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Mark Henn

Mark Alan Henn est un artiste américain né en 1958. Autrefois actif au Walt Disney Animation Studios, de 1981 à 2023, il faisait partie de la nouvelle génération d'animateurs dudit studio depuis le début des années 1980. Il était considéré comme l'un des plus influents artistes de la société, au même titre qu'Andreas Deja et Glen Keane. Il fut notable pour avoir été très frétillant sur la supervision et l'animation des princesses de l'ère du « second âge d'or », comme Ariel, Belle, Jasmine, Pocahontas, Mulan, Giselle et Tiana, faisant de lui en quelque sorte, le « Marc Davis »[1] de son époque. Il fut aussi impliqué dans la supervision des protagonistes comme Mickey, Basil, Oliver, Simba et Winnie l'ourson.

Biographie

Années de jeunesse

Mark Alan Menn, naquît à Dayton, dans l'Ohio, le 6 avril 1958 (le jour de Pâques en plus). Il passa son enfance dans la même ville, et se développa deux passions très fortes qui l'ont accompagné toute sa vie.[2] D'abord, l'histoire des États-Unis était ce qui l'émerveillait, mais le second intérêt, qui en fera sa raison de vivre, c'est l'animation de Walt Disney.[2] Il raconte que, petit garçon qu'il était, il fut captivé par deux films significatifs : Cendrillon, en raison du charme et de la chaleur de l'histoire et le Dragon Récalcitrant, car il montrait de vrais animateurs au travail et lui a fait comprendre qu'être animateur Disney est quelque chose dont on peut gagner sa vie.[2] Mark a fréquenté un collège communautaire dans l'Ohio avant de déménager en Californie pour s'inscrire au programme de l'art de l'animation dans la California Institute of the Arts en 1978.[2] Dans cette école, il reçoit une instruction, transmise par les anciens animateurs de l'âge d'or du cinéma d'animation, Jack Hannah, Elmer Plummer, Jack Kinney, Thorton Hee, Bob McCrea et Ken O'Connor en autres.[2] Il fait par ailleurs la connaissance de ses futurs collègues : parmi ses camarades de classes, Anthony DeRosa, futur animateur de personnages secondaires, Mark Dindal, futur réalisateur, Brian McIntee, futur graphiste et Joe Ranft futur scénariste.

Premières activités et arrivée chez Mickey

Fin 1980, Mark Henn est embauché par les studios d'animation Disney et commence le programme de formation où il est encadré par Eric Larson, vétéran de l'équipe des Nine Old Men.[2] Parmi les autres personnes qui l'ont aidé durant son apprentissage chez Disney, on trouve Walt Stanchfield, qui lui a appris à dessiner à la manière Disney grâce à ses cours donnés au studio, et Frank Thomas et Ollie Johnston, qui pour sa première année étaient encore au studio en train d'écrire leur livre The Illusion of Life.[2] Le travail de débutant de Henn chez Disney consistait à intercaler un peu d'animation dans l'unité de Glen Keane sur le combat d'ours dans Rox et Rouky à la toute fin de cette production ainsi qu'à intercaler dans les effets visuels sur celle-ci.[2] Mais c'est sa première mission en tant qu'animateur qui allait faire connaître au monde entier son talent et sa compréhension de l'animation Disney : l'animation de Mickey Mouse dans Le Noël de Mickey.[2] Son animation du personnage emblématique est très réconfortante et sincère.[2] C'est sur ce projet qu'il fait également la connaissance de Burny Mattinson.[2]

