Aéroport international de Bâle-Mulhouse

aéroport international en France, desservant Mulhouse près des frontières suisses et allemandes, ainsi que Bâle en Suisse et Fribourg en Allemagne

L'aéroport international de Bâle-Mulhouse, de son nom commercial EuroAirport Basel-Mulhouse-Freiburg (code IATA : BSL / MLH / EAP • code OACI : LFSB)[1], est un aéroport international franco-suisse situé en territoire français, sur les communes alsaciennes de Saint-Louis, Hésingue et Blotzheim, près du tripoint entre la France, la Suisse, et l'Allemagne.

Bâle-Mulhouse
EuroAirport Basel-Mulhouse-Freiburg
Image illustrative de l’article Aéroport international de Bâle-Mulhouse
L'EuroAirport vu du haut
Aéroport international de Bâle-Mulhouse Aéroport international de Bâle-Mulhouse
Localisation
Pays Drapeau de la France France et Drapeau de la Suisse Suisse
Région Grand Est
Département Haut-Rhin
Ville Bâle (Suisse)
Mulhouse (France)
Fribourg (Allemagne)
Date d'ouverture 8 mai 1946
Coordonnées 47° 35′ 59″ nord, 7° 31′ 54″ est
Superficie + de 450 ha
Altitude 270 m (885 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA BSL, MLH (EAP)
Code OACI LFSB
Nom cartographique Bâle Mulhouse
Type d'aéroport Aéroport international
Gestionnaire EuroAirport Basel-Mulhouse-Freiburg
Site web aéroport Consulter
Pistes
Direction Longueur Surface
15/33 3 900 m (12 795 ft) béton
26/08 1 820 m (5 971 ft) béton

Carte

Desservant la RegioTriRhena, dont font partie Bâle, Mulhouse et Fribourg-en-Brisgau, il est le seul aéroport au monde « binational », impliquant une partie suisse et une partie française.

Avec plus de 8 millions de passagers en 2023, c'est l'aéroport le plus important du Grand Est, le sixième aéroport français, et le troisième des trois aéroports nationaux de Suisse après Zurich et Genève[2] (90 % des vols passagers au départ ou à l'arrivée de l'aéroport circulent sous droits de trafic suisse, pour le fret, ce chiffre représente 99 %[3]).

Principale base de la compagnie TUI fly et la deuxième plus grande d'EasyJet Switzerland, après Genève, il dessert essentiellement l'Europe et le bassin méditerranéen, et quelques autres destinations internationales[4].

Histoire

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Genèse du projet et construction

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Dans les années 1930, il apparaît aux autorités suisses que l'aérodrome de Bâle-Sternenfeld devient trop petit en raison de la hausse du trafic aérien et l'apparition d'appareils plus gros[5]. Il est alors envisagé de construire un aéroport à cheval sur la frontière franco-suisse, sur les communes d'Allschwil en Suisse et Bourgfelden[6] en France, mais le projet est abandonné en raison de la Seconde Guerre mondiale[5]. Dès le conflit terminé, la France réserve l'emprise actuelle de l'aéroport, à charge de la Suisse de construire les infrastructures[5]. Les travaux débutent avant la signature de l'accord et après deux mois, l'aéroport est inauguré le . Entre-temps, le premier appareil se pose sur les pistes le 2 mai. La Convention internationale est finalement signée à Berne le [7].

Des travaux d'agrandissement sont entrepris, notamment avec la construction de la route douanière en 1952, la construction de bâtiments de maintenance aéronautique en 1966, du terminal (pour 1 million de passagers par an[5]), de hangars et de bâtiments de fret en 1970 et l'extension de la piste principale à 3 900 mètres de longueur pour accueillir les gros porteurs[5] en 1978[3]. La piste est-ouest, quant à elle, est allongée de 200 mètres en 2001[3].

EuroAirport

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L'aéroport a reçu l'appellation commerciale « EuroAirport Basel-Mulhouse-Freiburg » en 1987[5]. Le terminal passager a été réaménagé en 1990, la construction d'une jetée en Y a débuté en 1999. Le terminal passager nord (partie française) a été inauguré en 2002, le terminal passager sud (partie suisse) en 2005. La partie ancienne et centrale du terminal a été réaménagée en 2013, et le hall 2 dans la partie française a été rénové en 2011[5].

La numérotation des pistes est modifiée le 25 septembre 2008 : la dénomination technique de la piste principale (piste Nord/Sud 16/34) devient la piste 15/33, la nouvelle désignation prenant en compte les nouvelles valeurs de la déclinaison magnétique transmises aux aérodromes français par le Service d’Information Aéronautique (SIA)[8].

