1254 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1254
Cet article présente les faits marquants de l'année 1254 en santé et médecine.
Chronologies
1251 1252 1253 1254 1255 1256 1257 Décennies : 1220 1230 1240 1250 1260 1270 1280 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1251 - 1252 - 1253 - 1254 - 1255 - 1256 - 1257 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1220 - 1230 - 1240 - 1250 - 1260 - 1270 - 1280 |
Événements
modifier- Le synode d'Albi, après celui tenu à Béziers en 1246, rappelle que le droit canonique interdit rigoureusement aux chrétiens de se faire soigner par un médecin juif, prohibition généralement ignorée[1].
- Fondation de la maison-Dieu du Bourgneuf à Beaune[2].
- Fondation à Arles d'un hôpital que son fondateur, Rostang de Bions, « confie aux soins de ses plus proches descendants et qui passera au siècle suivant sous le contrôle du chapitre de la cathédrale[3] ».
- Fondation du Großes Heiliges Kreuz (de) (« grand hôpital Sainte-Croix ») à Goslar en Allemagne[4].
- À la mort de Conrad IV, roi de Germanie, Manfred, fils naturel de Frédéric, est accusé « sans doute à tort » de l'avoir fait empoisonner par son médecin, Jean Maurus de Salerne, avec de la poudre de diamant mêlée de scammonée[5].
- 1254-1256 : dans son Commentaire sur les Sentences de Pierre Lombard[6], Thomas d'Aquin qualifie la lèpre de « maladie contagieuse » (morbus contagiosus), et ce, « dans un contexte où il ne s'agit pas seulement de contagion au sens moral, mais bien, aussi, de la transmission d'une maladie[7] ».
Personnalités
modifier- Fl. Cantorinus, médecin au service de Pierre d'Aigueblanche, évêque de Hereford en Angleterre[8].
- Fl. Pierre de Sonbrenun, médecin mentionné à Bayel, en Champagne[8].
- Fl. Pierre, barbier au service de Simon de Montfort, propriétaire à La Réole, en Guyenne[9].
- Fl. Pierre Canalis, barbier, mentionné à Fanjeaux, près de Carcassonne[9].
Bibliographie
modifier- Valeria Montaldi (trad. Samuel Sfez), La Rebelle [« La ribelle »], Paris, Pygmalion, , 456 p. (ISBN 978-2-7564-0814-9, présentation en ligne).Roman historique dont l'héroïne exerce la médecine à l'Hôtel-Dieu de Paris et dont le récit commence en février 1254.
Références
modifier- (en) Norman Roth (dir.), Medieval Jewish Civilization : An Encyclopedia, New York et Londres, Routledge, , 702 p. (ISBN 0-415-93712-4, lire en ligne), p. 441.
- Antoine-Louis Gandelot, Histoire de la ville de Beaune et de ses antiquités, Dijon, Louis-Nicolas Frantin, , 344 p., 1 vol. in-4° (lire en ligne), p. 73.
- (en) James William Brodman, Charity and Religion in Medieval Europe, Washington, The Catholic University of America Press, , 318 p. (ISBN 978-0-8132-1580-8, lire en ligne), p. 71.
- (en) « Great Holy Cross », Sightseeing, sur le site officiel de la ville de Goslar, s. d. [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2019)].
- Louis-Mayeul Chaudon, Nouveau Dictionnaire historique, t. 3 : Ca-Co, Lyon, Bruyset aîné, 1804 (an xii), 644 p. (lire en ligne), p. 578, col. 2.
- Scriptum super Sententias, IV, d. 32 q. 1 a. 1 arg. 4.
- Aurélien Robert, « Contagion morale et transmission des maladies : Histoire d'un chiasme (XIIIe – XIXe siècle) », Tracés, no 21 « Contagions », , p. 41-60, § 6 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer, Guy Beaujouan (éd.) et Danielle Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Cantorinus », p. 52, « Pierre de Sonbrenun », p. 243.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes Études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre », p. 605, « Pierre Canalis », p. 622.