Mohammed Ben Abdelhadi Zniber (décès en 1854)
Mohammed Ben Abdelhadi Zniber I (v. 1800 - 1854) est un Pacha de Salé vers le milieu du XIXe siècle. Il est notamment connu pour avoir défendu la ville de Salé pendant le bombardement de la ville en 1851 par la flotte française.
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Mohammed Ben Abdelhadi Zniber II (petit-fils) Khalil Zniber (arrière-arrière-petit-fils) |
Le Derb (Quartier) Mohammed Ben Abdelhadi Zniber à Salé est nommé à son honneur.
Biographie
modifierMohammed Ben Abdelhadi Ben al-Hachemi Zniber, né au sein d'une ancienne famille de Salé d'origine andalouse, est un nadir des habous qui devient Pacha de sa ville natale[3] pendant la première moitié du XIXe siècle. Son père l’adel Abdelhadi Ben al-Hachemi Zniber était encore vivant en 1241 de l'Hégire (1825 ou 1826). La branche des Zniber Ben Abdelhadi est nommée d'après lui.
Mohammed Ben Abdelhadi Zniber I finance la restauration du mausolée de Sidi Ben Achir. Il résiste au bombardement de Salé du par les Français sous le contre-amiral Dubourdieu. Il est emporté par la vague de choléra qui s'abat sur la ville en 1854[4]. Il serait le deuxième restaurateur de la Médersa Abou Al-Hassan de Salé après le cadi de Salé Mohammed Ben Hajji Zniber au XVIIIe siècle[5].
Bombardement de Salé
modifierLe 1er avril 1851, un navire de marchandises français[N 1] (chargé de blé notamment) commandé par un certain Jouve chavire devant les cotes Salétines. Une opération de sauvetage fut alors lancée. Celle-ci permit de sauver quelques tonnes gardées à Rabat et à Salé. Le lendemain, quelques faiseurs de trouble de Salé en profitèrent pour piller toutes la cargaison. La perte du côté français était estimée à 11,391 francs en or d'après une enquête du Pacha de Salé[6],[7].
Après plusieurs mois d'attente de remboursement sans réponse de la part du Sultan, le gouvernement français décide de se venger par la force. Par ordre du prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, les liens diplomatiques sont coupés entre les deux pays et le consul Jules Doazan, résidant à Rabat, est démis de ses fonctions.
Le de la même année, le contre-amiral Dubourdieu[8] est nommé par le ministre de la marine pour mener à bien la mission. Une flotte de 5 navires (6 d'après l'historien salétin Ahmad ibn Khalid Naciri qui cite un vaisseau du nom de Napios) lui est confiée ; celle-ci est composée du vaisseau Henri IV (armé de 100 canons), deux frégates à vapeur Sané[9] et Gomer[10] et deux autres navires, le Narval et Le Caton. La flotte se réunit à Cadix avant l'assaut.
Le , les navires se rendent en secret à Tanger pour récupérer Doazan et le secrétaire du consul Fleurat, qui restent à bord du Narval. Le 25, la flotte se trouve face à Salé. Le contre-amiral demande des excuses et un remboursement immédiat sous peine de bombardement. Le Pacha de Rabat se soumet. La bataille commence le à 11h ; les canons français se mettent en batterie. Salé se défend et arme ses canons, tout comme Rabat[11]. Après sept heures d’enchaînement de tirs, la flotte envoie un compte rendu au ministère de la marine :
« La ville a subi d'importants dommages. La muraille Almohade fut gravement touchée ainsi que la Grande Mosquée dont le minaret fut touché par 6 boulets. Plusieurs maisons ont été détruites, d'autres ont brûlé pendant toute la nuit. 7 ou 6 tabjiyas[12] périrent ainsi qu'entre 12 et 15 civils. Dans le camp français, il y a eu 4 morts et 18 blessés. Henri IV a subi d'importants dommages tout comme pour Sané[13]. »
Cette expédition est un demi-échec pour les Français, qui s'attendaient à une révolte des Salétins contre le gouverneur, qui ne se produit pas[14]. Ce dernier punit et exile les fauteurs de troubles.