Du 17 avril 2010 à minuit au 20 avril 2010 à huit heures, l'aéroport est contraint de fermer, tout comme la quasi-totalité des aéroports européens, en raison du passage d'un nuage de cendre volcanique émis par le volcan islandais Eyjafjöll.

En avril 2011, l'aéroport est le théâtre d'un fait divers avec le meurtre à la machette d'un contrôleur aérien alors qu'il allait prendre son poste dans la tour de contrôle. Un suspect, Karim Ouali, également contrôleur aérien à Bâle-Mulhouse, est rapidement identifié et activement recherché par les polices allemande, française et suisse[9]. En 2019, il est repéré à Hong Kong[10].

Depuis la fermeture de la liaison entre Strasbourg-Entzheim et Orly le 26 mars 2016[11] (Entzheim-CDG était fermé depuis avril 2013) et la fin du trafic commercial à Colmar-Houssen, l'Euroairport assure les dernières liaisons aériennes directes entre l'Alsace et Paris, en desservant l'aéroport CDG. Ces dernières sont en augmentation de 6 % par rapport à 2014[12], concurrençant le TGV.

 
Au premier plan le secteur suisse, à l'arrière-plan le secteur français avec des véhicules de la police française.
 
Véhicules du Corps des gardes-frontière à la limite des deux secteurs.

L'EuroAirport est un établissement public franco-suisse. Son conseil d'administration est composé de huit membres français, huit membres suisses[C 1] et deux représentants allemands, à titre consultatif[13]. Le directeur de l'aéroport est suisse et son directeur-adjoint français[3]. L'aéroport de Bâle-Mulhouse est binational dans son fonctionnement et son statut[C 2] bien qu'il soit intégralement situé en territoire français[C 3] (à noter que cet aéroport est unique au monde par ce statut)[14],[15]. Ainsi, la législation française s'applique en théorie en totalité à l'aéroport, mais en pratique, c'est surtout l'esprit bi-national qui domine depuis les années 1950[C 4], la moitié du site étant sous administration des douanes suisses[C 5]. Dans cette zone, les autorités françaises concèdent à la douane suisse le contrôle des personnes et des marchandises[C 5]. Ce dispositif, couplé à une route clôturée reliant directement cette zone à la Suisse (route dite douanière) et totalement déconnectée du réseau routier français[C 6], permet aux personnes transitant par l'aéroport en destination ou en provenance de la Suisse de ne pas être soumis à un double contrôle douanier, français et suisse, mais uniquement suisse[C 5],[16]. Une situation semblable, mais inverse, existe à Genève, où une route douanière permet aux voyageurs français d’accéder directement à l'aéroport suisse[17],[18].

En 2011, les Dérogations au régime français de la sécurité sociale (11-12 avril 1961)[19] de la convention franco-suisse signée en 1949 qui stipule que le droit du travail applicable au salarié soit celui de l'employeur en fonction de sa nationalité (suisse ou française) est remise en cause à la suite d'un arrêt de la cour de cassation française[20] qui a rejeté le pourvoi d'un employeur suisse voulant se prévaloir du droit suisse dans une affaire de licenciement. Début juillet 2011, Philippe Richert, nouvellement nommé ministre des collectivités territoriales, propose l'établissement d'une convention de site pour les entreprises de la zone douanière suisse[21], devant remplacer la Dérogations au régime français de la sécurité sociale signé par les deux pays en 1961. Cette proposition, qui remet unilatéralement en question le traité de 1961, doit cependant encore être proposée aux autorités suisses.

En 2014, les autorités françaises et suisses ont repris les négociations en vue de modifier les stipulations de la convention de 1949 en matière de fiscalité applicable aux entreprises de la plate-forme aéroportuaire en appliquant une fiscalité française à toutes les sociétés de l'aéroport, ce qui constituerait la fin du statut binational de Bâle-Mulhouse. En 2014, 80 % du chiffre d'affaires de l'aéroport est généré par des sociétés suisses[22]. Face à la réaction des autorités suisses, des sociétés et des compagnies opérant dans la partie suisse de l'aéroport comme EasyJet Switzerland, l'opérateur majoritaire sur l'aéroport[23],[24] face à une possible application étendue de la fiscalité française - l'aéroport se situant intégralement sur le territoire français -, cette question figure à l'ordre du jour de la rencontre du 30 octobre 2014 entre le président de la République française, François Hollande, et le président de la Confédération suisse, Didier Burkhalter. Dans une lettre adressée au Conseil régional d'Alsace, le premier ministre, Manuel Valls, a confirmé que l'objet de la négociation est de stabiliser le régime fiscal applicable aux entreprises (à grandes majorités suisses) de l'aéroport et « qui constitue une infrastructure essentielle et qui représente un bassin d’emploi important en Alsace »[25].

