La valeur d'une vie est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Kassandra, revécue en 2018 par Layla Hassan à travers l'Animus.
Description
Kassandra rencontra un esclave qui déclara avoir acheté sa liberté à son maître, mais sans l'obtenir. Il supplia Kassandra de l'aider à obtenir justice.
Dialogues
Kassandra remarqua un esclave se faire maltraité par son maître, qui partit une fois sa besogne accomplie. Elle s'approcha de l'esclave.
- Phaïdon: On invite les gens à regarder notre châtiment, maintenant ? C'est une nouvelle sorte d'humiliation ?
- Kassandra: Je ne venais pas regarder. Je t'ai vu par hasard.
- Phaïdon: Ce que tu as vu, c'est un homme qui avait racheté sa liberté, mais qu'on garde comme esclave.
- Kassandra: On a le droit de faire ça ?
- Phaïdon: Mon maître m'a fait savoir le prix de ma liberté et j'ai économisé cette somme. Maintenant que je lui ai donné les drachmes, il prétend n'avoir jamais conclu ce marché.
- Kassandra: C'est injuste. Je vais aller lui parler.
- Phaïdon: C'est vrai ? Tu ferais ça ? Je m'appelle Phaïdon. Je ne sais pas qui tu es, mais ce sont sûrement les dieux qui t'envoient. Ils ont dû entendre mes prières.
- Kassandra: Oui, parce que tu mérites leur aide.
- Phaïdon: Je sens quelque chose en toi, tu es différente.
- Kassandra: J'aime le croire, oui.
- Kassandra: Si c'est l'aide des dieux que tu espères, je peux m'en aller.
- Phaïdon: Non, je t'en prie. Quelqu'un ou quelque chose t'a envoyée à moi.
- Kassandra: Oui. Mes deux pieds.
- Phaïdon: Dieux ou pas, je te remercie. Mon maître devrait être près de la mine d'argent, probablement à surveiller d'autres esclaves.
- Kassandra: Tu as toujours été esclave ?
- Phaïdon: Depuis mon enfance. Je suis né au mauvais endroit, dans la mauvaise famille. On m'a vendu plus d'une fois.
- Kassandra: Et tu as désormais assez d'argent pour racheter ta liberté ?
- Phaïdon: C'est surtout que j'ai eu un maître prêt à m'accorder un tel marché. J'aurais dû me douter qu'il mentait. C'était mon seul espoir, et il s'est envolé.
- Kassandra: Tu te fais souvent fouetter comme ça ?
- Phaïdon: Plus que tu ne l'imagines.
- Kassandra: Qu'est-ce que tu as fait ?
- Phaïdon: Il y a toujours une raison : travail trop lent, regard soit-disant de travers, demander de l'eau… Parfois, on nous fouette pour le plaisir. Je ne sais pas si je tiendrais encore longtemps.
- Kassandra: Je vais parler à ton maître et il va m'écouter.
- Phaïdon: Écouter, ce n'est pas vraiment son genre.
- Kassandra: Avec moi, il le sera.
Kassandra confronta le Maître, qui la toisa.
- Le Maître: Tu as des muscles, toi. Si tu cherches du travail, j'ai besoin de monde pour tenir les esclaves.
- Kassandra: Je suis déjà en train de travailler. Je dois te parler de Phaïdon, l'un de tes esclaves.
- Le Maître: Comme si je connaissais leur nom. Tu me fais perdre mon temps.
- Kassandra: Laisse-moi t'expliquer, s'il te plaît.
- Le Maître: Je n'aime pas trop qu'on vienne pleurnicher. Alors parle, vite.
- Kassandra: Un homme t'a payé pour retrouver sa liberté. Il aimerait que tu tiennes ta promesse.
- Kassandra: Je ne devrais même pas être là. C'est toi qui me fais perdre mon temps.
- Le Maître: Ha, ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas parlé comme ça. Allez, parle, tu m'amuses.
- Kassandra: Phaïdon t'a payé pour retrouver sa liberté. Alors, donne-la lui.
- Le Maître: Mmh, ça ne me rappelle rien. Mais je suis d'humeur généreuse. Fais quelque chose pour moi et j'accorderai à Phaïdon sa liberté.
- Kassandra: Quoi donc ?
- Le Maître: J'ai besoin qu'on aille tuer une femme. Ça ne facilitera pas la vie de sa famille… mais le Culte de Kosmos l'exige.
- Kassandra: Tu fais partie de ce Culte ? Si c'est vrai, tu dois savoir qui je suis.
- Le Maître: Tu es plus intelligente qu'on ne le dit, Porteuse d'aigle.
- Kassandra: Donne-moi une raison de ne pas te tuer sur place.
- Le Maître: Tu pourrais. Mais si je meurs, ton ami restera un esclave… Et je suis le seul à savoir où sont ses documents.
- Kassandra: Pourquoi cette femme doit-elle mourir ?
- Le Maître: Oh, pardon. J'oubliais que tu avais besoin de savoir. Oh, ah mais en fait non.
- Kassandra: Si j'en crois Phaïdon, tu reviens souvent sur ta parole. Il vaudrait mieux que tu ne recommences pas.
- Le Maître: Regarde. Je ne manque pas d'esclaves. Je peux me passer de l'un d'eux en échange de la mort de cette femme.
- Kassandra: D'habitude, les membres du Culte gardent le secret.
- Le Maître: Et alors ? Tu ne peux rien y faire si tu veux aider… quelque soit son nom. Et d'ailleurs… ça pimente un peu la situation, tu ne trouves pas ?
- Kassandra: Je vais m'en aller.
- Le Maître: Tue cette femme ou non… c'est à toi de décider. Mais c'est le seul moyen de libérer ton ami esclave.
