Abscon
Abscon [apskɔ̃] est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France, dans l'arrondissement de Valenciennes, à l'ouest de Denain.
Abscon | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Valenciennes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut | ||||
Maire Mandat |
Patrick Kowalczyk 2020-2026 |
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Code postal | 59215 | ||||
Code commune | 59002 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Absconnais | ||||
Population municipale |
4 203 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 578 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
333 383 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 20′ 05″ nord, 3° 18′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 64 m |
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Superficie | 7,27 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Somain (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Denain | ||||
Législatives | Dix-neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | abscon.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierSituée à 20 minutes de Douai, ou encore à 10 minutes de Valenciennes, Abscon possède une situation géographique privilégiée. Au contact d'une autoroute, cette ville est la dernière limite du Hainaut et touche le Douaisis. À 59 mètres d'altitude et peuplée de 4 228 habitants, la ville d'Abscon s'étend sur 727 hectares.
Cette ville, dite « en croix », est décrite suivant deux routes concourantes aux « 4 chemins » délimitant le centre-ville. Les corons, installés avec les anciennes activités minières, et les commerces s'étendent de part et d'autre de ces deux grandes rues dont une route nationale.
Géologie et relief
modifierHydrographie
modifierLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[1],[Carte 1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Abscon est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Somain, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,3 %), zones urbanisées (20,1 %), forêts (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
modifierLa commune était desservie par les transports en commun ferroviaire à la gare d'Abscon.
La commune est desservie par la ligne 111 du réseau Transvilles et par la ligne 811 du réseau interurbain Arc en Ciel 3.
Toponymie
modifierAbsconium, cartulaire de Marchiennes, 1123 Absconsum, Le Glay.Camerac.Christ. p. 147. Absconditum. Asconuim, Mirœus, Op. dipl. 1. 113. Ascons, Jean Froissart, Liv.1 ch. 113[14].
Histoire
modifierIl y a 40 millions d'années, une mer intérieure recouvrait Abscon et ses environs ce qui rend son sous-sol calcaire.
Antiquité
modifierÀ l'époque romaine, le lieu est entouré d'une immense forêt. Quand les Romains envahissent la région, ils s'installent dans les anciennes demeures abandonnées par les gaulois. Ils remarquent qu'ils sont bien protégés par les bois environnants et appellent le lieu Abscondinium, Absconditum signifiant « caché ». Des fouilles archéologiques ont d'ailleurs permis de découvrir un temple druidique et des sépultures gauloises. Au fil des âges, le mot se métamorphose et devient Abconium en 1103, Abscons en 1349, Abescon en 1700 et enfin Abscon.
Le village est évangélisé au IIIe siècle par saint Piat, époque à laquelle Rome envoie des apôtres dans les Gaules : ceux-ci fondent de nombreux monastères où les religieux travaillent à l'évangélisation.
Moyen Âge
modifierVers 630, Adalbaud, comte de Douai, fonde l'abbaye de Marchiennes. Quand il meurt assassiné, sa femme qui ne se remarie pas, se réfugie au monastère de Marchiennes. Devenue sainte Rictrude, elle lègue tous ses biens (dont Abscon et les terres qui l'entourent) à ladite abbaye. Abscon en porte d'ailleurs les armoiries. À noter que la statue de sainte Rictrude se trouve à l'église de Marchiennes. Le village était soumis à l'abbaye de Marchiennes qui prétendait le posséder en vertu du testament de sainte Rictude[15].
Au XIe siècle, Abscon est érigé en paroisse. L'église est dédiée à Saint Brice qui en est toujours le patron. Un siècle plus tard, le village compte environ 80 habitants. Froissart raconte qu'en 1340, pendant la Guerre de Cent Ans, les Douaisiens, alliés des Français incendient une moitié d'Abscon dont les habitants leurs étaient hostiles mais après leur départ la garnison de Bouchain vint en représailles incendier l'autre partie[15].
De Charles Quint à la Révolution française
modifierSituée dans une zone frontière, Abscon est plusieurs fois incendié en raison de guerres fréquentes. Pendant 80 ans, le village est occupé par les troupes de Charles Quint.
Au XVIe siècle, Abscon prend de l'importance comme groupement rural : en 1553, on recense 180 habitants (pour 36 foyers) principalement groupés autour de l'église et le long de la voie axiale menant à Mastaing et Marquette. À l'aube de la Révolution, la population a pratiquement doublé.
