Élections présidentielles en Nouvelle-Calédonie

Les électeurs de Nouvelle-Calédonie ont participé à toutes les élections présidentielles françaises au suffrage universel direct depuis 1965.

Les électeurs calédoniens ont toujours eu une tendance gaulliste, ou tout du moins de droite, à l'exception de l'élection de 1974, à laquelle François Mitterrand fut vainqueur en voix sur le territoire, au premier et au second tour.

En gras sont indiqués les vainqueurs au niveau national du premier puis du second tour.

Premier tour ()

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Second tour ()

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Premier tour ()

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Second tour ()

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Premier tour ()

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Second tour ()

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Premier tour ()

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Second tour ()

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La Nouvelle-Calédonie est l'un des thèmes majeurs de campagne des candidats à la présidentielle, notamment des deux principaux : le Premier ministre Jacques Chirac et le président sortant François Mitterrand, du fait des Evénements et surtout de la prise d'otages d'Ouvéa qui débute deux jours avant le premier tour, le , et se termine violemment trois jours avant le second tour le .

Premier tour ()

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L'appel à l'abstention du FLNKS a particulièrement été suivi parmi les Kanaks. Le contexte de la prise d'otage fait que l'électorat anti-indépendantiste, seul à voter, plébiscite largement Jacques Chirac, tandis que François Mitterrand obtient un score particulièrement faible.

Second tour ()

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Après l'électrochoc de la prise d'otages à Ouvéa et de leur libération entre les deux tours, les votants néo-calédoniens, encore une fois essentiellement loyalistes, s'expriment massivement en faveur de Jacques Chirac.

Encore une fois l'abstention est assez forte au sein du monde mélanésien, la participation n'atteignant pas 40 % en Province Nord, et cela même si cette fois-ci une partie du camp indépendantiste (et surtout l'UC) a appelé à voter pour Lionel Jospin. Le RPCR quant-à-lui se divise sur le choix du candidat de droite à soutenir : son leader Jacques Lafleur, pourtant ami de longue date de Jacques Chirac, appelle à voter pour Édouard Balladur. Une majorité du mouvement reste toutefois fidèle au président du RPR, et certains d'entre eux, emmenés par Didier Leroux, décident de partir en créant le parti « Une Nouvelle-Calédonie pour Tous ».

Premier tour ()

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Second tour ()

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Les différents mouvements indépendantistes (FLNKS, FCCI, LKS, les partisans de Richard Kaloï) appellent cette fois tous à voter pour Lionel Jospin, tandis que l'essentiel du camp loyaliste choisit Jacques Chirac (à l'exception de la section locale du FN qui soutient bien sûr Jean-Marie Le Pen, mais aussi Didier Leroux, et une minorité de son parti Alliance, qui a rejoint l'UDF et donc appelle à voter pour François Bayrou). Le socialiste Louis Le Pensec et le président chiraquien du Sénat Christian Poncelet sont tous les deux venus sur le territoire pour faire campagne au nom de leurs candidats respectifs.

Premier tour ()

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Inscrits : 126 985 Abstention : 64 434 (50,7 %) Exprimés : 60 951 (48 %)

Second tour ()

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Comme dans toute la France, des manifestations contre le candidat d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen ont été organisées en Nouvelle-Calédonie, notamment le 25 avril à Nouméa où environ mille personnes ont défilé dans les rues du centre-ville[1]. Toutefois, les partis de la gauche indépendantiste, et en premier lieu le FLNKS, ont pour la plupart appelé à l'abstention.

L'essentiel du monde anti-indépendantiste (le Rassemblement-UMP évidemment, mais aussi une grande majorité des membres de l'Avenir ensemble qui sont membres de l'UMP, ainsi que le RPC après avoir au départ soutenu la candidature de Nicolas Dupont-Aignan, qui ne s'est pas faite) soutient la candidature de Nicolas Sarkozy. Seule une petite partie de l'Avenir ensemble, derrière Didier Leroux et Pascal Vittori, fait campagne pour François Bayrou. Les sections locales du FN et du MPF soutiennent leurs candidats respectifs, à savoir Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers.

De l'autre côté, le camp indépendantiste se mobilise massivement pour Ségolène Royal : outre la fédération locale du PS, toutes les composantes du FLNKS (Palika, UC, RDO et UPM) appellent officiellement à voter pour elle, comme le LKS.

Le syndicat radical et controversé USTKE fait campagne pour José Bové qui se rend à plusieurs reprises sur le territoire.