Selon le rapport annuel 2017 d'EuroAirport, 65 entreprises opéraient dans le secteur douanier suisse de l’aéroport et comptaient 4 644 employés. Les entreprises implantées dans le secteur douanier français étaient au nombre de 57 et employaient 1 275 personnes. Enfin, l’administration binationale de l’EuroAirport employait 374 personnes[26].

Accord fiscal du 23 mars 2017

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Le ministère de l'Économie et des Finances français a remis en cause de manière unilatérale le volet fiscal de la Convention de 1949 en exigeant plus d’impôts à partir du en vertu du principe de la territorialité. À la suite de la levée de boucliers des élus alsaciens et bâlois, un compromis a commencé à s’esquisser, lors des rencontres du président français Hollande avec le président de la Confédération, Didier Burkhalter à l’Élysée en octobre 2014, puis Simonetta Sommaruga à Berne en avril 2015. Il a alors été admis, entre autres, que le bénéfice et l’impôt sur les bénéfices seraient répartis à parts égales et que le taux de 8 % de la TVA suisse resterait appliqué dans la partie suisse de l’aéroport (20 % de TVA en France). À partir du 1er avril 2016, une redevance de 2 euros du côté suisse et de 4,40 euros du côté français est levée pour les prestations des contrôleurs aériens. Quant à la fiscalité directe des soixante entreprises suisses présentes, elle reste alors en discussion. « Nous sommes déçus par les règles envisagées pour la fiscalité directe des entreprises suisses, il y a peu d’esprit binational dans la déclaration commune. […] Si lors des prochaines discussions entre Paris et Berne, on n’arrive pas à préserver la situation actuelle, il faudra sans doute s’attendre à des restructurations conséquentes », affirmait la Chambre de commerce des deux Bâle dans un communiqué daté du 17 avril 2015. Finalement, en décembre 2017, le Parlement français a ratifié l’accord fiscal entre la France et la Suisse. Il reste un bémol pour les collectivités, car le Ministère des Finances français a décidé de plafonner le reversement de la Cotisation foncière des entreprises (CFE) à 3,2 millions d’euros par an. « Les bons élèves sont punis », conclut alors Alain Girny, président de Saint-Louis Agglomération[27].

Géographie

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Localisation

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L'aéroport est situé en territoire français en Alsace, à proximité du tripoint des frontières allemande, française et suisse. Il est situé à 3,5 kilomètres au nord-ouest de la ville suisse de Bâle, à 20 kilomètres au sud-est de la ville alsacienne de Mulhouse et 46 kilomètres au sud-ouest de la ville allemande de Fribourg-en-Brisgau.

Lors de son inauguration en 1948, l'aéroport est situé sur la commune de Blotzheim. Mais à la suite de la fusion, en 1958, du quartier de Neuweg (dénommé à l'époque « Blotzheim-la-Chaussée ») avec la commune de Saint-Louis, l'aérogare est désormais située sur cette dernière commune, tandis que les pistes s'étendent sur les territoires communaux de Saint-Louis, Hésingue et Blotzheim.

Infrastructures

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Aérogare

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L'aéroport est constitué d'une jetée construite en 2001 pour Crossair (aujourd'hui disparue) et de deux terminaux, français (inauguré en 2002) et suisse (inauguré en 2005). L'investissement dans les nouvelles installations s'est élevé à 240 millions d'euros dont un tiers a été financé à parts égales par les collectivités françaises et suisses.

Terminal cargo

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Outre l'aérogare destinée aux passagers, l'aéroport dispose d'une gare de fret, d'où opèrent les sociétés DHL, FedEx, UPS, TNT, Air France Cargo et Swissport.

En 2013, l'aéroport lance un chantier de 43 millions d'euros permettant d'agrandir les infrastructures destinées au fret aérien, et deux aires de stationnement spécifiquement destinées aux avions cargo[28]. Le nouveau terminal fret EuroAirport Cargo, représentant 21 000 m2 de surfaces à température contrôlée, est inauguré le et mis en service en janvier 2015[29].

Centre de maintenance et d'aménagement aéronautique

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L'aéroport compte également une zone industrielle affectée à la maintenance et à l'aménagement des avions d'affaires. Cette dernière a connu une forte expansion depuis 2008. Ainsi les activités industrielles des entreprises Air Service Basel, AMAC Aerospace, Nomad Technics AG, Dassault Aviation Business Services et Jet Aviation dans l'enceinte de l'aéroport forment un centre de compétence ultraspécialisé dans les domaines de l'aménagement et de l'entretien des avions privés. Amac Aerospace et Jet Aviation sont des leaders dans leur domaine. L'EuroAirport abrite ainsi l'une des deux plus grandes plateformes aéroportuaires mondiales de maintenance aéronautique et privée[30].