Le , la paroisse d'Abscon qui devient une commune, passe de la prévôté de Bouchain au district de Valenciennes.
Le 5e régiment de hussards appartenait à l'armée du Nord, commandée par le général Pichegru. Le 5e Hussards bouscule un régiment de dragons hessois, dans les opérations du 18 et à Abscon, capturent le colonel, de nombreux officiers et 120 dragons montés.
XIXe siècle : l'essor industriel
modifierAvec l'ouverture de la fosse La Pensée, l'année 1822 inaugure une nouvelle ère grâce à la Compagnie des mines d'Anzin.
En 1830, la mise en service de la fosse Saint-Mark puis en 1856 celle de Casimir-Perier provoquent un important accroissement de la population et modifient la physionomie du village, notamment par la construction des premiers corons. La présence conjuguée de la houille, de la chaux et de la Grande route amènent en 1833, l'implantation d'une sucrerie. Reprise par M. Delloye en 1913, celle-ci ferme ses portes en 1963. En 1841, la commune est reliée au chemin de fer du Nord de Somain. En 1854, une verrerie, s'implante également à proximité de la Fosse Saint-Marck et fonctionne jusqu'à l'aube de la Première Guerre mondiale. En parallèle, des carrières souterraines y ont été creusées pour exploiter la craie[16].
Enfin, en 1886, on inaugure la mairie.
XXe siècle
modifierEn , les Allemands installent un champ d'aviation à l'emplacement actuel de la Cité du 11-Novembre et de la Résidence du Château d'eau. Le , Abscon est libéré par les troupes canadiennes. Les années 1920 voient la reconstruction et l'arrivée massive des émigrés polonais venus remplacer la main-d'œuvre minière disparue lors de la Grande Guerre. Le village poursuit son extension par la construction de la Cité du Chaufour.
La Fosse de la Pensée est abandonnée en 1928 et sert de retour d'air à sa voisine la Fosse Casimir-Périer, avant de disparaître et d'être remblayée en 1950.
À partir de 1956, le programme d'amélioration de l'habitat se traduit par la construction d'écoles, de nouveaux lotissements et d'un château d'eau. Fin 1968, la Fosse Saint-Marck est à son tour fermée.
Après une période de déclin industriel qui dure près de 15 ans, Abscon s'agrandit et s'embellit. L'ancienne église bâtie en 1892 et fermée au culte en à cause d'affaissements miniers, est remplacée par un nouvel édifice inauguré en 1981. La rénovation se poursuit en par l'ouverture d'un nouveau centre administratif puis par l'agrandissement des groupes scolaires, la construction d'une salle de sports, d'une nouvelle gendarmerie, de la Cité des Aulnes, la Cité des Sycomores, la Cité des Acacias…
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierLe résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[17] :
Candidat | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||
Eva Joly (EÉLV) | 24 | 1,11 | |||
Marine Le Pen (FN) | 656 | 30,33 | |||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 359 | 16,60 | 730 | 37,21 | |
Jean-Luc Mélenchon (FG) | 344 | 15,90 | |||
Philippe Poutou (NPA) | 46 | 2,13 | |||
Nathalie Arthaud (LO) | 20 | 0,92 | |||
Jacques Cheminade (SP) | 4 | 0,18 | |||
François Bayrou (MoDem) | 82 | 3,79 | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) | 42 | 1,94 | |||
François Hollande (PS) | 586 | 27,09 | 1232 | 62,79 | |
Inscrits | 2783 | 100,00 | 2782 | 100,00 | |
Abstentions | 587 | 21,09 | 628 | 22,57 | |
Votants | 2196 | 79,91 | 2154 | 77,43 | |
Blancs et nuls | 33 | 1,50 | 192 | 8,91 | |
Exprimés | 2163 | 98,50 | 1962 | 91,09 |
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[18] :
Candidat | Premier tour | Deuxième tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
% | Voix | % | Voix | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 4,16 | 91 | ||||
Marine Le Pen (FN) | 42,55 | 931 | 62,57 | 1190 | ||
Emmanuel Macron (EM) | 14,95 | 327 | 37,43 | 712 | ||
Benoît Hamon (PS) | 4,20 | 92 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 1,01 | 22 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 0,64 | 14 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 0,18 | 4 | ||||
Jean Lassalle (RES) | 0,50 | 11 | ||||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 22,62 | 495 | ||||
François Asselineau (UPR) | 0,32 | 7 | ||||
François Fillon (LR) | 8,87 | 194 | ||||
Inscrits | 2 805 | 100,00 | 2 805 | 100,00 | ||
Abstentions | 557 | 19,86 | 648 | 23,10 | ||
Votants | 2 248 | 80,14 | 2 157 | 76,90 | ||
Blancs | 44 | 1,96 | 177 | 8,21 | ||
Nuls | 16 | 0,71 | 78 | 3,62 | ||
Exprimés | 2 188 | 97,33 | 1 902 | 88,18 |
Politique locale
modifierUne élection partielle s'est tenue en 1990.
