Aimery II de Lusignan

Roi de Chypre et de Jérusalem

Aimery II de Lusignan[2], nommé souvent par erreur Amaury[3], est né dans le Poitou avant 1152 (peut-être vers 1147)[4] et décède à Saint-Jean-d'Acre le . Cadet de la turbulente famille de Lusignan, il quitte la France avec deux de ses frères pour la Terre sainte et y fait fortune.

Aimery II de Lusignan
Bulle avers d'Aimery de Lusignan
roi de Jérusalem et de Chypre[1].
Fonctions
Chambellan du royaume de Jérusalem
Connétable du royaume de Jérusalem
Titres de noblesse
Comte de Jaffa et d'Ascalon
Roi de Chypre
Roi de Jérusalem
Biographie
Naissance
Décès
Époque
XIIe – XIIIe siècles
Période d'activité
Famille
Maison de Lusignan
(branche cadette de Chypre)
Père
Mère
Bourgogne de Rancon
Fratrie

Hugues le Brun
Robert de Lusignan
Geoffroy Ier de Lusignan
Pierre de Lusignan
Guy de Lusignan Couronne rouge
Guillaume de Valence

Almodis de Lusignan
Conjoint
Enfants

Guy de Lusignan
Jean de Lusignan
Alix de Lusignan
Bourgogne de Lusignan
Héloïse de Lusignan
Hugues Ier de Lusignan Couronne rouge

Sibylle de Lusignan Couronne rouge
Aimery de Lusignan
Mélisende de Lusignan
Autres informations
Grands-Parents
Consécrateur
Conrad de Querfurt
Conflit
Faits d'armes
Héritier

D’abord chambellan du royaume de Jérusalem de 1175 à 1178, puis connétable de 1181 à 1194, Aimery succède à son frère aîné Geoffroy de Lusignan, retourné en France, comme comte de Jaffa et d'Ascalon (1193-1198). Il succède aussi en 1194 à son frère cadet Guy de Lusignan, décédé, comme seigneur de Chypre. Il est sacré roi de Chypre en 1197 et devient roi de Jérusalem de 1198 à 1205 par son mariage avec Isabelle de Jérusalem[5],[4].

Biographie

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Famille

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Aimery est le cinquième fils de Hugues VIII (v. 1097-ap. 1171), seigneur de Lusignan (1151-1171) et de Bourgogne de Rancon (av. 1112-ap. 11 avril 1169).

Aimery a pour frères Geoffroy Ier de Lusignan (av. 1150-1216), seigneur de Vouvant (1169-1216), Mervent (av. 1200-1216), comte de Jaffa et d'Ascalon (1191-1192), et Guy de Lusignan (av. 1153-1194), qui devient par mariage roi de Jérusalem (1186-1192). Les frères Lusignan s'illustrent en Terre Sainte et apportent un immense prestige à l'ensemble du groupe familial en raison des hauts faits d'armes de Geoffroy et par l'accession à la royauté de Guy.

Branche cadette

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Aimery II est le fondateur de la branche cadette de Chypre de la maison de Lusignan.

Par la suite, la branche aînée des seigneurs de Lusignan du Poitou n'entretient pas de relations avec la branche cadette de Chypre. Ses neveux : Hugues IX le Brun (av. 1151-1219), comte de la Marche (1199-1219) et Raoul Ier d'Exoudun (v. 1169-1219), comte d'Eu (1191-1219) accèdent au rang comtal à la fin du XIIe siècle.

Anthroponyme

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Aimery porte le prénom de son grand-oncle maternel, Aimery III de Rancon[3], seigneur de Taillebourg (1090-1122).

Jeunesse

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Aimery apparaît dans un document de de l'évêque de Poitiers, Jean Belles-mains[6]. Il participe, avec les membres sa famille à la révolte féodale contre Henri II Plantagenêt en Poitou[7]. Peu après, il part en Terre sainte rejoindre son père Hugues VIII, accompagnés de ses frères Pierre et Guy de Lusignan chassés d'Aquitaine après leur révolte de 1168[8].

