18e régiment de chasseurs parachutistes

Le 18e régiment de chasseurs parachutistes ou 18e RCP est un régiment parachutiste de l'armée de terre française héritier du 18e RI qui participa à la guerre d'Algérie. Il fut dissous le à l'issue du putsch des généraux.

18e régiment de chasseurs parachutistes
Image illustrative de l’article 18e régiment de chasseurs parachutistes
Insigne régimentaire du 18e RCP

Création 1950
Dissolution 1961
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
infanterie parachutistes.
Fait partie de 25e division parachutiste
Garnison Bayonne
Ancienne dénomination 18e RI
18e BIAP-BIP
18e BCP
18e RIPC
18e RCP
Devise Brave 18e je te connais, l'ennemi ne tient pas devant toi
Inscriptions
sur l’emblème
Rivoli 1797
Austerlitz 1805
La Moskowa 1812
Sébastopol 1855
Les deux-Morins 1914
L'Aisne 1917
L'Avre 1918
Vauxaillon 1918
AFN 1952-1962
Anniversaire Saint Michel (29 septembre)
Guerres Guerre d'Algérie
Fourragères aux couleurs de la Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918 quatre palmes
Croix de guerre 1939-1945
une palme
Médaille d'or de la Ville de Milan

Création et différentes dénominations

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  •  : 18e Bataillon d'Infanterie Aéroportée
  •  : 18e B.I. Parachutiste de Choc.
  •  : 18e Bataillon Parachutiste de Choc
  •  : il devient le 1er bataillon du 18e RIPC (régiment d'infanterie parachutiste de choc), basé à Pau.
  •  : formation du 18e RCP (18e régiment de chasseurs parachutistes) à partir du II/18e RIPC[1].
  •  : dissolution[2].

Historique des garnisons, campagnes et batailles

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Après guerre

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Le , le 18e BI de Pau passe sous les ordres du CETAP[3] et devient ainsi parachutiste. Il est destiné à intégrer la 43e demi-brigade au sein du GAP 3 de la 25e DAP[4].

Le , dans le cadre de la création de la 25e DIAP[5], le 18e RIPC (18e régiment d'infanterie parachutiste de choc) est formé à partir du 18e BIP qui devient l'un de ses bataillons. Le régiment comprend alors un bataillon de commandement à 3 compagnies (commandement, antichar et mortiers lourds) et deux bataillons de combat[6].

Mis en alerte en , trois bataillons du 18e RIPC arrivent en Algérie en novembre et décembre[7].

Le 18e RIPC est dissous le et donne naissance à deux nouveaux régiments destinés à la 25e DP. Ainsi, le , les IIe et IVe bataillons du 18e RIPC deviennent respectivement les 18e et 9e RCP (régiment de chasseurs parachutistes)[8].

Impliqué dans le putsch des généraux, le 18e RCP est dissous le [9].

Traditions

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Brave 18e je te connais, l'ennemi ne tient pas devant toi.

Insigne

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Drapeau

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Le 18e RCP a hérité du drapeau du 18e RI, qui lui a été remis le , sur la place de la concorde, par le général de Gaulle ; il a été en service au corps du au , date de la dissolution du 18e RCP.

Actuellement conservé au musée du souvenir des écoles de Saint Cyr Coëtquidan, il est considéré comme pièce de musée et ne devra plus en sortir, même pour des manifestations exceptionnelles.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10]:

 

Décorations

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La cravate de son drapeau porte la Croix de guerre 1914-1918, la Croix de guerre 1939-1945 et la Médaille d'or de Milan.

Sa fourragère est aux couleurs du ruban de la Médaille militaire[11].

Chefs de corps

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18e BIP
  • 1948 : chef de bataillon Gentgen
18e RIPC
18e RCP

Notes et références

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  1. In Histoires des parachutistes français, page 523.
  2. Musée des parachutistes à Pau (Pyrénées-Atlantiques) "Camp d'Astra".
  3. Le CETAP est le centre école des troupes aéroportées qui deviendra l'ETAP (école des troupes aéroportées) le 1er juin 1947.
  4. Le GAP 3, pour groupement aéroporté n°3, est créé le 16 avril 1947. Installé en 5e région militaire, il est commandé par le colonel Faure et doit comprendre à terme le 18e BIP, le III/2e RCP et le 5e BPIC. In Histoire des parachutistes français, pages 114 et 115
  5. Il s'agit d'une nouvelle division d'infanterie aéroportée, car la 25e DAP et le GAP 3 ont respectivement été dissous en 1948 et 1949, In Histoire des parachutistes français, pages 166.
  6. In Histoire des parachutistes français, page 284.
  7. In Histoire des parachutistes français, page 438.
  8. In Histoire des parachutistes français, pages 495 et 523.
  9. In Histoire des parachutistes français, page 525.
  10. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
  11. [1]
  12. In Histoire des parachutistes français, page 523

Sources et bibliographie

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  • Collectif, Histoire des parachutistes français Tomes 1 et 2, éditions Société de production littéraire, 1975
  • Baltzer J et Micheletti E, Insignes et brevets parachutistes de l'armée française, éditions Histoire et collections, 2001, (ISBN 2 913 903 118)
  • Parvulesco, Les paras l'honneur de servir, éditions ETAI, 2006, (ISBN 2-7268-9452-6)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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  NODES
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