Après Le Noël de Mickey, il est passé sur Taram et le Chaudron magique, où il a participé pendant une brève période.[2] Bien qu'il n'ait fait que des bobines d'environ cent mètres sur le film, Mark s'est principalement concentré sur l'animation de Gurki lors de sa première apparition dans le film.[2] C'était le personnage le plus large qu'il ait animé dans sa carrière et le jeu d'acteur plus large et plus lâche a éclaté avec la sincérité et le charme de ses autres animations dans la séquence, même si le film était à ce moment-là irrécupérable.[2] Vint ensuite les débuts de Henn en tant qu'animateur et superviseur et le premier de nombreux films où il a réalisé le plus de séquences de tous les autres animateurs, Basil de Baker Street, rebaptisé plus tard Basil, Détective Privé.[2] Dans le film, il s'est essentiellement concentré sur Basil, Dawson et Olivia, tout en faisant Ratigan dans quelques scènes auxquelles il affronte Basil.[2] Le travail de Mark sur Basil est une version plus raffinée de l'animation sincère et axée sur les personnages qu'il a réalisés avec Mickey trois ans plus tôt.[2] Pour s'inspirer, il a observé et dessiné en profondeur les acteurs de Basil et Dawson en train d'enregistrer leurs répliques et de nombreuses poses et attitudes de la séance d'enregistrement sont reprises dans le film final.[2] Un grand contraste : Basil est confiant et courageux tandis que Dawson est prudent et décontracté.[2] Ils sont complètement crédibles et leurs gestes nous donnent vraiment un aperçu de ce qu'ils ressentent, mais de manière subtile et naturelle.

Dans Oliver et Compagnie, Mark Henn a de nouveau été superviseur de l'animation, cette fois-ci sur Oliver et Jenny.[2] C'est un film important, car il marque un changement progressif dans son style au fil des ans.[2] Au lieu d'avoir beaucoup de formes rondes et caricaturales (un peu comme le style de Fred Moore, par exemple), il met l'accent sur les lignes et les poses distinctes et espacées comme dans la plupart de ses premiers travaux.[2] Son style est devenu plus fluide et dessiné d'une manière très légère, mais très puissante à bien des égards, comme le style d'Ollie Johnston.[2] Oliver en particulier a bien utilisé l'un de ces nouveaux composants qui deviendra plus tard essentiel au travail de Mark : l'importance du contact physique, léger et sensible et du toucher entre deux personnages.

Les princesses de la Renaissance

Une sirène de 16 ans, philanthrope

Mark Henn entame son grand rôle de superviseur sur l'animation des princesses durant l'ère au cours de laquelle, les studios Disney connurent une période de gloire avec un retour dans la tradition des Grands Classiques tirés de contes et œuvres littéraires, avec des personnages originaux et mémorables.[2] Pour l'adaptation du conte danois d'Hans Christian Andersen, Mark supervise avec Glen Keane, Ariel, la Petite Sirène.[2] Tandis que Keane attribuait un caractère fort et indépendant à Ariel, Mark présentait sa sirène avec un comportement plus détendu, typique à celui de l'adolescent de 16 ans (âge qu'elle souligne dans le film), avec des problèmes et des émotions que les jeunes gens de cette tranche d'âge éprouvraient.[2] Contrairement à certains cas où deux superviseurs sur un personnage ne fonctionnent pas forcément, cela a en fait ses avantages dans le film puisque les deux sont nécessaires pour que l'histoire fonctionne : Ariel doit être suffisamment suave et crédible en tant qu'adolescente pour qu'elle se connecte avec le public, mais elle doit avoir la force émotionnelle et la maturité non seulement pour rendre crédible qu'elle puisse vraiment tomber amoureuse, mais aussi pour que sa passion et son désir soient suffisamment forts pour que lorsque la transformation se produisait, elle soit très puissante et convaincante.

En termes de style, la fille de Keane est plus attachée et solide en termes d'anatomie et de construction tandis que celle de Henn est un peu plus simpliste, a de plus grands yeux et des cheveux plus pointus.[2] En termes de collaboration, Glen a fait beaucoup plus de supervision tandis que Mark a fait plus de prises de vue.[2] Alors que Keane a passé beaucoup de temps à gérer les scènes les plus puissantes et les plus émotionnelles comme Partir Là-Bas, Henn a animé de nombreuses scènes où Ariel n'a pas de voix, comme celle où elle dîne avec Éric et Grimsby, ainsi que sa première scène au début du film avec Polochon (animée par le grand Barry Temple), la scène touchante où elle voit Éric pour la première fois, la section où elle se demande s'il l'aime ou non, et le baiser final à la fin.