Terre Sainte

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Amaury Ier de Jérusalem achète la liberté d'Aimery de Lusignan qui est libéré des geôles sarrasines de Damas en 1173 ou en 1174[9]. Vaillant soldat, mais aussi politique calculateur et avisé, il s’insinue dans les bonnes grâces de la reine mère Agnès de Courtenay et en devient le favori. Des rumeurs en font l’amant de cette dernière[10], mais aucune source ne confirme cette éventualité. Aimery par la suite gagne la confiance du roi Baudouin IV le Lépreux qui le nomme chambellan de Jérusalem et le marie, avant 1176, avec Echive d'Ibelin, fille du seigneur de Ramla et d’Ibelin[11]. Amaury devient ainsi le beau-frère des seigneurs de Mirabel, de Ramla et d'Ibelin et s'insère dans la noblesse des seigneurs du royaume.

À partir de 1180, Sibylle de Jérusalem, sœur et héritière du roi Baudouin le Lépreux, est toujours veuve de Guillaume de Montferrat. Il n'est pas impossible qu'Aimery ait fait preuve de stratégie politique en soumettant la candidature de son frère Guy auprès de la reine-mère, Agnès de Courtenay, et de Sibylle. Quoi qu'il en soit, Baudouin IV, pressé, et craignant un coup d'État de la part de Raymond III de Tripoli et de Bohémond d'Antioche, consent à cette union[12],[13],[14]. Guy épouse Sibylle, pendant les fêtes de Pâques, entre le et le à Jérusalem[15], et est investi par le roi des comtés de Jaffa et d’Ascalon[16],[17].

En 1181, le roi Baudouin IV nomme Aimery de Lusignan connétable du royaume[18],[19]. Aimery participe en 1183 à la bataille d'Al-Fule aux côtés de son frère[20]. Son détachement subit une charge des troupes musulmanes, mais il y résiste. Ce sera une des seules actions de la bataille, car les barons repoussent les provocations de Saladin et évitent de charger son armée, ce qui aurait pu provoquer un désastre comme celui de Hattin. Guy de Lusignan, qui commandait l'ost royal, est disgracié, mais Aimery conserve sa charge de connétable[21].

Guy, roi de Jérusalem

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Après les morts de Baudouin IV[22], puis de son neveu Baudouin V[23],[24], Guy et Sibylle montent sur le trône. Moins d'un an plus tard, Saladin envahit le royaume et écrase l'armée franque à Hattin. La plupart des barons, dont Guy et Aimery sont capturés[25] et Saladin conquiert la plus grande partie du royaume[26], à l'exception de Tyr, défendue par Conrad de Montferrat. Guy de Lusignan décide avec quelques chevaliers de reprendre la ville de Saint-Jean-d’Acre et l’assiège le [27]. Aimery et Guy sont rejoints par leur frère Geoffroy, combattant intrépide et renommé[28], venu d'Europe avec un contingent important de soldats poitevins[29],[30] et par Conrad de Montferrat qui met ainsi de côté sa rivalité avec Guy.

La troisième croisade arrive alors en Terre Sainte commandée par les rois Philippe II Auguste de France et Richard Cœur de Lion d’Angleterre. Les croisés débarquent à Acre et viennent renforcer les forces des assiégeants et permettent la reprise de différentes villes, dont Saint-Jean-d'Acre le . Cependant, les barons refusent que Guy reste roi et choisissent Conrad de Montferrat. Guy de Lusignan reçoit de Richard Cœur de Lion l'île de Chypre[31],[32],[33].

Conrad de Montferrat est assassiné peu après et Henri II de Champagne lui succède comme roi de Jérusalem. Guy de Lusignan ne renonce pas à son ancien royaume et tente à plusieurs reprises de reprendre des ports de Palestine, à tel point qu'Henri de Champagne oblige Aimery de Lusignan à renoncer à la charge de connétable en 1193[34].