Premier tour ()

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Second tour ()

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  • Inscrits : 146 037
  • Abstention : 46 553 (31,88 %)
  • Exprimés : 97 538 (66,79 %)
  • Nicolas Sarkozy : 61 337 (62,89 %, vainqueur sur le plan national)
  • Ségolène Royal : 36 201 (37,11 %)

Prises de positions des partis politiques locaux

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Pour le premier tour

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Pour le deuxième tour

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Premier tour ()

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Second tour ()

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Prises de positions des personnalités ou partis politiques locaux

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Pour les primaires

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De la droite et du centre
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Pour le second tour, tous les soutiens locaux de Nicolas Sarkozy, à commencer par Pierre Frogier et Sonia Backès, tout comme Cynthia Ligeard, se rangent derrière François Fillon.

Ce sont 48 bureaux de vote qui sont ouverts en Nouvelle-Calédonie, mais la participation se révèle faible au premier tour le , avec seulement 7 146 électeurs s'étant déplacés (soit 5,05 % des inscrits)[2]. Et cette participation est à peine plus élevée au second tour le , avec 7 957 votants (5,62 % des inscrits)[3] :

Résultats en Nouvelle-Calédonie (48 bureaux de vote)[2],[3]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Nicolas Sarkozy (Éliminé nationalement au 1er tour) LR 2 740 38,34
François Fillon (Vainqueur nationalement) LR 2 210 30,93 6 141 77,6
Alain Juppé LR 1 810 25,33 1 773 22,4
Bruno Le Maire LR 160 2,24
Nathalie Kosciusko-Morizet LR 132 1,85
Jean-Frédéric Poisson PCD 43 0,6
Jean-François Copé LR 22 0,31
 
Votants 7 146 100,00 7 957 100,00
Exprimés 7 117 99,59 7 914 99,46
Blancs et nuls 29 0,41 43 0,54
De la gauche (primaire citoyenne)
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La primaire citoyenne du PS et de ses alliés des 22 et est organisée en Nouvelle-Calédonie conjointement par les Progressistes (nouveau nom de la section locale du PS, non-indépendantiste) et le Palika (indépendantiste)[4]. Le Palika a pour sa part officiellement apporté son soutien à Manuel Valls[5], pour les deux tours du scrutin.

Ce sont 27 bureaux de vote qui sont ouverts en Nouvelle-Calédonie, mais la participation se révèle encore plus faible que pour la primaire de la droite et du centre au premier tour le , avec seulement 1 421 électeurs s'étant déplacés (soit 0,84 % des inscrits)[6]. Et cette participation est à peine plus élevée au second tour le , avec 2 365 votants (1,31 % des inscrits) :

Résultats en Nouvelle-Calédonie (27 bureaux de vote)[6]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Manuel Valls (Éliminé nationalement au 2e tour) PS 1 051 75,94 1 991 84,8
Benoît Hamon (Vainqueur nationalement) PS 145 10,48 357 15,2
Arnaud Montebourg PS 82 5,92
Vincent Peillon PS 35 2,53
Sylvia Pinel PRG 32 2,31
François de Rugy PE 25 1,81
Jean-Luc Bennahmias FD 14 1,01
 
Votants 1 421 100,00 2 365 100,00
Exprimés 1 384 97,4 2 348 99,28
Blancs et nuls 37 2,6 17 0,72

Soutiens locaux pour le premier tour

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Soutiens locaux pour le deuxième tour

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Premier tour ()

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Second tour ()

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Premier tour ()

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  • Inscrits : 218 931
  • Abstention : 145 814 (66, 65 %)
  • Exprimés : 70 500 (32,22 %)
  • Blancs: 1 758 (0,80 %)
  • Nuls: 709 (0,32 %)
  • Emmanuel Macron : 28 561 (40,51 %)
  • Marine Le Pen : 13 273 (18,83 %)
  • Jean-Luc Mélenchon : 9 711 (13,77%)
  • Eric Zemmour : 6 435 (9,13 %)
  • Valérie Pécresse : 4 144 (5,88 %)
  • Nicolas Dupont-Aignan : 2 697 (3,83 %)
  • Yannick Jadot : 2161 (3,07 %)
  • Jean Lassalle : 1 031 (1,46 %)
  • Anne Hidalgo : 963 (1,37 %)
  • Nathalie Arthaud 565 (0,8 %)
  • Philippe Poutou : 560 (0,79 %)
  • Fabien Roussel : 399 (0,57 %)


Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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