position u. La vélarisation, quoique toujours audible, est cependant moins sensible que dans le cas des labiales vélaires ; en effet la position de l’avant de la langue rend impossible un retrait assez considérable pour permettre la production d’une demi-consonne vélaire ; aussi, même devant voyelle d’avant ou mixte d’avant ne se produit-il pas de glide w séparément perceptible.
Les lèvres se règlent quant à l’ouverture sur les phonèmes environnants, avec tendance cependant à être lâches, quoique non arrondies.
t est une occlusive dentale sourde, forte et vélarisée ; t est normalement aspiré sauf dans le cas où il est précédé de s ou χ. Dans ce cas l’on a un ‑t- non perceptiblement aspiré, et prononcé avec une énergie articulatoire moindre.
t se rencontre en contact avec des voyelles ou avec des consonnes vélarisées, même avec s (contrairement à ce qui se passe pour p et k).
tɑ꞉ (tá) « (il) est » ; tɑrəv (tarbh) « taureau » ; tᴀᴜn (tonn) « vague » ; təni꞉ (tanaidhe) « mince » ; tᴀrt (tart) « soif » ; to꞉gʷɩmʹ (tógaim) « je lève » ; tᴜꞏərʹɩmʹ (tuairim) « opinion » ; tɪgʹɩmʹ (tuigim) « je comprends » ; tᴇ̈꞉ᵊs (taos) « pâte » ; tlɑ꞉h (tláth) « aimable » ; tnᴜ꞉hɩrʹɩ (tnúthaire) « vaurien » ; trʌsg̬ə (trosgadh) « jeûner » ; trɑ꞉ⁱgʹ (tráigh) « rivage » ; ən tahɩrʹ (an t‑athair) « le père » ; ᴇ̈꞉ᵊn tɪ꞉mʹ (aon tsuim) « aucune estime ».
sto̤k (stoc) « gros bétail » ; strainʹ (straidhn) « crise (de fureur) » strɑpʷɩrʹɩ (strapaire) « homme grand et robuste » ; stɪrʹɩmʹ (stuirm) « tempête ».
bᴀᴜtə (babhta) « une fois » ; kʹïtᵊrᴜ꞉ntə (ciotrúnta) « querelleur » ; nə kʹì꞉atə (na céadtha) « des centaines » ; plur. de kʹì꞉ad (céad) « cent » ; stɑtəd (stadfad), fut. de stɑdɩmʹ (stadaim) « je m’arrête » ; stɑtəhə (stadtha) « arrêté », participe du même verbe.
kɑt (cat) « chat » ; slɑt (slat) « baguette » ; fo̤lt (folt) « cheveu » (on a aussi fo̤lh, cf. § 90) ; sɑgərt (sagart) « prêtre » ; t non aspiré :