Une étrange demoiselle

En 1989, les studios Disney s'agrandissent avec l'ouverture de locaux annexes, basés cependant de l'autre côté du pays : en Floride.[2] Mark Henn s'installe dans les locaux, situés dans le parc Disney's Hollywood Studios, qui venait d'être inauguré.[2] Dans ce nouvel établissement, il travaille sur Bernard et Bianca au pays des kangourous pour superviser l'animation des deux souris, Bernard et Bianca.[2] Puis, il enchaîne avec La Belle et la Bête, pour superviser avec James Baxter, le personnage de Belle.[2] Parmi les scènes de Henn, on trouve celle où Belle rencontre la Bête pour la première fois, celle où elle bande le bras de la Bête, son exploration dans l'aile l'ouest, la séquence musicale Je ne savais pas, et toute sa scène de mort et de résurrection de la Bête.[2]

Ce qui est intéressant, c’est que même si James supervisait le personnage et était plus important dans la conception, la plupart des arcs narratifs majeurs et des scènes d’action émotionnelle sont réalisés par Mark.[2] C’est un autre bon contraste, car il donne un côté chaleureux et sincère à Belle, tandis que James la rend plus sophistiquée et plus tendue, rendant son personnage crédible et riche.[2] Nous voyons la version sophistiquée au début du film, nous montrant que cette fille est plus âgée et plus indépendante que des héroïnes comme Ariel, mais à travers ces scènes cruciales d’arc narratif, nous commençons à voir son côté doux et sensible nous faisant croire qu’elle pourrait éventuellement tomber amoureuse de la Bête.[2] Henn a également eu recours à un excellent assistant, Dan Gracey, qui a été son bras droit pendant toutes ses années au Florida Studio.

La princesse insoumise d'Agrabah

Henn continue son boulot dans le marathon des princesses avec Jasmine, troisième personnalité royale, et la dulcinée d'Aladdin.[2] Dessinée sur l'intégralité du film, Jasmine est un personnage unique dans le sens où, pour une princesse, elle n'est pas seulement douce et belle, mais elle est aussi très proactive, déterminée, volontaire et agressive.[2] Elle a des émotions fortes et ne laisse pas les autres prendre le contrôle de sa vie si facilement.[2] De plus, Aladdin, le protagoniste masculin, était plus extraverti et intéressant que les précédents protagonistes masculins, ce qui rendait le besoin d'une héroïne tout aussi forte encore plus crucial.[2] Jasmine est également intéressante dans le sens où elle est arabe, ce qui fait d'elle la première princesse Disney qui n'était ni blanche ni européenne.[2] Pour la concevoir, Henn s'est appuyé sur une photo de sa sœur cadette, ainsi que sur la voix de Linda Larkin, actrice choisie pour interpréter Jasmine.

Un choix brillant d’acteur que Henn a fait pour le personnage est qu’il l’a rendue plus contenue dans son jeu que les autres personnages et a communiqué ses sentiments et ses émotions à travers des actions douces et subtiles telles que ses yeux, ses expressions faciales, sa posture et ses démarches, de sorte que ces actions et gestes avaient une signification plus forte.[2] C’était aussi un bon contraste avec la plupart des autres personnages qui étaient plus larges et plus caricaturaux dans l’action ou, dans le cas de Jafar, très réservés.

Du Nouveau Monde à la Chine Impériale

Mark Henn participa à l'animation de Pocahontas, supervisée par Glen Keane.[2] Cependant, ce n’était pas le caractère de Henn et suivre la conception et l’exemple du particulier et phénoménal de Keane était un défi.[2] Cette « petite » mission lui permet de se préparer pour la mission et la princesse suivante, d'un nouveau genre et d'une nouvelle origine.[2] Sur Mulan, la protagoniste qu'est Fa Mulan est sans conteste l’héroïne la plus forte et la plus agressive de tous les films Disney : elle pose même comme un homme et va à l’armée pour que son père aîné n’ait pas à le faire.[2] Dans ce film, il a également animé Fa Zhou, le père de Mulan, et en utilisant les émotions qu’il éprouve envers son père, pour sa fille, il a animé l’une des relations les plus fortes et les plus convaincantes jamais vues dans un film Disney.