Guy s'installe à Chypre emmenant avec lui un grand nombre de seigneurs Francs qui avaient perdu leurs fiefs en Palestine. En , Aimery, accusé d'avoir soutenu un complot visant Henri II de Champagne, est emprisonné puis libéré rapidement. Il rejoint son frère Guy à Chypre[35]. Guy de Lusignan meurt en , léguant Chypre à son frère aîné Geoffroy. Ce dernier retourné en Poitou décline l'offre. Aimery de Lusignan est désigné à la succession[36],[37],[38],[39].

Seigneur puis roi de Chypre

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Aimery se met à organiser son nouvel État, chose que son frère n'avait eu ni l'envie de faire, ni le temps. Il commence par redistribuer les terres et domaines que son frère avaient imprudemment donné aux nobles, afin de constituer un domaine royal capable d'assurer les revenus nécessaires à la cour. Un chroniqueur arabe le qualifie de prince sage et ami du repos. Il est considéré comme le véritable fondateur du royaume de Chypre. Il obtint du pape la création d'un archevêché à Nicosie et de trois évêchés à Paphos, Limassol et Famagouste.

Puis, il se préoccupe du statut juridique de Chypre. En effet, Guy de Lusignan avait conservé son titre royal, et l'on peut affirmer qu'il est roi à Chypre. Aimery, en lui succédant ne pouvait pas prétendre au titre royal et se contente du titre de seigneur de Chypre. Il se tourne alors vers le pape et l'empereur pour clarifier ce point. L'empereur Henri VI le fait roi de Chypre en . Conrad de Querfurt, évêque de Hildesheim et vicaire impérial, vient alors le couronner en à Nicosie. Parallèlement, Henri II de Champagne et Aimery de Lusignan mettent fin à leur antagonisme, qui risque de faire le jeu des Ayyoubides, et fiancent respectivement leurs trois enfants[40].

Roi consort de Jérusalem

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Les États latins d'Orient
(1196-1205).

Le 10 septembre 1197, Henri II de Champagne tombe accidentellement d’une fenêtre de son palais à Saint-Jean-d’Acre et meurt sur le coup. Peu après, le sultan Malik al'Adil, frère de Saladin, reprend Jaffa. La succession à la titulature de Jérusalem se pose. Les barons, après avoir hésité sur Raoul de Saint-Omer, Prince de Tibériade, renoncent à cette possibilité[41] et offrent la couronne à Aimery de Lusignan. Veuf d’Echive d’Ibelin depuis 1196, il épouse Isabelle de Jérusalem en secondes noces. Dès son accession au trône de Jérusalem en sous le nom d'Aimery II de Jérusalem, il déclare qu’il n’opérera pas à une union des deux royaumes et que chacun restera autonome. Il est vrai que la monarchie de Chypre est héréditaire et souveraine, tandis que celle de Jérusalem est élective et limitée[42].

Ne pouvant reprendre Jaffa, Aimery convoque l’ost et s’attaque à Sidon et à Beyrouth, qu’il reprend en , après avoir repoussé l’armée ayyoubide le . Sidon est rendue à son seigneur Renaud Granier et Beyrouth est donné à Jean d’Ibelin, le demi-frère de la reine. Cette armée de croisés allemands, conduite par Henri Ier de Brabant, tente d’assiéger Toron, dans l’arrière-pays, mais échoue ; Malik al’Adil ayant envoyé une armée de secours. Elle rembarque en , quand quatre chevaliers allemands agressent et blessent grièvement Aimery avant d’être maîtrisés, jugés et décapités. Aimery accuse Raoul de Tibériade d’être l’instigateur de la tentative de meurtre, mais les barons le soutiennent et Raoul finit par être exilé. La croisade d’Allemands avait manqué de rallumer le jihad de la part des musulmans, mais Aimery parvient à conclure une trêve le [43]. Al’Adil en profite pour réunifier l’empire de Saladin en écartant ses neveux, tandis qu’Aimery tente d’imposer une autorité forte dans son royaume en tentant de combler les lacunes des Assises de Jérusalem, mais l’opposition des barons, remontés par l’exil de Raoul de Tibériade, fait échouer ce projet[44].