Quelques mois plus tard, le gouverneur Zniber décrit la situation au sultan Abd Arrahmane :
« Dieu a donné au peuple de l'Islam des jambes fermes tenant toujours debout et a fait manifester sa religion en dépit des polythéistes. Pas beaucoup de mal nous a été fait, Dieu merci. [...] Nous avons vu de nos propres yeux la bienveillance de Dieu et la beauté inimaginable de sa création. Quand Dieu repoussa les infidèles, ils ne pouvaient rien accomplir. Dieu a donné la victoire aux croyants et les a gardés à l'abri de la tromperie de l'ennemi[15]. »
Visite de Narcisse Cotte chez le Pacha
modifierDans son roman autobiographique Le Maroc contemporain, l'écrivain français et envoyé diplomatique Narcisse Cotte raconte sa visite à Salé et son séjour hospitalier dans la demeure du Pacha Zniber pour renouer les liens rompus à cause du bombardement. Avant sa visite, le Pacha a menacé d'un terrible châtiment quiconque osera offusquer son invité. Cotte fut accueilli par la mise en batterie de canons qui saluèrent leur arrivée sur la plage. Cotte est frappé par la beauté de Salé dont il rappelle ses exploits passés à l'époque des corsaires et qu'il décrit comme étant une ville Sainte, de sages et d'érudits et un important centre religieux rivalisant avec Kairouan et La Mecque. Narcisse Cotte décrit la maison du Pacha Zniber comme un "palais" où domine l'architecture hispano-mauresque. Il décrit le Pacha comme ayant un embonpoint, un teint clair et une longue barbe noire. L'odeur d'ambre et de musc se dégageait de ses vêtements. Il écrit aussi que la famille remontait ses origines aux Abencérages ou aux Zégris. Les deux gens, entourés de chorfas, discutèrent longtemps de politique autour d'un tajine de poulet. Pour rassurer l'agent français, le Pacha envoya un homme avec ce message: "Combien de mains exiges-tu qu'on t'apporte sur un plat? Je ferais couper celles des gens qu'on verra rôder autour de vos ancres!"[16].
Descendance
modifierEnfants[17]
- Abdelhadi Zniber II, mort en 1328 de l'Hégire (v. 1910), fils du Pacha Mohammed Ben Abdelhadi Zniber I et de Ben Azzouz, négociant, nadir des habous à Salé et amīn dans bon nombre de ports marocains à partir de 1291 de l'Hégire (v. 1874) notamment à Larache, El Jadida, Casablanca, en 1303 de l'Hégire (v. 1885/1886) à Safi ainsi qu’à Marrakech. Il fut également « amine diwanat » sous le règne de Moulay Hassan[18]. Il avait pour épouses Harakat, Sbihi, Aouad et une femme d'Ait Ba Amran. Il avait neuf filles. Il est enterré à la zaouïa Aïssaouiyya de Salé ;
- Al Hachemi Zniber, frère d'Abdelhadi Zniber II;
Petits-enfants[17]
- Mohammed Ben Abdelhadi Zniber II (1855-1921), fils de Abdelhadi Zniber II, négociant, haut-fonctionnaire et diplomate. Il est notamment amin al oumana-s (vizir ou surintendant des finances) puis ambassadeur-adjoint à Madrid en 1909. Il avait pour épouses Khaddouj Talbi et plusieurs domestiques. Il est enterré à la zaouïa Qadiriyya de Salé ;
