Les points d'observation ou points de vue[1] sont des structures suffisamment élevées pour qu'un observateur placé sur son point culminant puisse voir le relief environnant. Il s'agissait généralement de clochers, minarets et de poutres installées au sommet des monuments importants d'une ville, jusqu'aux miradors de postes de garde.
Les points d'observation sont indispensables pour permettre à un individu d'effectuer une reconnaissance des lieux et des points d'intérêts qui l'entourent.
À travers l'histoire
Moyen Âge
On pouvait trouver des points d'observation dans les villes de Damas, de Jérusalem et de Saint-Jean d'Acre, ainsi que dans le Royaume, mais pas à Masyaf.[2]
Chaque ville abritait dix à douze points d'observation situés sur les plus hauts bâtiments, comme une croix au sommet d'une cathédrale, en haut d'un phare dans la ville portuaire d'Acre, ou encore une tour de garde d'un palais de Damas. Les personnes habiles en course libre, comme les Assassins, se rendaient sur ces points d'observation afin d'analyser les environs et les personnes vaquant à leurs occupations, ainsi que leurs mouvements.[2]
Il arrivait que des archers ou des gardes soient postés au sommet ou au pied de certains points d'observation, tels que les tours de guet, et lancent des pierres ou décochent leurs flèches sur quiconque tentait d'escalader l'édifice. En contrebas, des chariots de foin étaient idéalement placés, de manière à ce que les Assassins puissent effectuer un Saut de la foi.[2]
Renaissance
Pendant la Renaissance, le rôle des points d'observation demeurait le même qu'au cours de la Troisième croisade, et certains étaient situés sur des sites célèbres de l'époque. Les Assassins s'aidaient davantage de ces derniers, et ne furent plus uniquement capables de plonger dans des chariots et des bottes de foin, mais aussi dans des tas de pétales de fleurs, de feuilles et d'épices, ainsi que dans les cours d'eau.[3]
Dans les villes de Rome et de Constantinople, plusieurs tours, comme les Tours Borgia et les Repaires des Assassins, offraient une vue imprenable sur les environs, et pouvaient être utilisées comme points d'observation.[4]
Beaucoup de points d'observation étaient perchés au sommet de monuments célèbres, tels que le Panthéon, le Colisée[5], la basilique Sainte-Sophie et le palais de Topkapi[4].
Âge d'or de la piraterie
Durant l'âge d'or de la piraterie, les points d'observation allaient des sommets de bâtiments aux branches hautes. Edward Kenway en fit usage afin de révéler des informations sur son environnement. Une fois synchronisés, les points d'observation servent également de points de voyage rapide.[6]
Révolution américaine
Avant tout comme en pleine Guerre d'Indépendance, les points d'observation occupaient toujours la même fonction. Mis à part les monuments, les points d'observations se faisaient également à partir des arbres les plus hauts de la Frontière.[7]
Contrairement aux points d'observations utilisés par d'autres ancêtres, ils ne révélaient que de petites portions de carte, laissant le champ libre à l'exploration après la synchronisation.[7]
Haytham Kenway et Ratonhnhaké:ton atteignirent les points d'observation de Boston, de New York et de la Frontière, desquels ils effectuaient un Sauf de la Foi pour en redescendre. En plus des bottes de foin et des étendues d'eau, ils étaient capables de sauter dans un chariot en mouvement.[7]
Animus
Lorsque Desmond Miles revivait les mémoires de ses ancêtre via l'Animus, les points d'observation lui permettaient dévoiler la carte générée par la machine, ainsi que l'emplacement des événements marquants de la vie de ses ancêtres.[2]
En revivant les mémoires d'Altaïr Ibn-La'Ahad, il était nécessaire d'escalader un point d'observation une fois arrivé en ville. En s'y synchronisant, la carte marquerait automatiquement l'emplacement des autres points d'observation, du Bureau des Assassins de la ville, et des sources de renseignements potentiels sur les cibles d'Altaïr.[2]
Dans l'Animus 2.0, grâce auquel Desmond put revivre les mémoires d'Ezio Auditore da Firenze, les points d'observation jouaient le même rôle que dans l'Animus 1.28. Ils permettaient d'indiquer les mémoires secondaires telles que les courses, les missions de livraison, les contrats d'assassinat, et les actions punitives.[3]
Hauteur des points d'observation
D'Assassin's Creed à Assassin's Creed: Revelations, les points les plus élevés étaient, ou inaccessibles, ou n'étaient pas des points d'observation. Dans Assassin's Creed, il s'agissait de la forteresse de Masyaf ; dans Assassin's Creed II, du dôme de Santa Maria del Fiore ; dans Assassin's Creed: Brotherhood, du Château Saint-Ange ; dans Assassin's Creed: Revelations, de la Tour de Galata ou de l'un des minarets de Sainte-Sophie à Constantinople et dans Assassin's Creed: Origins de la pyramide de Khéops.
Les points synchronisables les plus élevés dans les jeux sont :
- La cathédrale de Sainte-Croix à Acre, dans AC1
- Le campanile de Giotto à Florence, dans AC2
- Beacon Hill à Boston, dans AC3
- La cathédrale de La Havane à Cuba, dans Black Flag
- La cathédrale Notre-Dame à Paris, dans Unity
- Le Big Ben à Londres, dans Syndicate
- Le phare d'Alexandrie dans Origins
- La statue Zeus au foudre à Kephallonia, dans Odyssey
- Asgard dans Valhalla
Notes
- Dans Assassin's Creed, le succès/trophée "Intrépide" pouvait être obtenu en synchronisant tous les points d'observation.
- Dans Assassin's Creed II, le succès/trophée "Vue panoramique" pouvait être obtenu en synchronisant dix points d'observation.
- Dans Assassin's Creed II, le succès/trophée "Grand plongeon" pouvait être obtenu en sautant du haut du Campanile de Giotto, à Florence.
- Dans Assassin's Creed, Altaïr pouvait actionner sa Vision d'aigle sur un point d'observation. Cela n'est pas possible dans Assassin's Creed II et Assassin's Creed: Brotherhood, car Ezio examinerait à nouveau ses environs.
- Dans Assassin's Creed III: Liberation, le succès/trophée "Observatrice" pouvait être obtenu en synchronisant tous les points d'observation.
- Dans Assassin's Creed III, Haytham Kenway et Ratonhnhaké:ton se tenaient debout sur les points d'observation, tandis que la plupart des individus s'y tenaient généralement en position accroupie.
Galerie
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