau.
Havi suivit Brudd.
- Brudd: De la silice... Tu as dû faire quelque chose de bien ! Elle est plus rare que la rosée d'hydromel, ces temps-ci.
- Havi: À cause des Muspels ?
- Brudd: Oui. Ils ont réussi à conquérir les mines et ils les gardent farouchement, ces sales chiens incandescents. Si jamais il t'en faut davantage, il te faudra piller leurs réserves les armes à la main.
- Havi: Mon fils est dans les griffes de Surtr. Je n'ai pas de temps à perdre avec ça.
- Brudd: Tu changeras peut-être d'avis après l'avoir vue à l'œuvre. Laisse-moi te conduire à notre forgeron.
Havi explora le refuge.
- Naine en fuite 1: Il y a deux nuits, je suis allée à... (chuchotements)
- Nain en fuite 1: Tu es folle ?
- Nain en fuite 2: Je ferais bien une sieste.
- Nain en fuite 3: Je boirais volontiers une chope de bière, là.
- Nain en fuite 4: Gna, gna, gna, on rentre du boulot...
- Naine en fuite 2: Ce que j'ai mal au dos.
- Naine en fuite 3: J'arrive tout de suite. Dès que j'en ai fini ici et que j'ai mangé un petit morceau.
- Nain en fuite 5: Le labeur ne cesse jamais.
- Nain en fuite 6: Finissons-en ici et allons boire un peu de ce doux hydromel.
- Nain en fuite 7: Hydromel peut-être, mais doux, sûrement pas.
- Nain en fuite 8: Tu es ici pour nous sauver, Très-Haut ?
- Naine en fuite 4: Tu sais ce que j'ai appris ?... (chuchotements)
- Nain en fuite 9: Non, je ne crois pas que ce se soit passé comme ça. Je crois plutôt que... (chuchotements inintelligibles)
- Nain en fuite 10: À quoi bon s'échiner ainsi au travail ?
Brudd et Havi arrivèrent chez le forgeron, Grungir.
- Grungir: Salut à toi, Chef ! Qui est avec toi ?
- Brudd: Cette personne a trop de noms pour que je m'en souvienne. Mais sache une chose, il y a de la silice en jeu.
- Grungir: Et un brassard d'une telle qualité que mon bras en frémit d'envie ! C'est un objet absolument magnifique. Mais peut-être pas au point de se passer d'une petite amélioration. Tout forgeron digne de ce nom devrait pouvoir t'aider à l'améliorer. Du moins, si tu possèdes les matériaux requis.
- Brudd: D'autres seront heureux d'accepter ton argent. Promène-toi un moment, si tu veux.
- Havi: Tu sais pourquoi je suis ici. Je n'ai pas de temps à gâcher.
- Brudd: Celui qui va au combat mal préparé, la mort est venu chercher... Je te retrouverai à l'entrée, quand tu voudras.
Havi reparla à Grungir.
- Grungir: Déjà de retour ? J'ai l'impression qu'on s'est quittés il y a à peine un instant.
- Havi: Les tiens disent que le temps passe aussi vite que le rythme du marteau sur l'enclume.
- Grungir: Oui, et ceux qui disent ça n'ont jamais manié un marteau de leur vie. Que puis-je pour toi ?
- Havi: Comment es-tu arrivé ici ? Tu as fui quand l'invasion a commencé ?
- Grungir: Moi ? Non, j'étais déjà ici, à étudier, quand les réfugiés ont commencé à arriver.
- Havi: Et qu'est-ce qu'on étudie, ici ?
- Grungir: Feldspath, porphyre, serpentinite, gneiss ! Poudingue, obsidienne, silice, or ! Ah, il y a tant de beauté dans le sol ! Ici, dans ce lieu secret, nous avons rassemblé tout ce que nous savons des mille facettes d'Ymir, du corps duquel a surgi toute la vie. J'ai rêvé d'apprendre de fabuleuses techniques, de fabriquer des armures à l'aide de matériaux entièrement nouveaux ! Mais ce rêve s'est évanoui, j'imagine, comme tant d'autres. Ainsi va la vie.
Havi consulta la boutique de Grungir.
- Grungir: Je peux autre chose pour toi ?
Havi quitta Grungir.
- Havi: À la prochaine.
Havi approcha de l'échoppe de Thrinn.
- Havi: Eurk ! Par les neuf mondes, quelle est cette puanteur ?
- Thrinn: Oh, ça ? C'est moi.
- Havi: Tu n'as jamais songé à prendre un bain ? Tu as le même parfum qu'une charogne d'une semaine, trempée dans les renvois et les humeurs d'un troll.
- Thrinn: Ce n'est pas un bain qui chassera l'odeur de la honte. Bon, tu es là pour acheter ou pour m'insulter ?
