Abbaye Saint-André de Meymac

abbaye située en Corrèze, en France

L'abbaye Saint-André Saint-Léger de Meymac est une ancienne abbatiale bénédictine située sur le territoire de la commune de Meymac dans le département français de la Corrèze et la région Nouvelle-Aquitaine.

Abbaye Saint-André
Vue de l'ensemble du chevet de l'église avec vue partielle des deux ailes restantes de l'abbaye.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse de Meymac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Saint André et Saint Léger
Style
Religion
Ordre religieux
Occupant
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Site web
Localisation
Pays
Département
Commune
Aire protégée
Coordonnées
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L'église abbatiale Saint-André et Saint-Léger fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1].

Histoire

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L’abbaye au XVIIe siècle, planche gravée du Monasticon Gallicanum.

La légende veut qu'un ermite nommé Mamacus ait construit au VIe siècle une petite église dédiée à l'apôtre saint André. C'est en 546 que Rorice II, évêque de Limoges, vint consacrer la nouvelle église.

Le  [2], Archambaud III, vicomte de Comborn, fonde le prieuré de Meymac, constitué de quelques moines bénédictins.

En 1146, grâce à la contribution d'Ebles II de Ventadour, le prieuré devient abbaye, autour de laquelle se développe l'un des quatre principaux duchés de Ventadour.

Le , les derniers moines quittent les lieux et l'abbaye est vendue par lots successifs.

Au XIXe siècle, elle devient caserne, grenier à foin, écurie.

Jusqu'en 1824, l'existence de l'abbaye est menacée mais, remarquée par Prosper Mérimée[3], elle est placée sur la liste des monuments historiques de 1840[1], et sa rénovation commence en 1846.

Aujourd'hui l'abbaye abrite, dans l'aile qui jouxte l'église, le musée Marius-Vazeilles (musée d'archéologie et du patrimoine Marius-Vazeilles[4]) et, dans l'autre aile (parallèle à l'église), le centre d'art contemporain[5].

Architecture

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L'église abbatiale

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Le clocher-porche.

À l'entrée, le clocher-porche de style roman-limousin, polylobé, et dont les onze chapiteaux offrent des sculptures sur la foi, les rêves, les espérances, est la partie la plus ancienne de l'église, sans doute commencée en 1085.

Une légende urbaine, mainte fois répétée au long de publications parfois récentes, affirme qu'une ou plusieurs pierres gravées attesteraient la date de 1119 pour la construction du transept et des absides. Déjà en 1880, Jean-Baptiste Poulbrière soulignait à quel point il est hautement improbable qu'une date du XIIe siècle puisse être exprimée aussi grossièrement dans la pierre par des chiffres arabes[6].

De même, il est possible que l'orientation des absides, effectivement assez fortement inclinées vers le sud par rapport à l'axe de la nef, prenne pour axe le lever du soleil à l'aube de la fête du saint patron[7].

Les chapiteaux sculptés du narthex sont du XIe siècle.

La nef a été bâtie à la fin du XIIe siècle. La voûte, posée sur croisée d'ogives, est du XIIIe siècle (début du style gothique).

Dimensions intérieures de l'église

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  • longueur 49 m
  • largeur du transept 26 m
  • hauteur sous la voûte 14 m

Pièces remarquables

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Le tableau Hommage à la France meurtrie d'Alméry Lobel-Riche, initialement installé dans la salle d'accueil du pôle culturel après avoir été restauré, a été, fin 2019, accroché dans l'église sur le mur de gauche de la nef[11] avant d'être à nouveau déplacé, du fait de l'humidité des murs, et réinstallé à la mairie.

Le monastère

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Le chevet de l'église et une des ailes de l'abbaye.

Du monastère restent deux ailes de l'abbaye qui encadrent, avec l'église, ce qui est aujourd'hui la place du Bûcher.

Notes et références

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  1. a b c d e f et g   Classée MH (1840), Notice no PA00099804, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Les deux actes de fondation et de donation furent rédigés le même jour. Cf. :
  3. Prosper Mérimée, Rapport au ministre de l'Intérieur, Paris, Imprimerie royale, , 40 p. (BNF 30930302, lire en ligne sur Gallica), p. 19.
  4. Site du musée Marius-Vazeilles.
  5. Site du CAC de Meymac.
  6. Poulbriere 1880, p. 41 sur Gallica et photo (à gauche du portail sur les cinquième et sixième pierres en partant du sol).
  7. Comme un panneau explicatif l'affirme à l'entrée de l'église.
  8.   Classée MH (1908), Notice no PM19000492.
  9.   Classé MH (2007), Notice no PM19001327.
  10. Composition, description et photos de la console sur le site de l'Inventaire National des Orgues.
  11. « Restauration d’un tableau de Lobel-Riche » sur lamontagne.fr du 16 octobre 2017.

Voir aussi

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Bibliographie

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Par ordre chronologique de publication :

Articles connexes

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Liens externes

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  NODES
mac 25
Note 2
os 13
web 1