Émile Chautard

acteur français

Émile Chautard, né le à Paris et mort le à Los Angeles est un acteur et réalisateur américain d'origine française. Après avoir travaillé comme comédien et metteur en scène durant une quinzaine d'années à Paris, il a émigré aux États-Unis où il a réalisé une quarantaine de films avant de se limiter à sa carrière d'acteur.

Émile Chautard
Émile Chautard en août 1919
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
Los AngelesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Émile Pierre Joseph ChautardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
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Biographie

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Émile Pierre Joseph Chautard est né le à Paris (15e arrondissement) de Joseph Thomas Chautard, artiste peintre, et Henriette Thérèsé Séguin[1]. Le , il épouse à Paris (15e arrondissement) Victorine Marguerite Louise[1].

Il débute comme comédien au théâtre de l'Odéon à la fin du XIXe siècle, puis metteur en scène de théâtre. Chautard n'aborde le cinéma qu'en 1910 avec Victorin Jasset pour Eugénie Grandet (d'après le roman de Balzac) puis pour César Birotteau en 1911. Il participe à l'aventure du « film artistique », étant le metteur en scène principal et le directeur artistique de l'Association des comédiens et auteurs dramatiques (ACAD) (au sein de la société Éclair), réalisant par exemple : Le Mystère de la chambre jaune d'après Gaston Leroux (1913) et L'Aiglon (en) d'après Edmond Rostand (1913) ; il y joue le rôle de Napoléon Bonaparte.

Il émigre en 1914 aux États-Unis, où il réalise une quarantaine de films, dont une œuvre de prestige en 1923 : Daytime Wives (en).

À partir de 1925, il est exclusivement acteur, jouant dans des rôles très variés : importants comme celui du père Goriot dans une adaptation d'E. Mason Hopper titrée Le Père Goriot (1926), ou secondaires, comme celui d'un général français dans Cœurs brûlés de Josef von Sternberg (1930), où il n'est même pas crédité. Il apparaît également – toujours dans un rôle d'officier français – dans Shanghaï Express du même Josef von Sternberg en 1932[2].

Émile Chautard décède le à Westwood (Los Angeles)[3]. Il est inhumé à Los Angeles dans le cimetière Hollywood Forever[3].

Filmographie partielle

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Elle compte une centaine de films comme réalisateur, une soixantaine comme acteur et une vingtaine comme scénariste.

Comme réalisateur

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La Dame de Monsoreau (1913)

Comme acteur

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Théâtre

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Notes et références

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  1. a et b Archives de Paris, acte de naissance n°1458 dressé au 15e arrondissement de Paris le 10/09/1864, vue 13 / 31.
  2. Christian Viviani dans : Dictionnaire du cinéma, Larousse, 1986, p. 115.
  3. a et b « Émile Chautard », sur findagrave.com (consulté le ).
  4. a b c d e et f François Rivière et Gabrielle Wittkop Grand guignol éd. Henri Veyrier 1990
  5. « L'Auberge sanglante », sur IMDb (consulté le )
  6. « La Dame de Monsoreau, d'Émile Chautard », sur Centre National du Cinéma

Liens externes

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  NODES
Association 1
INTERN 1
Note 2