Comme la troisième croisade, n’a pas réussi à reprendre Jérusalem aux Ayyoubides, le pape Innocent III décide en 1198 de prêcher une nouvelle croisade. De nombreux nobles européens se croisent et choisissent comme chef Thibaut III de Champagne, qui meurt le , puis Boniface de Montferrat. Mais comme les croisés ne disposent pas assez d’argent pour payer le passage aux Vénitiens, ces derniers leur proposent de prendre pour leur compte la ville hongroise de Zara, qui les concurrence économiquement. Le prince Alexis Ange leur propose ensuite de le rétablir sur le trône byzantin en échange du règlement de la dette aux Vénitiens et détourne ainsi la croisade sur Constantinople. De toute cette croisade, il n’arrive en Syrie que quelques croisés qui avaient décidé de venir sans utiliser les navires vénitiens, ainsi que quelques croisés qui avaient quitté le gros de l’expédition, estimant infamant d’attaquer d’autres chrétiens[45].

Comme il ne dispose pas de forces suffisantes, Aimery reconduit la trêve avec Al-`Adil espérant que les croisés, après avoir conquis Constantinople, finissent par arriver en Palestine. Après une révolte des Grecs, qui n’acceptent pas le protectorat latin, les croisés reprennent Constantinople en 1204 et y établissent un empire latin, réduisant à néant les espoirs d’Aimery de voir venir l’armée croisée. La paix qu’il conclut en septembre avec Al-`Adil lui permet de récupérer les villes de Ramla, Jaffa et Lydda[46].

Décès et succession

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Aimery II de Lusignan meurt le 1er avril 1205, suivi par son épouse Isabelle en 1206. Son fils Hugues Ier lui succède à Chypre, sous la régence de Gautier de Montbéliard, tandis que sa belle-fille Marie de Montferrat, fille de Conrad de Montferrat et d’Isabelle lui succède à Jérusalem, sous la régence de Jean d’Ibelin.

Mariages et descendance

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Echive d'Ibelin

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Aimery épouse en premières noces, vers 1175, Echive d'Ibelin (v. 1150-1196/97), fille de Baudouin d'Ibelin (1133-1187), seigneur de Mirabel et de Ramla, et de Richilde de Bethsan.

Echive donne naissance à[4],[47] :

Isabelle de Jérusalem

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Veuf, Aimery se remarie en avec Isabelle de Jérusalem (1169-1205), reine de Jérusalem (1192-1205), veuve d'Henri II de Champagne 1166-1197) comte de Champagne (1181-1197). Elle est la fille du roi Amaury Ier et de Marie Comnène. Le couple a pour descendance[48] :

Ascendance

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Bulle avers & revers d'Aimery II de Lusignan, roi de Jérusalem et de Chypre.

Avers : Rond[49],[50],[51],[52].

Description : Le roi couronné, assis de face sur un trône. Il tient à main droite le sceptre et de la main gauche le globe crucigère.

Légende : ✠ AIMERICVS ⠅DEI GRA REX IERL'M ET CIPRI

Légende transcrite : Aimericus Dei gratia rex Ierusalem et Cipri

Légende traduite : Aimery, par la grâce de Dieu roi de Jérusalem et de Chypre.

Contre-sceau : Rond[49],[50],[51],[53].

Description : Château à trois tours (celle du milieu plus haute est surmontée d'un croissant flanqué de deux coupoles ; une des tours est surmontée d'une coupole supportant une croix, l'autre d'un croissant) représentant trois monuments principaux de Jérusalem: l’église du Saint-Sépulcre, la tour de David et le dôme du rocher.

Légende : ✠ CIVITAS REGIS REGVM OMNIVM

Légende transcrite : Civitas Regis Regum omnium

Légende traduite : La ville du roi de tous les rois.