- Havi: Parle-moi de cette honte.
- Thrinn: Autrefois, j'étais un guerrier. Le chef de la milice, chargé de l'ordre dans le village. Puis les Muspels sont arrivés. Les miens se sont tournés vers moi pour commander la défense afin qu'ils aient le temps de partir. Mais en voyant l'ennemi...
- Havi: Tu as fui.
- Thrinn: Je me suis caché dans la fosse à purin du village. Elle servait aussi aux cochons. J'ignore combien de temps je suis resté dans ce cloaque. Mais quand j'en suis sorti, tout était déjà fini. Pas un seul nain n'avait survécu. Rien que moi, et ma honte. Alors, j'ai à jamais raccroché ma hache, et j'ai essayé de me rendre utile ici... d'une manière ou d'une autre. Alors j'ai beau me récurer la peau, à me savonner jusqu'au sang, mais rien n'efface l'odeur des latrines. C'est la marque de ma lâcheté. La marque de mon fardeau, en somme.
Havi consulta la boutique de Thrinn.
- Thrinn: Voilà. Maintenant, pars, ça vaut mieux pour toi.
- Havi: Pardon, je ne peux pas rester plus longtemps.
Si Havi revenait voir Thrinn.
- Thrinn: Tu reviens admirer le miséreux ? Vas-y, ne te gêne pas surtout.
Havi rencontra Reda.
- Reda: Viens, Très-Haut. J'ai des marchandises à te montrer.
- Havi: Je me demandais quand je te verrais. Tu vends des babioles brillantes ? Comme d'habitude ?
- Reda: Ravi de te voir, moi aussi... Je me demande combien de fois nos chemins vont encore se croiser ?
- Havi: Assez souvent, je pense.
- Reda: Vraiment ? Malgré l'approche du crépuscule ?
- Havi: Ce n'est pas pour tout de suite.
- Reda: Tu parles avec l'assurance de quelqu'un qui peut lire l'avenir.
- Havi: Mon œil peut voir très loin, c'est vrai.
- Reda: Pourtant, tu te montres très myope.
- Havi: Quand l'heure du crépuscule viendra, je n'y succomberai pas.
- Reda: Tu es peut-être moins unique que tu aimes à le penser ?
- Havi: Tu... tu as un plan, toi aussi ?... pour le Ragnarok ?
- Reda: Loki m'a appris beaucoup de choses. Et j'ai mis à profit ses enseignements sous des formes auxquelles lui-même n'avait pas songé.
- Havi: Mais il a berné beaucoup de gens.
- Reda: Toi, surtout, à ce que j'ai appris.
- Havi: N'oublie pas quelle est ta place, lutin.
- Reda: Oh, mais je l'aime, ma place, Très-Haut. As-tu envie d'acheter des babioles brillantes ? Comme d'habitude ? Je suis toujours heureux de te soulager de opales durement gagnées... Et si tu n'en as pas, je peux t'aider à t'en procurer.
- Havi: Un autre de tes stratagèmes ? D'accord, dis-moi ce que tu as en tête.
- Reda: Ma réussite fait beaucoup d'envieux, Havi. Des individus malfaisants qui cherchent à nuire à mes nobles projets. Heureusement, les fils d'Ivaldi voient ma situation d'un bon œil. Eux aussi ont hâte de voir mes ennemis vaincus.
- Havi: Tu veux dire que tu les as achetés.
- Reda: L'or et l'argent n'ont plus guère de valeur ici, mais les nains ont toujours des besoins, et je suis en mesure de les satisfaire. Cherche ceux de leurs membres qui sont à mon service et ils te fourniront des... contrats.
- Havi: Des contrats ? Un joli mot pour des basses besognes.
- Reda: Regarde ma tenue, Très-Haut, souviens-toi de mon écharpe. Au fil de tes voyages, tu rencontreras nombre de mes associés portant les mêmes atours. Rends-leur service et tu gagneras une belle somme. Que tu pourras ensuite dépenser ici.
Havi consulta les contrats de Reda.
- Reda: Mes agents ne s'occupent pas de ce genre de tâche, mais toi... tu as l'habitude du danger.
Chaque jour apporte son lot de tâches nécessitant un œil acéré et un talent pour la violence. Cela t'intéresse ?
Il y a des contrats de meurtre, des contrats de... Mmh. Eh bien, surtout de meurtre.
Non seulement cette quête te rapportera de l'argent, mais elle devrait t'amuser. Je crois.
Enfin quelqu'un de fiable pour les tâches périlleuses.
J'ai des requêtes qui potentiellement exigent un recours à la violence. Cela t'intéresse ?
Je viens de recevoir s nouvelles qui nécessitent tes talents... particuliers.