L'aéroport accueille également des services d'utilité publique : l'école de pilotage (Flugschule) et une base de la Garde aérienne suisse de sauvetage (REGA).

Projets

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En 2018, le directeur général adjoint annonce une augmentation des infrastructures pour 2025[31] : « À plus long terme, soit 2025, c’est l’ensemble de l’aérogare qui sera transformé et agrandi de 30 % environ pour passer d’une surface de 90 000 m2 à 120 000 m2. Différents scénarios d’aménagement sont étudiés. Les études seront lancées dans le cadre d’un appel à candidatures pour la modernisation des installations terminales (MIT) ».

Le projet est mis en pause avec la pandémie de Covid 19, et relancé en 2024, pour une extension pour 2030[32].

L'arrivée d'un hôtel d'une capacité de 200 chambres à proximité de l'aérogare est également envisagée[33].

Photographies

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L'aéroport de Bâle-Mulhouse est la septième plate-forme aéroportuaire de France et la troisième de Suisse avec 9,1 millions de passagers en 2019, dont 52 % de nationalité suisse[réf. souhaitée]. 90 % des vols passagers au départ ou à l'arrivée de l'aéroport circulent sous droits de trafic suisse, contre 10 % opérant sous droits de trafic français[3].

Son unique aérogare peut accueillir 6 à 8 millions de passagers. La plate-forme aéroportuaire compte en outre deux pistes de dimensions respectives 3 900 × 60 m et 1 820 × 60 m, une aérogare de fret et une zone d'entretien.


La compagnie aérienne britannique à bas prix EasyJet et en particulier sa franchise suisse Easyjet Switzerland, arrivée à l'aéroport en 2005[34], assurait en 2015 environ 57 % du volume passagers de l'aéroport avec 4 millions de billets vendus (dont 367 000 pour Berlin, 228 000 pour Londres et 187 000 pour Barcelone).

En 2023, les principales compagnies de l'aéroport sont[35] :

Compagnie aérienne Part des vols réguliers
Easyjet/Easyjet Switzerland 55 %
Wizz Air 13 %
British Airways 3,3 %
Pegasus Airlines 3,3 %
Turkish Airlines 3,1 %

La part des vols low cost représente 71,3 % de l'activité totale.

La même année, les destinations les plus desservies sont :

Pristina

Istanbul

Londres

Amsterdam

Barcelone

Après avoir accueilli pour la première fois 1 million de passagers en 1984, la barre des 2 millions a été franchie en 1992[33].


Année Évolution du trafic passagers[36],[37]
[passagers]
Évolution du trafic fret avioné[36]
[tonnes]
Total Évolution Total Évolution
2023 8 089 637   + 14,7 % 106 803   - 6,6 %
2022 7 047 503   + 94,7 % 114 319   - 4,4 %
2021 3 620 147   +39,3 % 119 319   + 10,0 %
2020 2 598 981[38]   - 71,4 % 108 502[38]   + 2,2 %
2019 9 090 312[39]   + 6,0 % 106 075[39]   -3,7 %
2018 8 575 064[40]   +8,7 % 110 129   -1,9 %
2017 7 888 725[41]   + 7,9 % 112 283[41]   + 10,8 %
2016 7 314 269[42]   + 3,6 % 101 300[42]   + 0,2 %
2015 7 061 059[43]   + 8,2 % 101 050[43]   + 2,9 %
2014 6 523 874[44]   + 10,9 % 98 175[44]   + 5 %
2013 5 880 771[45]   + 9,8 % 94 000[45]   - 1 %
2012 5 354 758   + 6 % 94 346   - 9 %
2011 5 053 649   + 22,4 % 103 277   - 4 %
2010 4 129 186   + 7,1 % 107 607   + 27 %
2009 3 854 770   - 9,5 % 85 022   - 16 %
2008 4 261 992   -0,3 % 101 111   - 6 %
2007 4 272 904   + 6,3 % 107 309   + 12 %
2006 4 020 322   + 21 % 95 770   + 15 %
2005 3 315 696   + 30 % 83 580   - 5 %
2004 2 549 127   + 2 % 88 311   + 9 %
2003 2 489 676   - 19 % 81 277   + 1 %
2002 3 058 416   - 14 % 80 151   - 30 %
2001 3 550 696   - 6 % 114 269   - 8 %
2000 3 783 527   + 5,6 % 124 427 /
1999 3 581 934   + 18,5 % / /
1998 3 020 311   + 13 % / /
1997 2 666 766   + 8,6 % / /
1996 2 453 411   + 4 % / /
1995 2 357 857 / / /