Notes et références

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  1. Gustave Schlumberger, « Quelques sceaux de l'orient latin au moyen âge », dans Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, vol. 4, Paris, Klincksieck, (lire en ligne), no 9 : Sceau d'Amaury II, roi de Jérusalem et de Chypre, p. 263 :

    « ✠ AIMERICVS : DEI GRA REX IERL'M ET CIPRI »

  2. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  3. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d'un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 39 :

    « Le connétable puis roi de Jérusalem, Aimericus, a reçu le prénom de son grand-oncle, Aimery III de Rancon, mais il est appelé Amaury dans les ouvrages portant sur l'Orient latin car il s'agit du même prénom que celui de son prédécesseur, le roi de Jérusalem, toujours appelé Amaury Ier. »

  4. a b et c Benjamin Bourgeois, La royauté : dynamiques et représentations. Royaumes de Jérusalem, Chypre et Arménie cilicienne. XIIe – XIVe siècle, t. 2 (Thèse de doctorat en histoire, sous la direction d'Isabelle Augé), Université Paul Valéry - Montpellier III, (lire en ligne [PDF]), Section 1 : Généalogies, chap. 5 (« Famille Lusignan : descendance d’Amaury de Lusignan »), p. 6-7.
  5. Louis de Mas-Latrie, « Fragment d'histoire de Chypre. Premiers temps du règne d'Amaury de Lusignan », Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 21,‎ , p. 339. (lire en ligne).
  6. Cartulaires du Bas-Poitou (département de la Vendée) (éd. Paul Marchegay), Les Roches-Baritaud, (lire en ligne), p. 33-34 :

    « A[imerici] de Liziniaco »

    1166, 18 juin, Talmond : Confirmation des privilèges du prieuré de Saint-Nicolas-de-la-Chaise.
  7. Robert de Torigni (éd. Richard Howlett), Chronique, vol. IV : Chronicles of the reigns of Stephen, Henry II and Richard I, Londres, (lire en ligne), p. 235-236 :

    « Haimericus de Lizenneioio, Robertus et Hugo frater »

    1168, avril : Participation d'Aimery à la révolte contre Henri II.
  8. Clément de Vasselot de Régné, « Geoffroy de Lusignan et ses frères, héros des croisades ? », sur guillaumedesonnac.com, .
  9. Le Livre de Philippe de Novare (éd. Jacques Claude Beugnot), vol. I : Assises de Jérusalem ou recueil des ouvrages de jurisprudence, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), chap. XCIV, p. 569-570
    1174, 11 juillet (avant), Damas : Aimery de Lusignan est racheté par le roi Amaury Ier de Jérusalem de la prison de Damas.
  10. Steven Runciman, A History of the Crusades, vol. 2, , p. 424.
  11. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d'un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , p. 845 :

    « Aimery de Lusignan, libéré des geôles sarrasines par Amaury Ier de Jérusalem en 1173-1174, épouse Échive d'Ibelin avant 1176, devenant ainsi beau-frère des seigneurs de Mirabel, de Ramla et d'Ibelin. »

  12. Roger de Hoveden (éd. William Stubbs), Gesta regis Henrici secundi Benedicti abbatis : the chronicle of the reigns of Henry II and Richard I, A.D. 1169-1192, vol. I, Londres, Longmans, Green, Reader, Dyer, (lire en ligne), p. 343 :

    « Erat quidem prædictus Gwido decorus facie et probus in armis, et inter familiares regis cæteris familiarior habebatur. »

  13. Ambroise (éd. Gaston Paris), L’Estoire de la Guerre sainte : histoire en vers de la troisième croisade (1190-1192), Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), v. 2447, p. 66.
  14. Benjamin Bourgeois, La royauté : dynamiques et représentations. Royaumes de Jérusalem, Chypre et Arménie cilicienne. XIIe – XIVe siècle, t. 1 (Thèse de doctorat en histoire sous la direction d'Isabelle Augé), Université Paul Valéry - Montpellier III, (lire en ligne [PDF]), p. 232-233 :

