Édouard Rosset-Granger

peintre français

Édouard Rosset-Granger né le à Vincennes et mort le à Paris[1],[2] est un peintre et illustrateur français.

Édouard Rosset-Granger
Édouard Rosset-Granger,
photographie anonyme publiée en 1897.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Paul Édouard Rosset-Granger
Nationalité
Activité
Père
Fratrie
Autres informations
Maître
Genre artistique
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Distinction
signature d'Édouard Rosset-Granger
Signature

Biographie

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Fils naturel d’Édouard Dubufe (1819-1883)[3], Paul Édouard Rosset-Granger est élève d'Alexandre Cabanel, d'Édouard Dubufe et d'Alexis-Joseph Mazerolle à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il est portraitiste, paysagiste, pastelliste, peintre de genre et illustrateur pour la presse et l'édition.

Il expose des sujets mythologiques et des tableaux de genre au Salon des artistes français à partir de 1878, puis au Salon de la Société nationale des beaux-arts. Il obtient des médailles en 1889 et 1900. En 1894, 1897 et 1901, il expose à la Société des amis des arts de Bordeaux.

Rosset-Granger est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [4].

Il participe de 1906 à 1909 à la décoration de l'hôtel de ville de Saint-Mandé avec Guillaume Dubufe (1853-1909), son demi-frère[3], qui fut son condisciple aux Beaux-Arts de Paris.

En 1900, il participe à la décoration de la salle dorée du restaurant Le Train bleu de la gare de Lyon à Paris avec un panneau décoratif représentant Le Lac du Bourget[5].

À la fin du XIXe siècle, Rosset-Granger travaille dans le quartier des Ternes dans un atelier situé 5, rue Émile-Allez[6],[7], remplacé depuis par un immeuble. En , il emménage dans son nouvel atelier situé dans la plaine de Monceaux au 45, avenue de Villiers, qu'il occupe encore en 1906. Il a comme voisin immédiat Guillaume Dubufe, dont l'hôtel particulier est situé au no 43 de la même avenue.

Édouard Rosset-Granger meurt le à son domicile parisien au 17, avenue Gourgaud. La messe des funérailles est célébrée quatre jours plus tard à l'église Saint-François-de-Sales de Paris. Il est inhumé à Paris au cimetière des Batignolles, 11e division[8].

Œuvres

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Œuvres dans les collections publiques

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Œuvres exposées au Salon

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  • Salon des artistes français :
    • 1881 : Éros, huile sur toile[13] ;
    • 1886 : Les Hiérodules, huile sur toile ;
    • 1887 : La Cueillette des figues à Capri, huile sur toile ;
  • Salon de la Société nationale des beaux-arts :
    • 1890 : Cache-cache, huile sur toile ;
    • 1895 : L'Espérance, huile sur toile[14] ;
    • 1896 : Le Berceau, huile sur toile ; La Souvenance, huile sur toile ; Portrait de Mme R. D., huile sur toile ; Lassitude, huile sur toile ; Tête de jeune paysanne, huile sur toile ; un portrait sur panneau ;
    • 1906 : Portrait de Mt G.S., huile sur toile ; À l'Aube, huile sur toile ;
    • 1908 : Portrait du peintre Alfred Pierre Agache, huile sur toile ;
    • 1909 : Le Soir de la vie ; Les Noces d'or, huile sur toile ;
    • 1910 : L'Arrivée au château, huile sur toile ;
    • 1911 : Portrait de Mme M. P…, huile sur toile ;
    • 1912 : Portrait, étude, huile sur toile ;
    • 1914 : Isabeau, huile sur toile.

Illustrations

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  • Illustrations publiées dans la revue Les Lettres et les Arts des et .
  • Gil Blas,  : Étude, 28 × 39 cm.
  • Illustrations pour Le Docteur Modeste, d'Henri Laujol (pseudonyme d'Henry Roujon).

Estampes d'après Rosset-Granger

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  • Jetsam, 1893, gravure de Paul Victor Avril d'après un dessin de Rosset-Granger.
  • Jeune fille à la chasse aux papillons (Girl Chasing Butterfly), 1893, gravure d'après le tableau de Rosset-Granger, 14 × 19 cm.
  • Les Hiérodules, gravure d'après le tableau de Rosset-Granger dans un ouvrage imprimé[Lequel ?], p. 38.

Expositions

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Récompenses

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Notes et références

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  1. À son domicile, no 17 avenue Gourgaud.
  2. « Paul Édouard Rosset-Granger, peintre (1853–1934) », sur rossetgranger.wordpress.com.
  3. a et b « Édouard Rosset-Granger. Éros », notice sur galerie-leserbon.fr (en ligne).
  4. Base Léonore.
  5. Vingt six autres peintres participèrent à ce chantier.
  6. Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs…, Paris, E. Flammarion, 1897, p. 331.
  7. Numérotation de l'époque.
  8. « Paul Édouard Rosset-Granger », sur Paul Édouard Rosset-Granger (consulté le ).
  9. culture.gouv.fr.
  10. culture.gouv.fr.
  11. « Charmeuse », notice no 06070002055, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. a et b « Sélection d'œuvres diverse d'Édouard Rosset-Granger… » (consulté le ).
  13. culture.gouv.fr.
  14. culture.gouv.fr.

Annexes

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Bibliographie

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  • Dictionnaire Bénézit, Paris, Gründ, 1999.
  • Collectif, Le Train Bleu, Paris, Éd. Presse Lois Unis Service, 1990, 114 p. (ISBN 2908557010).
  • Sabrina da Conceiçao et Georges Barthe, Gypseries, Association pour la valorisation du gypse et du plâtre, Creaphis Éd., 2005, p. 192 (ISBN 2913610587).
  • (en) The New-York Times, .
  • Documentation du musée d'Orsay.

Liens externes

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