En graphique

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Zoom sur l'impact de la pandémie de COVID-19 de 2019-2020

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Bases aéroportuaires

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Plusieurs compagnies aériennes de transport de passagers utilisent la plateforme aéroportuaire, parmi lesquelles certaines ont choisi d'implanter des comptoirs attachés au troisième niveau de l'aérogare : Air France, Air Transat, Austrian Airlines, British Airways, Brussels Airlines, EasyJet, Easyjet Switzerland, KLM, Lufthansa, Pegasus Airlines, TUIfly, Turkish Airlines, Vueling Airlines, Eurowings et Wizz Air.

Plusieurs compagnies ont aussi pris l'initiative de stationner des aéronefs sur la plateforme :

Base Easyjet

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Airbus A319 d'Easyjet à l'Euroairport en 2008.

La compagnie à bas coût EasyJet et en particulier Easyjet Switzerland, présente depuis 2005, a choisi dès 2010 de renforcer sa présence[46], politique continuée en 2012[47], préférant cette destination à celle de l'aéroport international de Zurich en raison de coûts trop élevés[48] pour en faire sa seconde base suisse[49], la compagnie générant à elle seule 61 % du trafic en 2016[50]. Actuellement, Easyjet Switzerland y stationne 12 avions[51], avant que la compagnie ne décide le départ de deux appareils en octobre 2020[52], et l'arrivée d'un appareil supplémentaire en 2023[53], portant ainsi leur nombre total à 11. Pour 2018, l'EuroAirport a représenté 40 % de l'activité de la compagnie en Suisse[54]. DE 2021 à 2023, la flotte, composée d'A319, a été remplacée par des A320neo[55],[56].

Base Enter Air

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En octobre 2020, la compagnie charter polonaise Enter Air stationne un Boeing 737-800, pour assurer les liaisons vers Pristina[57].

Base Chair Airlines

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La compagnie suisse stationne à partir du 29 octobre 2023 un appareil sur la plateforme, afin de desservir quotidiennement Pristina, la capitale kosovare[58].

Base German Airways

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Depuis juin 2023, 3 avions de la compagnie sont basés à l'Euroairport, à l'usage de KLM[59].

Anciennes bases

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La plateforme était aussi la base des compagnies Balair, Crossair, et l'une des trois bases de l'ancienne compagnie Swissair[60]. Swiss International Air Lines a cessé toutes ses opérations depuis l'aéroport de Bâle-Mulhouse le 31 mai 2015.

La compagnie charter Hello, disparue en 2012[61], avait comme seconde base Bâle-Mulhouse.

ASL Airlines Switzerland quant à elle était basée à Bâle-Mulhouse jusqu'au 1er février 2018, date de sa disparition. Elle avait débuté ses activités en 1984 sous le nom de Farnair Switzerland SA. Rachetée le 19 octobre 2014 par le groupe concurrent irlandais ASL Aviation, Farnair Switzerland changeait de nom le 4 juin 2015 pour devenir ASL Airlines Switzerland.

Le 2 juillet 2021, Corendon Airlines crée sa 6e base, avec une quinzaine de destinations proposées[62]. Il s'agit d'un Boeing 737[63]. Cette base est fermée fin 2022 déjà[64].

En 2021 également, Helvetic Airways prévoyait de stationner 2 avions à l'aéroport[65]. Projet avorté avant même d'être mis en œuvre.

Compagnies aériennes et destinations

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CompagniesDestinations
  Aegean AirlinesAthènes E.-Venizélos
  Air AlgérieConstantine-Mohamed-Boudiaf, Alger-Houari-Boumédiène
  Air Arabia MarocCasablanca-Mohammed-V, Rabat-Salé
  Air CairoHurghada
  Air FranceParis-Charles de Gaulle
  Air TransatEn saison : Montréal (P.-E.-Trudeau)
  AJetIstanbul-S. Gökçen
  Austrian AirlinesVienne-Schwechat
  British AirwaysLondres-Heathrow
  CondorEn saison : Palma de Majorque
  Corendon AirlinesAntalya
  Cyprus AirwaysEn saison : Larnaca
  EasyJet et   EasyJet Switzerland En saison :
  EurowingsEn saison : Palma de Majorque
  flydubaiDubaï
  KLMAmsterdam
  LufthansaFrancfort, Munich-F. J. Strauß
  Norwegian Air ShuttleEn saison : Copenhague-Kastrup, Oslo-Gardermoen
  NouvelairTunis-Carthage
En saison : Djerba-Zarzis
  Pegasus AirlinesIstanbul-S. Gökçen
En saison : Izmir-A. Menderes
  RyanairDublin, Londres-Stansted, Zagreb-Pleso
  Southwind AirlinesEn saison charter : Antalya
  SunExpressAntalya
En saison : Gaziantep-Oğuzeli, Izmir-A. Menderes, Kayseri-Erkilet
  Enter AirFuerteventura, Priština
En saison : Héraklion-N. Kazantzákis, Kos, Rhodes-Diagoras
  Turkish AirlinesIstanbul
En saison : Gaziantep-Oğuzeli
  VuelingBarcelone-El Prat
  Wizz Air