    « Entre Saladin, dont j'ai tant à conter, et le déloyal comte Raimond, il y avait depuis longtemps une alliance dont tout le monde parlait en Syrie. Raimond croyait pouvoir s'emparer du royaume, à cause de sa richesse, et parce qu'il était comte de Tripe ; mais, Dieu merci, il ne l'eut pas. À son couronnement, le roi Gui, auquel Dieu avait accordé cet honneur, convoqua tous ses barons sans exception. Le comte de Tripe y fut aussi mandé ; mais inutile de demander s'il se moqua de la convocation, et s'il fit une réponse injurieuse. Le messager s'en retourna, et le comte se mit en route et alla se plaindre à Saladin, disant qu'il ne pouvait rester dans sa terre à cause de la haine du roi Gui à qui le royaume était échu. »

  15. Guillaume de Tyr (éd. Robert Burchard Constantijn Huygens), Chronique, Turnhout, Brepols, coll. « Corpus Christianorum / Continuatio Mediævalis », , livre XXII, chap. 1, p. 1007 :

    « Eodem quoque tempore Dominus Boamundus Antiochenorum princeps et dominus Raimundus comes Tripolinus, cum nobilis in regnum ingredientes, dominus regem terruerunt, timentem ne res novas moliri attentaret : videlicet ne rege regno privato, sibi regnum vellent vindicare. Premebatur enim solito acrius rex aegritudine sua, et singulis diebus leprae signum magis et magis evidens prominebat. Soror autem domini regis, quae marchionis uxor fuerat, adhuc in sua viduitate perseverabat, ducem, ut praemisimus, expectans. Cognoscens ergo rex illorum nobilium, et, licet uterque ejus esset consanguineus, suspectum habens adventum, sorori maturat nuptias ; et, quamvis nobiliores et prudentiores, et ditiores etiam in regno, tum de advenis, tum de indigenis possent reperiri, penes quos multo commodius, quantum ad regni utilitatem, illa posset locari, non satis attendes quod tamen, causis quibusdam intervenientibus, cuidam adolescenti satis nobili, Guidoni videlicet de Liziniaco, filio Hugonis Bruni, de episcopatu Pictavensis ex insperato traditur, infra paschalia, praeter morem, solemnia. »

    A la même époque, le seigneur Bohémond, prince d’Antioche, et le seigneur Raymond, avec des nobles étant entrés dans le regnum, effrayèrent beaucoup le seigneur roi, qui craignit qu’ils ne vinssent tenter contre lui quelque entreprise extraordinaire, comme priver le roi du regnum, et de s’emparer eux-mêmes du royaume. Le roi, en effet, était consumé d’un mal dévorant plus vivement encore que d’ordinaire, et de jour en jour les caractères de la lèpre se développaient en lui avec plus d’évidence. Sa sœur, qui avait épousé d’abord le marquis de Montferrat, continuait à vivre dans le veuvage, et attendait, comme je l’ai dit, le duc de Bourgogne. Cependant le roi, connaissant bien les nobles qui venaient d’entrer dans ses États, et se méfiant d’eux, quoique l’un et l’autre fussent ses parents, se hâta de conclure le mariage de sa sœur, et quoiqu’il eut pu trouver même dans le regnum, soit parmi les étrangers, soit parmi les indigènes, des hommes plus nobles, plus sages, plus riches, et qui eussent mieux convenu pour l’établissement de sa sœur, surtout par rapport aux intérêts publics, le roi, ne s’arrêtant pas assez à considérer qu’un empressement excessif peut tout gâter, donna sa sœur en mariage, tout-à-fait à l’improviste, mais non cependant sans quelques motifs qui déterminèrent son choix, à un jeune homme assez noble, Gui de Lusignan, fils de Hugues le Brun, du pays de Poitiers ; et cette solennité fut célébrée, contre tout usage, pendant les fêtes de Pâques.
  16. Die Urkunden der Lateinischen Könige von Jerusalem (éd.Hans Eberhard Mayer et Jean Richard), vol. 2, Hanovre, Hahnsche Buchhandlung, coll. « Monumenta Germaniae Historica / Diplomata Regum Latinorum Hierosolymitanorum » (no 6), (lire en ligne), no 423, p. 719-720.
    1181, 1er mars, Acre : Commutation en faveur de l'abbé Jean du Mont-Thabor.
  17. Benjamin Bourgeois, La royauté : dynamiques et représentations. Royaumes de Jérusalem, Chypre et Arménie cilicienne. XIIe – XIVe siècle, t. 1 (Thèse de doctorat en histoire sous la direction d'Isabelle Augé), Université Paul Valéry - Montpellier III, (lire en ligne [PDF]), p. 217-218.
  18. Die Urkunden der Lateinischen Könige von Jerusalem (éd.Hans Eberhard Mayer et Jean Richard), vol. 2, Hanovre, Hahnsche Buchhandlung, coll. « Monumenta Germaniae Historica / Diplomata Regum Latinorum Hierosolymitanorum » (no 6), (lire en ligne), no 423, p. 719-720.
    1181, 1er mars, Acre : Commutation en faveur de l'abbé Jean du Mont-Thabor.
  19. Pierre Aubé, Baudouin IV de Jérusalem : roi lépreux, Paris, Perrin, , p. 250.
  20. Guillaume de Tyr (éd. Robert Burchard Constantijn Huygens), Chronique, Turnhout, Brepols, coll. « Corpus Christianorum / Continuatio Mediævalis », , livre XII, chap. 28, p. 1053-1054 :