Alors qu'elle s'éloignait, Kassandra tomba nez à nez avec Socrate.
- Socrate: Kassandra ! Quelle chance avons-nous de nous rencontrer ici ?
- Kassandra: Je n'appellerais pas ça de la chance…
- Socrate: Ah, alors tu préfères que nous parlions du sort ?
- Kassandra: Non, pas vraiment.
- Socrate: Tant mieux, car j'ai autre chose en tête.
- Kassandra: Je dois quitter l'Attique pour me débarrasser de toi ? J'ai l'impression de te voir partout où je vais.
- Socrate: C'est très étrange. Mais pour répondre à ta question, oui, quitter l'Attique t'y aiderait sûrement.
- Kassandra: L'Attique est immense, mais le sort ne cesse de nous réunir.
- Socrate: Ah, tu veux ramener le débat à l'importance du sort. Mais je ne te laisserai pas éluder mes questions.
- Kassandra: Alors, qu'as-tu entendu au juste ?
- Socrate: Oh, mais tout. Tu as un choix très difficile à faire. Combien vaut la liberté d'un homme ? Crois-tu qu'une vie ait plus de valeur qu'une autre ?
- Kassandra: Les gens ne sont pas égaux, même si nous aimerions qu'ils le soient.
- Socrate: Alors, tu dirais, par exemple, que ta vie vaut plus que celle d'un autre ? Dans ce cas, admets-tu que la vie de certains est plus importante que la tienne ?
- Kassandra: Ne compte pas sur moi pour dire que quelqu'un mérite plus de vivre que moi.
- Socrate: Mais cela contredit ton argument précédent. Sauf, bien entendu, si tu te considères comme la personne la plus digne de vivre parmi tes contemporains.
- Kassandra: Je ne suis pas naïve. Beaucoup de gens méritent davantage de vivre que moi.
- Socrate: Alors, tu considères que la valeur de la vie de quelqu'un dépend de ses actes, et de ce qu'il a fait ou peut faire au profit de ce monde ?
- Kassandra: Il n'existe aucune différence entre les gens. Nous prenons tous notre premier souffle de la même manière.
- Socrate: Mais ton souffle est-il égal au mien ? Ne dirais-tu pas que le souffle de Périclès apporte plus au monde que celui d'un condamné ?
- Kassandra: Peu importe les gens que tu compares, la réponse est la même.
- Socrate: Donc, un voleur vaut un prêtre… un homme politique, un enfant. C'est un point de vue intéressant.
- Kassandra: Périclès peut naturellement accomplir plus qu'un voleur.
- Socrate: Alors, peut-être les gens ne sont pas égaux. Ton changement d'avis témoigne de la difficulté de la question.
- Kassandra: Je crois que j'en ai assez dit.
- Socrate: Ah, tu as raison. Tu as à faire, je sais, et ton esprit est épuisé…
- Kassandra: Oui, c'est à peu près ça.
- Socrate: Alors, va. Ça a été un honneur d'avoir ces discussions avec toi.
- Kassandra: Pour moi aussi, Socrate.
Kassandra s'adressa une dernière fois à Socrate.
- Socrate: Si un paysan vole aujourd'hui un fruit et donne demain une part de sa récolte aux pauvres, qui va dire s'il est bon ou mauvais ? Mmh…?
Socrate salua Kassandra, la laissant prendre sa décision. Elle retourna voir le maître.
(Dialogue optionnel, si Kassandra n'a pas fait son choix et/ou si la quête La vérité n'a pas été terminée)
- Le Maître: As-tu décidé d'abandonner ton ami esclave ? Si c'est le cas, je ne t'offrirai pas d'autre chance.
- Kassandra: Je n'ai pas encore fait mon choix.
- Le Maître: Alors, fais-le. Et vite.
(Si Kassandra décline l'offre ou si Kassandra a terminé la quête La vérité et recruté Odessa parmi son équipage)
Kassandra retourna voir le Maître, décidée à ne pas tuer la femme.
- Le Maître: Qu'est-ce que tu veux ?
- Kassandra: Je ne vais pas tuer quelqu'un pour que tu libères Phaïdon alors qu'il devrait déjà être libre.
- Le Maître: D'accord. Je trouverai quelqu'un d'autre pour la tuer et Phaïdon restera mon esclave. Et il sera bien récompensé pour m'avoir fait perdre autant de temps.
Kassandra se rendit en Megaris et reconnut la femme qu'elle devait tuer, car il s'agissait d'Odessa.
- Kassandra: Si je la tue, Phaïdon sera libre… Mais Odessa sera morte et j'aurai aidé le culte…
- Kassandra: J'ai tué cette femme.
- Le Maître: Magnifique ! Je ne sais pas pourquoi tu tiens autant à cet esclave… Peut-être veux-tu te l'approprier…
- Kassandra: Bon alors, il est libre ?
- Le Maître: Oui, oui, il est libre. Tu l'as libéré en ôtant la vie à quelqu'un d'autre. C'est une belle affaire. Maintenant, pars avant que je change d'avis.
Kassandra retourna voir le Maître sans avoir tué la femme.
- Kassandra: La femme est morte. Maintenant, libère Phaïdon.
- Le Maître: Tu me déçois. Croyais-tu vraiment que je t'aurais laissée sans te surveiller ? Tu vas mourir, comme tous ceux qui me mentent.
Kassandra tua le Maître.
Conséquences
Kassandra découvrit un nouveau membre du Culte de Kosmos, Le Maître, qu'elle tua.
Notes
- La femme que le Maître veut morte est Odessa. Si le joueur n'a pas encore commencé la quête « Épreuve familiale », le protagoniste lui en parlera dans un bref commentaire avant de continuer la quête normalement.
Quêtes d'Assassin's Creed: Odyssey
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