Havi délaissa les contrats.
- Reda: Quand tu seras d'humeur, j'aurai des contrats à te proposer.
Havi quitta la boutique de Reda.
- Havi: Je dois prendre congé, adieu.
- Reda: Va, tu pourras me retrouver ici.
Havi se rendit aux écuries de Kurda.
- Kurda: Tu cherches un compagnon de confiance ? Achète un animal ! Eux seuls en sont dignes, de confiance, par les temps qui courent.
- Havi: Ton amertume cache une histoire, je le sens.
- Kurda: Oh, tu l'as déjà entendue mille fois, mon histoire. Un fille, un garçon, un mariage, puis le garçon rencontre une sale traînée ! La fille le découvre. Ils se disputent mais les Muspels arrivent. La fille et le garçon doivent s'enfuir, et ils se retrouvent dans le même refuge. Chaque jour, je vois le visage de ce sale traître ! Chaque journée, je VOIS son infidélité ! Il est tout le temps là ! Voilà pourquoi je dis qu'il ne faut se fier qu'aux animaux. Un cheval ne te poignarde pas dans le dos, lui. D'ailleurs, il ne peut pas tenir de dague. À cause des sabots.
- Havi: Et la, euh... la sale traînée ?
- Kurda: Morte, j'espère.
Havi consulta les écuries de Kurda.
- Kurda: Ce sera tout ?
Havi quitta les écuries.
- Havi: Bien, je vais te laisser.
Si Havi retournait parler à Kurda.
- Kurda: Eh bien ! Enfin quelqu'un de loyal. Que puis-je pour toi ?
Havi retrouva Brudd à l'entrée.
- Brudd: Tu sais, d'autres étrangers sont déjà venus ici. Il y a quelque temps, nos éclaireurs ont vu une Jötun du nom d'Hyrrokkin.
- Havi: Hyrrokkin ? Elle cherchait certainement à fuir la colère de Suttungr et Gunlod. Mais je ne m'attendais pas à entendre prononcer son nom ici. Sa présence peut être un mauvais présage ou ne rien vouloir dire du tout.
- Brudd: Vous aimez rester vagues, vous, les Asgardiens, non ? Accompagne-moi. Nous avons à parler.
Havi suivit Brudd.
- Havi: Une chose m'intrigue. Vous vous terrez dans ces trous comme des lapins. Pourquoi ne pas combattre ?
- Brudd: Nous l'avons fait, au début. Avec force. Mais ils ont tué nos chefs, nous ont éparpillés. Une fois séparés, nous étions perdus.
- Havi: Unissez-vous de nouveau ! Prenez vos haches et chassez-les !
- Brudd: Si c'était aussi simple... Écoute, nous ne savons même pas où sont les autres. Les refuges sont organisés de manière à ce que si l'un de nous est pris, il ne puisse pas dénoncer tout le monde. Mais je parie que tu pourrais les trouver.
- Havi: Je ne suis là que pour Surtr. Et pour sauver mon fils.
- Brudd: Tu as peut-être remarqué qu'il est impossible de le tuer ? Un obstacle de taille, tout de même.
- Havi: Je trouverai un moyen. Ou alors, je m'emparerai de ce à quoi il tient le plus et je l'échangerai contre Baldr.
- Brudd: Dans les deux cas, tu auras besoin de notre aide. Tu ne connais pas cette contrée. Écoute, Havi. Je comprends. Ce n'est pas ta guerre. Tu veux seulement reprendre ton fils. Mais ces Muspels à notre porte... ça ne plaisante pas. S'ils nous trouvent, nous sommes morts. Quoi qu'il en soit, les Muspels adorent se battre entre eux. La seule chose qui les en empêche, c'est la crainte de Surtr. Élimine leur chef, et ils s'égailleront comme des moineaux. De quoi les faire probablement repartir au Muspelheim.
- Havi: Et le Svartalfheim appartiendra de nouveau aux nains.
- Brudd: Des nains qui seront très, très reconnaissants envers la personne qui les aura délivrés. Nous avons d'autres cadeaux à offrir que ce brassard.
- Havi: Je ne promets rien. Mais je vais chercher vos refuges. J'y trouverai peut-être le moyen de sauver mon fils Baldr.
- Brudd: Je n'en demande pas plus.
Brudd et Havi s'arrêtèrent et observèrent l'horizon.
- Brudd: Bienvenue au Svartalfheim, Havi. À présent, n'attends l'aide de personne.
Conséquences
Havi obtint les pouvoirs du Muspelheim grâce au brassard offert par les nains, puis fit la connaissance des fils d'Ivaldi.
Galerie
Quêtes d'Assassin's Creed: Valhalla (incomplet)
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