- Abdallah Zniber, fils d'Abdelhadi Zniber II et d'une femme d'Ait Ba Amran nommée Al Yasmine, négociant et amin, époux Amina Nejjar, directeur de la chambre de commerce du Maroc, il fut en exil pendant une période durant l'exil du Sultan Mohammed V, père de :
- Zhor Zniber, fille d'Abdallah Zniber, épouse Mehdi Ben Mohammed Ben Abdelhadi Zniber puis Hajj Jouahri, oncle du Wali de la Banque du Maroc, mère de :
- Jamila Zniber, fille de Mehdi Ben Mohammed Abdelhadi Zniber et de Zhor Zniber ;
- Khadija Zniber, épouse d'Abdelhadi Zniber III puis Rafi'i, mère de :
- Fouzia Zniber, fille d'Abdelhadi Zniber III et de Khadija Zniber ;
- Fatma Zniber, fille d'Abdallah Ben Abdelhadi Zniber, épouse du colonel des douanes Mohammed Zniber Ben Kacem, mère de :
- Mehdi Zniber ;
- Zineb Zniber ;
- Amal Zniber ;
- Latifa Zniber ;
- Nezha Zniber ;
- Rabea Zniber (sans enfants) ;
- Si Mohammed Zniber, époux de Najia Alami, père de :
- Amina Zniber ;
- Hind Zniber ;
- Abdelhadi Zniber ;
- Zhor Zniber, fille d'Abdallah Zniber, épouse Mehdi Ben Mohammed Ben Abdelhadi Zniber puis Hajj Jouahri, oncle du Wali de la Banque du Maroc, mère de :
- Boubker Zniber, fils d'Abdelhadi Zniber II et d'une femme d'Ait Ba Amran nommée Al Yasmine, époux de Fatma Oualaalou, père de :
- Abelhadi Zniber ;
- Abdelhanine Zniber ;
- Mhammed Zniber, fils d'Abdelhadi Zniber II et de Aouad, mouhtassib, époux de Fatima Nejjar, père de :
- Aicha Zniber, épouse Harthi ;
- Sebti Zniber ;
- Ali Sebti (frère jumeau de Sebti) ;
- Ahmed Zniber, époux de Khadija Bensaid ;
- Abdelhadi Zniber, époux de Khaddouj Bent Ahmed Zniber ;
- Abdelghani Zniber, époux de Mina Zniber ;
- Omar Zniber (1907-1994), fils d'Abdelhadi Zniber II et de Zahra Sbihi, père de :
- Saad Zniber, directeur-adjoint des douanes ;
- Souad Zniber ;
- Selma Zniber;
- Fatima-Zahra Zniber, épouse de l'ambassadeur du Maroc au Canada et en Turquie Mohamed Lotfi Aouad;
- Zineb Zniber ;
- Myriem Zniber ;
- Aziza Zniber ;
- Abderrahim Zniber, fils d'Abdelhadi Zniber II et de Zahra Sbihi, premier secrétaire du tribunal du Pacha de Salé Mohammed Ben Tayeb Sbihi (sans descendance);
- Oum Al Izz Zniber, épouse de Mohammed Benkhadra fils du cadi de Fès Abdellah Benkhadra ;
- Zoubida Zniber, fille d'Abdelhadi Zniber II, épouse Chaoui ;
- Zineb Zniber, fille d'Abdelhadi Zniber II et de Zahra Sbihi, épouse Ben Kacem ;
- Rahma Zniber, épouse Nejjar Ben Hsain ;
- Mennana Zniber, épouse Aouad ;
- Safia Zniber, épouse Aouad :
- Batoul Zniber ;
- Tahra Zniber, épouse Aouad ;
- Aicha Zniber, épouse Sbihi ;
Arrière-petits-enfants[17]
- Ahmed Zniber, fils aîné de Mohammed Ben Abdelhadi Zniber II, époux de Mennana Bouchentouf, de Fatima Sahlia originaire des Shoul et d'El Yasmine, père de :
- Khalil Zniber (1943-2023), fils de Bouchentouf, ancien ingénieur et journaliste à la DPA (Deutsche Presse Agentur) puis chez Jeune Afrique et précurseur de l'habitat durable au Maroc ;
- Latifa Zniber, fille de Mennana Bouchentouf ;
- Fathia Zniber, fille de Sahlia ;
- Tahra Zniber, fille de Fatima Sahlia ;