Le futur roi de la Terre des Lions

Entre Jasmine et Mulan, Mark Henn a toute fois supervisé l'animation d'un protagoniste, un mignon petit lionceau, destiné un jour à régner sur un royaume, dans le but de succéder à son père et de maintenir l'équilibre dans le grand cycle de la vie.[2] Simba, le héros du Roi lion, était un défi différent pour l'animateur.[2] Au départ, il voulait recevoir la mission de gérer l'équipe d'animation sur Scar, l'oncle de Simba, et antagoniste principal, pour changer de registre.[2] Don Hahn, le producteur, l'a convaincu de rester sur Simba, car tout le film repose sur le lionceau.[2] Du coup, Henn accepte la mission, et laissa Scar entre les mains d'Andreas Deja.[2] Les scènes du jeune Simba sont très importantes pour faire fonctionner le film, parce qu'elles doivent mettre en place les émotions et les situations qui conduisent aux défis et aux insécurités dont il doit faire face dans le reste du film, ainsi que nous faire sympathiser avec le personnage.[2] En tant que jeune lion, Simba a des mouvements plus maladroits et moins fluides qu’il ne le fait en tant qu’adulte, communiquant avec l’auditoire ses insécurités et son désir d’être plus grand.[2] Toutes les scènes de Mark dans le film sont vraiment intuitives : les luttes, les émotions et le désir de devenir puissant de Simba sont des sentiments auxquels nous pouvons nous identifier.[2]

La transition

Après Mulan, Mark a réalisé un court métrage sur une figure folklorique de l'ouest américain, John Henry, l'occasion pour Henn d'œuvrer sur sujet lui faisant rappeler son amour et sa passion pour l’histoire des États-Unis.[2] Bien qu’il ait été initialement destiné à superviser Stitch, protagoniste titulaire de Lilo et Stitch, il est retourné en Californie en 1999 lui rendant impossible de faire partie de l’équipe officielle bien qu’il ait animé la séquence de danse de Hula dans le film d’animation à Burbank.[2] Pendant les quatre années suivantes, Henn a animé quatre personnages issus de l'impopulaire film La ferme se rebelle : Grace la vache, Weasley, Rusty et Pearl (il a terminé le personnage après que Bruce W. Smith ait quitté la production.) Bien qu’il ait animé une tonne de films, son travail n’a pas la richesse de caractère et la chaleur extraordinaire de la plupart de ses œuvres.[2]

Nouvelles princesses et un drôle d'ourson légendaire

Après La ferme se rebelle, Mark Henn a rencontré une autre production difficile : Bienvenue chez les Robinson, son premier film avec une animation réalisée par ordinateur.[2] Bien qu’il ait animé de bonnes scènes du protagoniste Lewis, il a eu des difficultés avec la transition vers l’animation par ordinateur et a trouvé la tâche très difficile.[2] Après ce film, il a été confié à James Baxter Animation où il a animé Giselle, la princesse de Il était une fois dans les premières minutes du film.[2] Cependant, l’animation dessinée à la main a été ravivée pour de bon sur le film la Princesse et la Grenouille et l’affectation de Mark comme animateur superviseur sur Tiana, la première princesse afro-américaine de Disney, s’est avéré être un grand retour pour lui et depuis qu’il a été un leader important dans la maîtrise de l'animation traditionnelle à la main.[2] Dans le film, il a fait une de ses meilleures animations et animé Tiana sous trois formes différentes : petite fille, jeune femme et grenouille.[2] Tiana est une héroïne très forte qui travaille très dur et doit apprendre à travers le film qu’elle a besoin d’avoir du temps pour apprécier et être avec les gens qu’elle aime ainsi que de se donner une pause.[2] Sur le film, l'animateur a esquissé un exemple classique d’une grande relation de caractère et d’une scène d’arc avec des personnages : celle où elle apprend à Naveen à hacher les champignons.[2] Celui-ci montre que le public commence à être un peu plus détendu et pas seulement concentré sur le travail dur.[2] Dans le film suivant, Winnie l’ourson, il a supervisé l’animation du personnage titulaire et Jean-Christophe.[2]