Actualisé le 31/03/2024[66].

Au total, le nombre de destinations s'élève à :

Année Nombre de destinations Nombre de compagnies
2024[67] 110 27
2023[68] 100 29
2022[69] 90 25
2021[70] 96 26
2020[71] 80 13
2019[72] 121 25
2018[73] 123 20
2017[74] 90 20

En dehors des liaisons passagers, on dénombre aussi des liaisons régulières pour le fret. En 2016, environ 100 000 tonnes par an sont transportés actuellement au départ ou à l'arrivée de l'aéroport, à 99 % par des compagnies opérant sous droits de trafic suisses. Depuis 2007 cette activité a connu une stagnation, contrairement au trafic passager. Parmi les sociétés présentes dans la gare de fret de l'aéroport, on trouve notamment DHL, FedEx, UPS, TNT, Air France Cargo ou bien encore Swissport[3].

Compagnies Destinations
  ASL Airlines Belgium (anciennement TNT) Liège (hub européen), Genève
  DHL / sa filiale European Air Transport Bruxelles, Cologne/Bonn, Leipzig (hubs européens)
  FedEx Liège (hub européen), Paris, Genève
  Qatar Airways[75] Doha
  Solinair (en) (pour le compte de DHL) Leipzig (hub)
  Sprintair (pour le compte de UPS et ASL Airlines Belgium) Cologne/Bonn, Genève
  Turkish Airlines Istanbul[76]
  UPS Liège (hub européen), Paris
  Zimex Aviation Cologne/Bonn, Pristina, Sarajevo

Édité le 01/07/2021

Intermodalité et accès

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Accès par transports en commun

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Il existe des lignes d'autobus suisses (BVB) et françaises (Distribus) qui desservent l'aéroport. Ces lignes effectuent notamment la liaison avec les gares de Bâle CFF, de Bâle SNCF et de Saint-Louis.

Bus longues distances

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L'Airport Bus relie l'EuroAirport à la gare centrale d'omnibus de Fribourg-en-Brisgau. Depuis juin 2016, FlixBus effectue un arrêt à l'Euroairport sur la ligne Zurich - Strasbourg - Francfort/Main.

Tramway

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Il est projeté qu'une ou deux lignes du tramway de Bâle (ligne 3 et ligne 11) puissent relier l'aéroport à Bâle via Saint-Louis à l'horizon 2030[77],[78]. Pour l'instant la ligne 3 s'arrête à la gare de Saint-Louis, d'où la navette dessert l'aéroport.

Accès routier

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La route douanière.
  • L'autoroute A35, qui relie Strasbourg à Bâle, possède une sortie (sortie 36) donnant directement accès à l'aéroport.
  • Une route douanière parallèle à l'autoroute relie Bâle au secteur suisse de l'aéroport. Elle est totalement inaccessible et séparée du territoire douanier français. Aucun contrôle de police ni de douane n'est effectué à la frontière franco-suisse sur la route donnant accès à l'aéroport. Un contrôle peut être effectué par les autorités des deux pays si des circonstances spéciales le justifient[79].
  • Une route (voire autoroute) devant relier la Bundesautobahn 5 allemande (en français : Autoroute fédérale 5) à l'autoroute A35 française est en projet. Normalement, la connexion devrait simplifier l'accès des automobilistes car la sortie actuelle pour l'aéroport serait directement raccordée à la bifurcation autoroutière allemande A5/A98. Cependant, Saint-Louis (ville où se situerait ce raccordement) préfère une route un peu plus au nord.

Accès ferroviaire

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Les dessertes ferroviaires de l'aéroport sont indirectes, effectuées notamment par l'intermédiaire de la gare de Saint-Louis, où l'on trouve une correspondance routière pour atteindre l'aéroport.

Projet de raccordement

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Projet de liaison ferroviaire vers l'EuroAirport.