- Fatma Zniber, fille d'Ahmed Zniber et Mennana Bouchentouf, épouse Jariri Bellafkih ;
- Chakib Zniber, fils de Fatima Sahlia ;
- Zineb Zniber, fille de Fatima Sahlia ;
- Larbi Zniber, fils d'El Yasmine ;
- Driss Zniber, fils d'El Yasmine, père d'Abderrahim Zniber et Dyaa Zniber ;
- Zhor Zniber, fille d'El Yasmine ;
- Mina Zniber, fille d'El Yasmine ;
- Habiba Zniber, fille de Mennana Bouchentouf, épouse Bennis ;
- Khaddouj Zniber, épouse d'Abdelhadi Ben Mhammed Zniber (cousin) ;
- Abdelhadi Zniber III, fils de Mohammed Ben Abdelhadi Zniber II, époux Khadija Bent Abdallah Zniber puis Lahlou, étudiant à Beyrouth et à Damas en compagnie des frères Hajji de Salé Said Hajji, Abdelkrim Hajji et Abdelmajid Hajji entre 1931 et 1934. Père de :
- Fouzia Zniber, fille de Khadija bent Abdallah Ben Abdelhadi Zniber, épouse Zerouali ;
- Taleb Zniber, fils de Lahlou, époux Nadia Jaidi ;
- Seddik Zniber, fils de Mohammed Ben Abdelhadi Zniber II, époux Habiba Cheddadi, père de :
- Hafid Zniber (sans descendance) ;
- Noufissa Zniber, épouse Tahiri ;
- Souad Zniber, épouse Lamzibri ;
- Leila Zniber ;
- Badia Zniber, épouse de Kacem Zniber ;
- Zoubida Zniber, épouse Lahlou ;
- Fouzia Zniber, épouse Rafi'i ;
- Mehdi Zniber (?-1990), fils de Mohammed Ben Abdelhadi Zniber II, époux de Zhor Bent Abdallah Zniber puis d'Amina Bennani. Il fut proche des milieux nationalistes de Salé. Il est le père de :
- Jamila Zniber, fille de Zhor Bent Abdallah ;
- Ahmed Zniber, fils de Mehdi Zniber et d'Amina Bennani ;
- Moncef Zniber, fils de Mehdi Zniber et d'Amina Bennani ;
- Abdelmajid Zniber, fils de Mohammed Ben Abdelhadi Zniber II et de Saada, père de :
- Maria Zniber, épouse Bennis ;
- Mohammed Zniber ;
- Abdelahad Zniber ;
- Khadija Zniber, fille de Mohammed Ben Abdelhadi Zniber II, épouse de Kadiri ;
- Batoul Zniber, fille de Mohammed Ben Abdelhadi Zniber II ;
- Abbas Zniber, fils de Mohammed Ben Abdelhadi Zniber II et de Mbarka, époux Hajji (sans descendance) ;
- Abdeslam Zniber, fils de Fatima Lakbira ;
- Kenza Zniber, fille de Mohammed Ben Abdelhadi Zniber II et de Fatima Lakbira ;
Pachas de la ville de Salé depuis 1817
modifier- ?-1817 : Boujmiaaâ[19]
- 1817-? : Ahmed Ben Mohamed Zniber[19]
- 1827-1840 : Hajj Ahmed Ben Mohamed Ben Al-Hashimi Aouad[20]
- 1840-? : Abu Amar Ben Al-Hajj At-Tahir Fannish (Fennich)[20]
- ? : Abd Al-Aziz Mahbuba[20]
- ?-1854 : Mohamed Ben Abdelhadi Zniber[20]
- 1854-1861 : Abd Al-Aziz Mahbuba (2d mandat)[20]
- 1861-1892 : Hajj Mohamed Bensaid[20]
- 1892-1905 : Abdallah Ben Mohamed Bensaid (fils du précédent)[20]
- 1905-1914 : Hajj At-Tayyib As-Sbihi[20]
- 1914-1958 : Hajj Muhammad Ben At-Tayyib As-Sbihi (fils du précédent)[20]
Annexes
modifierArticles connexes
modifierNotes
modifier- Le navire en question est un brick-goélette du nom de Courraud-Rose d'après le témoignage de Charles Jagerschmidt, un représentant diplomatique de la France au Maroc (Biographie)
Références
modifier- « Biographie », sur stratisc.org.