Lors du premier tour des élections municipales le , 27 sièges sont à pourvoir ; on dénombre 2 925 inscrits, dont 2 366 votants (80,89 %), 27 votes blancs (1,14 %) et 1 330 suffrages exprimés (58,21 %). La liste Entente et action municipale, étiquetée divers gauche, menée par le maire sortant Patrick Kowalczyk recueille 681 voix (51,20 %) et est ainsi élue dès le premier tour avec vingt-et-un sièges. La liste divers droite Agir pour les Absconnais menée par Éric Granato obtient six sièges avec 659 voix (48,80 %)[19].
Liste des maires
modifierMaire de 1802 à 1807 : Guillemot[20],[21].
Maire en 1808 : Plichon[22].
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Jérôme Plichon (d)[23] (années 1740 - ) | ||||
Charles Plichon (d)[23] ( - ) | XIXe siècle | |||
Pierre-André Villette (d) ( - ) | 24 ans | Section française de l'Internationale ouvrière | ||
Augustin Décamp (d) ( - ) | 12 ans | Parti communiste français | ||
Charles Van Coppenolle (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 9 ans et 7 mois | ||
Édouard Assez (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 9 ans | ||
Raymond Bay (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 4 ans | ||
Jeanne Lécu (d)[24],[25] ( - ) | (démission) | 18 ans, 2 mois et 28 jours | divers droite | |
Pierre Bricout (d)[26] ( - ) | 8 ans | divers droite | ||
Gilbert Défossé (d)[27],[28],[29] ( - ) | (démission) | 8 ans et 9 mois | divers gauche | |
Patrick Kowalczyk (d)[30] (né le ) | En cours | 7 ans et 11 mois | divers gauche |
-
Tombe de Pierre-André Villette au cimetière d'Abscon.
-
Tombe de Charles Van Coppenolle.
Listes conduites | Tours | Nombre de sièges obtenus | Conseil communautaire | Tendance | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
1er tour | |||||||
Nombres de voix | Pourcentages exprimés | Pourcentages des inscrits | |||||
Liste conduite par M. Patrick Kowalckyk (DVG) | 681 | 51,20 % | 23,28 % | 21 | 2 | ||
Liste conduite par M. Éric Granato (DVD) | 649 | 48,79 % | 22,18 % | 3 | 0 | ||
Nombre des inscrits | Pourcentages des inscrits | Pourcentages des votants | |||||
Nombre d'inscrits | 2 925 | ||||||
Abstentions | 1 159 | 53,30 % | |||||
Votants | 1 336 | 46,70 % | |||||
Blancs | 27 | 0,92 % | 1,98 % | ||||
Nuls | 9 | 0,31 % | 0,66 % | ||||
Exprimés | 1 330 | 45,47 % | 97,36 % |
Intercommunalité
modifierLa commune fait partie de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut.
Instances judiciaires et administratives
modifierLa commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2021, la commune comptait 4 203 habitants[Note 5], en évolution de −5,04 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 093 hommes pour 2 283 femmes, soit un taux de 52,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Santé
modifierEnseignement
modifierAbscon fait partie de l'académie de Lille.
Sports
modifierMédia
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- La chapelle Saint-Roch, sise rue Georges-Danton ;
- La chapelle Saint-Anne, sise au croisement des rues Auguste-Blanqui et Victor-Hugo ;
- La chapelle Notre-Dame-des-Alouettes, sise rue du Sergent-Degallaix ;
- Vestiges d'un ancien château dont il reste un pignon du XVIIIe siècle ;
- Maisons anciennes dont une datée de 1765 ;
- Mairie construite en 1886, place du Général-de-Gaulle.
