Henry Gerbault
Henry Gerbault[1] né le à Châtenay-Malabry et mort le à Roscoff, est un peintre, illustrateur, affichiste et dramaturge français.
Naissance | |
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Décès |
(à 67 ans) Roscoff |
Nom de naissance |
Jean-Louis Armand Henri Gerbault |
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Maître |
Il est, par sa mère, le neveu du poète Sully Prudhomme (1839-1907), dont il fut le légataire universel.
Biographie
modifierHenry Gerbault fréquente l'atelier d'Henri Gervex et celui du sculpteur Paul Dubois à l'École des beaux-arts de Paris, puis il entame une carrière de dessinateur humoristique, après s'être essayé sans succès à la peinture. Il est repéré par des journaux satiriques et bientôt publié par La Vie parisienne, Fantasio, Le Rire, Gil Blas, Le Bon Vivant, Le Frou-frou[2], L'Assiette au beurre, L'Art et la Mode, La Vie moderne, Le Monde illustré, Lecture pour tous, et quelquefois pour L’Illustration, notamment pour les textes d'Étienne Grosclaude.
Ses sujets favoris sont les femmes parisiennes de la Belle Époque, les grincheux, les soldats, les belles-mères, le tout teinté d'ironie légère, de malice et non sans un certain érotisme. Il publia de nombreux albums – dont des bandes dessinées – des affiches, et connut le succès de son vivant.
En 1919, son épouse étant malade, c'est sur les conseils de son médecin qu'il se retire à Roscoff, louant aux époux Séjat, propriétaires de l'hôtel des Bains de Mer, une maison située 14 rue Courbet où il aménage, au premier étage, son atelier. Ce couple sans enfant, s'occupera de ceux du village. Il participe volontiers à la vie locale : c'est lui qui soumet, en 1927, l'idée à la municipalité de réaliser des chars pour la Fête des fleurs, sur le thème des Contes de Perrault. Il meurt en 1930 et repose avec sa femme au cimetière de Roscoff.
Quelques œuvres
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« Souvenirs et regrets - En voilà un qui savait battre une femme ! », Le Charivari (1899).
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« Il est irrespectueux d'ajouter des moustaches au buste de sa bonne grand-mère ». Série La Civilité puérile et honnête, éditée par Ricqlès & Cie.
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« - Bonjour, ma petite. - Bonjour, mon grand. », Les Maîtres Humoristes, (1907).
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« - J'ai assez du métier de lutteur, je voudrais faire autre chose. - Mets-toi nourrice. », Les Maîtres Humoristes (1907).
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« - Quelle toilette sombre! Vous êtes en deuil, chère madame? - Mon mari a perdu sa maîtresse. », Les Maîtres Humoristes, (1907).
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Les financiers exprimant leur joie, paru dans Les Éreintés de la vie[3].
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« Le crabe a du vice - Ah ! c'est vous, le vieux marcheur, qui m'avez pincé les mollets tout à l'heure ! », Les Maîtres Humoristes, (1907).
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« - Les robes se portent très décolletées, cette année, n'est-ce pas, chère madame ? - Les crânes aussi, à ce que je vois, cher monsieur », Les Maîtres Humoristes (1907).
Illustrations
modifier- Fœtus, 19 dessins pour les Nouvelles Chansons du Chat Noir au Ménestrel de Maurice Mac-Nab, Heugel et Cie, 1891[4]
- Broutilles parisiennes , Publications de La Vie Parisienne, 1888
- Spectacles enfantins, texte par Albert Cim, Illustrations par Gerbault et Job, Hachette et Cie, Paris, s.d. (1893)
- Parisiennettes, album de 28 illustrations, Publications de La Vie Parisienne, 1897
- La légende des cycles, illustration du texte d'Étienne Grosclaude, dans L'Illustration du [5]
- Boum… Voilà !, album de 100 dessins en couleurs par Henry Gerbault et préface de Sully Prudhomme, éditions Simonis Empis, Imprimé par Chamerot et Renouard à Paris, vers 1900
- Ach'tez-moi, joli blond!, 100 dessins, préface de Charles Mougel, 1900
- L'ami des enfants, avec Berquin et Louis Tarsot, 1900
- La Belle Hélène, roman d'Auguste Gérome, 1900
- Le Wagon de 3e classe, roman de Jean Drault, éditions Mame, 1902
- Bonjour m'sieurs dames, préface de Paul Guillain, 1903
- " Les Maîtres Humoristes " Henri Gerbault, Société d'Édition et de Publications Librairie Félix Juven, Paris 1907
- " Les Maîtres Humoristes " Henri Gerbault (Deuxième Album), Société d'Édition et de Publications Librairie Félix Juven, Paris, 1909
Estampes
modifier- L’Inquiétude - Amants éternels, 1894, programme pour le Théâtre Libre (saison 1894), lithographie
- Chocolat Carpentier, 1895, affiche, reprise dans Les Maîtres de l'affiche
- La peinture, la danse, la musique, 1903, panneau en couleurs pour la chambre d'une petite fille pas sage, gravure, 27,5 cm × 36 cm
Théâtre
modifier- Ludus Pro Patria, Pantomime, en 1 acte, musique de Paul Marcelles donné le au Théâtre d'Application, 1892
- Les Éreinté de la vie, pantomime en 1 acte de Félicien Champsaur, Paris, E.Dentu, 1888
Expositions
modifier- Trouville, « Rire aux bains de mer », du au , musée Villa Motebello, exposition collective
- Trouville, « Humour à Trouville », 13e édition du au , exposition collective
Iconographie
modifier- John Bauer, Portrait d'Henry Gerbault, 1904, gravure, 27 cm × 17 cm
Notes et références
modifier- Né « Jean-Louis Armand Henri Gerbault ».
- Le Frou-frou, tome 1 et 2, « Table des gravures » sur Gallica.
- archive.org
- Évanghélina Stead, Le Monstre, le Singe et six fœtus, téralogonie et décadence dans l'Europe, Lib. Droz, 2004, p.559/602. p.
- L'Illustration, G, 136.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Notice biographique et trois illustrations sur le site lambiek.net.
- Dr Lefranc de Roscoff, « Gerbault, une célébrité de Roscoff » sur roscoff-quotidien.eu.