Un raccordement est prévu pour relier l'aéroport à l'actuelle ligne Strasbourg - Bâle. La mise en service de cette nouvelle ligne d'environ sept kilomètres est prévue à l'horizon 2028[80]. Les études ont lieu jusqu'en 2013 sous la tutelle de Réseau ferré de France (aujourd'hui SNCF Réseau). La gare, dotée de quais de 330 mètres de longueur, sera prévue pour pouvoir accueillir des TGV[81] mais uniquement en unité simple bien que les TGV et train de fret continueront de passer sur l'ancienne ligne[82]. En effet, la desserte en TGV de la gare impliquerait une importante refonte des horaires de la ligne Paris-Bâle, ce qui serait difficile compte tenu de l'importance des gares terminus. La correspondance vers des TGV sera assurée à Mulhouse[83]. La gare initialement desservie par deux trains régionaux par heure et par sens en heure creuse et jusqu'à quatre trains par heure et par sens en heure pleine aura finalement une desserte cadencée (comme sur le réseau ferré suisse) entre h et 23 h à la suite d'une déclaration d'intention le 15 décembre 2017 entre la région Grand Est et les cantons de Bâle-Campagne, Bâle-Ville et Soleure[82],[84] :

Le rapport dit « Duron » publié début 2018 estime que le projet n'est pas prioritaire. Par conséquent plusieurs élus alsaciens se mobilisent pour que l’État français finance malgré tout une partie du projet (50 à 70 millions d'euros sur les 250 millions nécessaires). La Suisse a en effet déjà prévu d’inscrire sa participation financière dans un programme d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire qui a été adoptée par l'Assemblée fédérale en juin 2019[85]. L'Union européenne devrait également financer environ 20 % du projet soit 50 millions d'euros. Les travaux pourrait débuter en 2026 pour une mise en service prévue en 2030[86]. En 2021, le projet est évalué à 338 millions d'euros[87]. En 2022, le projet est déclaré d'utilité publique[88].

Dans un premier temps donc, les lignes S2 (Euroairport - Laufen) et S4 (Mulhouse - Liestal) du RER de Bâle et la ligne Strasbourg-Bâle devraient relier la plateforme aéroportuaire[89] d'ici la fin des années 2020.

Par la suite, des liaisons en direction de l'Allemagne seront proposées[90].

Accidents

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C'est depuis l'ancienne piste 16 (actuellement piste 15) qu'a décollé le 26 juin 1988 l'Airbus A320 ayant assuré le vol AF296 qui s'est écrasé à Habsheim.

Le , un petit avion de tourisme de type Piper PA-34 sort de la piste 15 au décollage. Aucun mort ou blessé n'est à déplorer[91].

Le , un Embraer 145 opérant le vol AF5416 en provenance de Lyon sort de la piste 15 à l'atterrissage. Aucun des 22 passagers et des trois membres d'équipage n'est blessé[92].

Le , un Piper PA-34 perd sa roulette de nez à l'atterrissage. Le pilote n'est pas blessé, et l'avion est évacué à temps pour la reprise du trafic.

Le , un avion monomoteur « Express » de construction personnelle (classe Expérimental) immatriculé en Suisse s'est écrasé quelques secondes après son décollage, après avoir touché un immeuble dont le toit a pris feu (Roggenburgstrasse, Bâle). Ce vol avait été programmé pour célébrer le 80e anniversaire de la traversée de l'Atlantique en 1927 par Charles Lindbergh. Le pilote est mort et, sur les lieux de l'accident, trois autres personnes ont été légèrement blessées[93].

Le , un avion privé en provenance d'Olbia a dû être tracté hors de la piste, victime d'un éclatement de pneumatique. Il n'y a eu aucun blessé.

Le , un avion Dash 8 de la compagnie aérienne Lufthansa, en provenance de Munich, a été victime d’un éclatement de pneumatiques lors de son atterrissage en piste 16 à 22 h 48 (heure locale). En conséquence, l’avion a été immobilisé sur la piste et les 40 passagers ont été amenés par bus jusqu’à l’aérogare. Par la suite, l'appareil a été tracté jusqu’à son poste de stationnement ; l’incident a entraîné la modification temporaire de la gestion opérationnelle de la plate-forme, avec deux atterrissages en piste 26 et deux décollages depuis une bretelle intermédiaire en piste 16[94].

Le , un avion de tourisme, un bimoteur Piper PA-34, s'est écrasé en bout de piste 15, en tentant d'atterrir avec un épais brouillard. L'appareil s'est alors embrasé, provoquant le décès du pilote[95].

Impact économique et environnemental

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Aspect économique

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Aire de stationnement au niveau des entreprises d'entretien des avions privés.