- Cavalier d'Azincourt et la Carrière d'Azincourt
- Verrerie à Coez, Mathieu, Leroy & Cie (1856-1918) à Abscon[37].
Folklore
modifierLes géants Adalbaud et Rictrude.
Personnalités liées à la commune
modifier- Robert Witchitz, membre FTP-MOI du groupe Manouchian[38]
Héraldique
modifierD'or à une escarboucle de sable chargée en cœur d'un rubis de gueules. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Bernard Bivert (préf. Bernard Derosier), Les Souterrains du Nord, Nord Patrimoine Éditions, , 175 p. (ISBN 2-912961-07-6), p. 137. .
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Valenciennes (partie française) comprend une ville-centre et 55 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique d'Abscon » sur Géoportail (consulté le 20 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale d'Abscon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Abscon et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Somain », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Page 395- Statistique archéologique du Département du Nord - seconde partie- 1867- Librairie Quarré et Leleu à Lille, A. Durand 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard Collège Library - numérisé par Google Books
- Bulletin de la commission historique de département du Nord, Tome VIII, page 33
- Bivert 1999, p. 137.
- Ministère de l'Intérieur - Nord (Nord-Pas-de-Calais), « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à Abscon » (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur - Nord (Hauts-de-France), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Abscon » (consulté le ).
- « Élections municipales, Abscon », La Voix du Nord, édition Valenciennois-Denaisis, no 24165, , p. 28.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 277, lire en ligne.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an 1807, p. 118-119, lire en ligne.
- « Annuaire du département du Nord pour l'année 1809. », sur lillonum.univ-lille.fr/, p. 160. Image 179.
- Francis Przybyla, Le blé, le sucre et le charbon : Les parlementaires du Nord et leur action 1881-1889, Presses universitaires du Septentrion, , 594 p. (ISBN 978-2-85939-980-1, BNF 41078492), p. 69.
- Y. C., « Jeanne Lécu, la pionnière, élue en 1981 à Abscon », La Voix du Nord,
- Jé. L., « Abscon : l’ancien maire Jeanne Lécu est décédée », La Voix du Nord, : « Ce vendredi, Jeanne Lécu est décédée à l’âge de 95 ans à la résidence Denis-Lemettre, à Rœulx. Cette enseignante de profession fut maire d’Abscon de 1981 à 2000. [...] Entrée au conseil municipal en 1977 et le 4 octobre 1981, elle succède à la tête de la mairie à Raymond Bey, décédé trois mois plus tôt. Réélue en 1983, 1989 et 1995. »
- « Abscon : Pierre Bricout, ancien maire, est décédé », La Voix du Nord, : « Conseiller municipal de 1983 à 1990 puis adjoint au maire, Pierre Bricout avait succédé à Jeanne Lecu dans le fauteuil de premier magistrat en 2000. »
- Bernard Défontaine, « Abscon : Gilbert Défossé rend à 84 ans son écharpe de maire », La Voix du Nord, : « Il avait entamé sur le tard une carrière d’élu municipal. Gilbert Défossé, maire d’Abscon depuis 2008, vient de démissionner. Patrick Kowalczyk, premier adjoint, est candidat à sa succession. Le conseil municipal est convoqué le 3 janvier. »
- « Abscon : l’ancien maire, Gilbert Défossé, est décédé vendredi matin », La Voix du Nord, Lille, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
.« Maire d'Abscon de mars 2008 à décembre 2016, Gilbert Défossé s'est éteint vendredi matin, chez lui, à 90 ans. »
- Alain Ledrole, « Abscon : une foule nombreuse aux obsèques de Gilbert Défossé », La Voix du Nord, Lille, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
.« Les nombreuses personnes venues rendre un dernier hommage à l’ancien maire d’Abscon ont pu saluer sa mémoire. »
- Jérémy Lemaire, « Seul candidat à la succession de Gilbert Défossé, Patrick Kowalczyk élu maire », La Voix du Nord,
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Abscon (59002) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers, Firmin-Didot frères (Paris), (lire en ligne).
- « Le groupe Manouchian »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ivry94.fr (consulté le ).