Autres activités et fin de carrière

Mark Henn continue d'œuvrer chez Disney pendant l'ère du Renouveau, avec les films à succès comme la Reine des neiges, Les Nouveaux Héros, Zootopie et Vaiana : La Légende du bout du monde comme animateur en 2D et consultant.[2] En 2023, à l'occasion du 100e anniversaire de la Walt Disney Company, il participa à l'animation du court métrage Il était une fois un studio, dans lequel figurent les princesses qu'il avaient illustrées (Ariel, Belle, Jasmine, Pocahontas, Mulan et Tiana) mais assura l'animation de certaines héroïnes de l'âge d'or de Walt Disney, dessinées autrefois par son prédécesseur, Marc Davis, un illustre artiste de l'équipe des Nine Old Men, spécialiste des protagonistes féminins : Les belles entités sont Cendrillon, Clochette et Blanche-Neige, en autres. Le court métrage, Donald, bricoleur, sorti en 2024, pour célébrer le 90e anniversaire de Donald Duck, est l'ultime travail de Mark Henn au studio aux grandes oreilles. Il se retire définitivement le 23 décembre 2023 après 43 ans d'activités. Il reçoit le titre de Disney Legend le 11 août 2024 lors de la clotûre de l'évènement D23, et il fut entouré des cinq actrices qui ont donné leurs voix à leurs princesses respectives, Jodi Benson (Ariel), Paige O'Hara (Belle), Linda Larkin (Jasmine), Ming-Na Wen (Mulan) et Anika Noni Rose (Tiana).

Filmographie

Année Film Poste(s) Personnage(s)
1983 Le Noël de Mickey Animation Mickey Mouse
1985 Taram et le Chaudron magique Animation de personnages Éloïse, Gurki, et Ritournel
1986 Basil, Détective Privé Supervision de l'animation Basil de Baker Street / David Q. Dawson / Olivia Flaversham
1988 Oliver et Compagnie Supervision de l'animation Oliver et Roublard
1989 La Petite Sirène Animation Ariel
1990 Le Prince et le Pauvre Animation de personnages
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1990 Bernard et Bianca au pays des kangourous Supervision de l'animation Bernard et Miss Bianca
1991 La Belle et la Bête Supervision de l'animation Belle
1992 Aladdin Supervision de l'animation Jasmine
1994 Le Roi lion Supervision de l'animation Simba (forme lionceau)
1995 Pocahontas : une légende indienne Animation Pocahontas
1998 Mulan Supervision de l'animation Mulan / Fa Zhou
2000 John Henry Réalisation
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2000 Kuzco, l'empereur mégalo Animation additionnelle
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2002 Lilo & Stitch Animation en chef Danseuses de Hula
2004 La Ferme se rebelle Supervision de l'animation Grace / M. Wesley / Rusty / Pearl Gesner
2006 Bambi 2 Supervision de l'animation Ronno
2007 Bienvenue chez les Robinson Animation
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2007 Comment brancher son home cinéma Animation
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2007 Il était une fois Animation Giselle
2009 La Princesse et la Grenouille Supervision de l'animation Tiana
2011 Winnie l'Ourson Supervision de l'animation Winnie l'Ourson et Jean-Christophe
2012 Les Mondes de Ralph Chargé de développement visuel supplémentaire
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2013 À cheval ! Animation Pat Hibulaire
2013 La Reine des neiges Animation Anna et Olaf
2013 Dans l'ombre de Mary Animation Clochette
2014 Les Nouveaux Héros Animation traditionnelle en chef
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2016 Zootopie Animation Judy Hopps et Dawn Bellwether (non crédité)
2016 Vaiana : La Légende du bout du monde Animation
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2018 Ralph 2.0 Animation Mickey Mouse
2021 Comment rester à la maison Supervision de l'animation Binge Watching
2022 Zootopie+ Animation Générique d'ouverture
Mickey Mouse : l’histoire d’une souris Animation Mickey en une Minute
Avalonia : L'Étrange Voyage Animation additionnelle en 2D
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Oswald le Lapin Chanceux Animation
/
2023 Il était une fois un studio Animation en 2D Cendrillon, Clochette, Blanche-Neige, Grincheux, Flora, Pâquerette et Pimprenelle
2024 Donald, bricoleur Réalisation / Scénario / Animation
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Galerie

Références

Liens externes


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