EuroAirport est l’un des principaux sites de maintenance aéronautique d’avions privés au monde[96]. Le chiffre d'affaires de l'aéroport est en 2016 de 136,6 millions d'euros, il était de 86 mililions en 2007 et 2016. En 2014, 80 % du chiffre d'affaires de l'aéroport est généré par des sociétés suisses[22].

L'aéroport de Bâle-Mulhouse emploie 360 salariés en 2016. Les 126 entreprises présentes dans l'enceinte de l'aéroport en 2016, pour les trois quarts d'entre elles dans le secteur suisse, représentent un volume de ventes directes de 1,6 milliard d'euros (29 % sont des prestataires de service, 25 % des entreprises de fret et 5 % des compagnies aériennes). Leur activité induit 6 400 emplois directs sur la plateforme et autant d'emplois indirects[3].

Outre l'aéroport lui-même et les compagnies aériennes, on trouve parmi les gros employeurs du site Jet Aviation, Lufthansa Technik (en) jusqu'en 2013, AMAC Aerospace, Nomad et Air Service Basel (implanté sur la plateforme spécialement pour la maintenance de l'Airbus A380), avec au total plus de 2 000 collaborateurs.

Aspect environnemental

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Nuisances sonores

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L'Adra, Association de défense des riverains de l'aéroport, agit pour obtenir des réductions des nuisances sonores[97]. Un Plan de prévention du bruit dans l'environnement de l'aéroport de Bâle-Mulhouse est établi pour la période 2018-2022[98].

En vue de réduire les nuisances autour de l'aéroport, des restrictions sont apportées au trafic par arrêté de 2020 du secrétaire d'État auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, chargé des transports[99] :

  • aucun vol commercial ne peut atterrir entre h et h ni quitter le point de stationnement, en vue d'un décollage, entre h et h ;
  • aucun vol d'aviation générale ne peut atterrir entre 22 h et h ni quitter, en vue d'un décollage, le point de stationnement, entre 22 h et h ;
  • les vols d'entraînement sont interdits les jours fériés français et suisses et en dehors des périodes du lundi au vendredi, entre h et 20 h et le samedi, entre h et 12 h ;
  • entre 22 h et h, aucun essai de moteurs ne peut être effectué du lundi au samedi et toute la journée le dimanche, sauf lorsqu'ils sont exécutés avec un réducteur de bruit.

Avion remarquable

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Le Super Constellation Breitling en 2006 à Bâle-Mulhouse.

Le seul Super Constellation (HB-RSC) encore actif en Europe est stationné à l'aéroport de Bâle-Mulhouse-Fribourg. L'association suisse Super Constellation Flyers Association[100] organisait jusqu'en 2017 des vols touristiques estivaux.

Notes et références

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Références

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  1. BSL ou MLH selon les compagnies aériennes le desservant, EAP est rarement utilisé
  2. Office fédéral de l’aviation civile OFAC, « Aéroports nationaux », sur www.bazl.admin.ch (consulté le ).
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  4. Montréal (Canada), Dubaï, les îles Canaries (Espagne), le Cap-Vert, Madère (Portugal)...
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  7. (de) 70 Jahre Flughafen-Basel-Mulhouse, 6 mai 2016, bazonline.ch
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  10. Nicolas Chapuis, Karim Ouali, un tueur présumé dérangé et méticuleux, 9 mai 2019, Le Monde.
  11. « Strasbourg-Orly, c'est terminé (avec Air France). Dans l'indifférence générale ? », sur www.tchapp.alsace (consulté le ).
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  17. L'aéroport de Genève est 100 % suisse[réf. nécessaire], le statut binational de l'aéroport Bâle-Mulhouse est unique au monde.
  18. « Genève Aéroport - Secteur France », sur www.gva.ch (consulté le )
  19. Convention franco-suisse du 4 juillet 1949, p. 7.7 en ligne sur euroairport.com.
  20. Arrêt no 1805 du 29 septembre 2010 (09-68.851 ; 09-68.852 ; 09-68.853 ; 09-68.854 ; 09-68.855) - Cour de cassation - Chambre sociale.
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  1. Chap I, art 1, page 9.
  2. Art 1 et 2, page 1.
  3. Art 2, page 1.
  4. Art 6, page 3.
  5. a b et c Art 8, page 4.
  6. Art 7, page 3.

Annexes

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Bibliographie

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  • M. Dziuba et M. Maufay, « Aéroport de Bâle-Mulhouse. Extension de la partie française », Revue Construction métallique, no 1,‎ , p. 32-49

Articles connexes

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Liens externes

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