- Brown, p. 29, 73, 74, 177-180
- People of Sale : Tradition and Change in a Moroccan City, 1830-1930, p. 29
- People of Sale : Tradition and Change in a Moroccan City, 1830-1930, p. 180
- Le premier restaurateur de la médersa, au XVIIIe siècle, est Mohamed Ben Hajji Zniber, qadi de Salé mort en 1780. Cf. « Architecture et urbanisme : Medersa Abou El-Hassan », sur idcp.ma, Inventaire et documentation du patrimoine culturel marocain (consulté le ).
- Al-Ithaf Al-Wajiz de Ibn Ali Doukkali, p. 335, 336
- Bouyoutat Madinat Sala (Les Maisons de Salé) p. 77, 78
- « Biographie de Dubourdieu », sur stratisc.orgné le à Fort de France, il est fils de Bernard Dubourdieu, officier de marine du Premier Empire. Promu contre-amiral en juillet 1848, Louis Thomas Napoléon Dubourdieu (1804-1857) servit la IIe République puis le Second Empire
- La frégate à vapeur Sané, photo du vaisseau, flotte de Napoléon III
- La frégate à vapeur Gomer, photo et historique du vaisseau, flotte de Napoléon III
- Al-Ithaf Al-Wajiz de Ibn Ali Doukkali, p. 335, 336, 337, 338
- Tobjia (طوبجيا), fantassins
- Al-Ithaf Al-Wajiz de Ibn Ali Doukkali, p. 337
- People of Sale : Tradition and Change in a Moroccan City, 1830-1930, p. 177
- People of Sale : Tradition and Change in a Moroccan City, 1830-1930, p. 179
- Le Maroc contemporain de Narcisse Cotte, Editions Charpentier, 1860, 291p., p: 70 à 80 Lire en ligne
- Fonds Mohammed Ben Abdelhadi Zniber, Archives du Maroc
- « Request Rejected », sur douane.gov.ma (consulté le ).
- Bouyoutat Madinat Sala (Les Maisons de Salé) p. 79 Gouverneurs de Salé en 1817
- People of Sale : Tradition and Change in a Moroccan City, 1830-1930 [lire en ligne] p. 163
Bibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Kenneth L. Brown, People of Sale : Tradition and Change in a Moroccan City, 1830-1930, Cambridge (Massachusetts), Harvard University Press, , 240 p. (ISBN 9780674661554), p. 29, 37, 44, 176, 177, 178 et 179 Ouvrage « publié en français » au Maroc en 2011.
- (ar) Jean Cousté (trad. Abu al-Kacem Achach), Bouyoutat Madinat Sala (Les Maisons de Salé) [« Les Grandes Familles indigènes de Salé »], Imprimerie officielle de Rabat, diffusion de la bibliothèque Sbihi, , 152 p. « Informations »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) sur l'ouvrage original en français, publié en 1931.
- (ar) Mohamed Ben Ali Doukkali, l'Histoire des Deux Rives [« Al-Ithaf Al Wajiz, Tarikh Al-Adwatayn »], Editions Maârif de Rabat, diffusion de la bibliothèque Sbihi, 1996 (2nd édition), 400 p., p. 335 à 338
- Narcisse Cotte, Le Maroc contemporain, Editions Charpentier, , 291 p., p. 70 à 80 « Informations » sur l'ouvrage original en français publié en 1860