    « Nunquam enim legitur tantam ex universo Orientali tractu convenisse tam equitum quam peditum multitudinem,nec ab aliquibus traditur senioribus adeo armatam in unum coisse manum ex privatis regni viribus : erant enim eis equites ad mille trecentos, peditum vero armatorum egregie quindecim milium summam dicebatur numerus excedere. Preterea magni et admirabiles preerant exercitui duces, illustres genere et armorum experientia preclari, dominus videlicet Boamundus tercius Antiochenus princeps, dominus Raimundus comes Tripolitanus, dominus Henricus dux Lovannie, nobilis de imperio Theutonicorum princeps, Radulfus de Malleone, inclitus de Aquitania vir, exceptis regni principibus, qui erant Guido comes Joppensis, Rainaldus de Castellione dominus Terre ultra Jordanem, qui aliquando fuit princeps Antiochenus, Balduinus de Ramis, Balianus Neapolitanus, frater ejus, Rainaldus Sydoniensis, Galterus Cesariensis, Joscelinus regis senescalus. »

  21. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 141-143.
  22. Pierre Aubé, Baudouin IV de Jérusalem : roi lépreux, Paris, Perrin (réimpr. 1999) (1re éd. 1981), p. 453.
  23. Raoul de Coggeshall (éd. Joseph Stevenson), Chronicon Anglicanum, Ex Codicibus manuscriptis, Londres, Longman, (lire en ligne), De Expugnatione terræ sanctæ per Saladinum : De comitissa Jopensi inuncta in reginam, et de dissensione procerum, p. 209. :

    « Ingresso itaque viam universæ carnis rege Baldewino puero, Latinorum rege septimo immo octavo »

  24. La Continuation de Guillaume de Tyr (1184-1197) (éd. Margaret Ruth Morgan), t. XIV : Documents relatifs à l'histoire des croisades publiés par l'académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, Paul Geuthner, (lire en ligne), no 17, p. 30 :

    « Si dirons dou roi Baudoyn l'enfant qui en Acre estoit en la garde dou conte Jocelin, l’oncle sa mere. Maladie le prist, si fu morz. »

  25. La Continuation de Guillaume de Tyr (1184-1197) (éd. Margaret Ruth Morgan), t. XIV : Documents relatifs à l'histoire des croisades publiés par l'académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, Paul Geuthner, (lire en ligne), p. 54.
  26. Grousset 1935, p. 733-753.
  27. Roger de Hoveden (éd. William Stubbs), Chronica magistri Rogeri de Houedene, vol. III, Londres, Longman, (lire en ligne), De obsidione Accon, p. 20.
  28. Ambroise (éd. Gaston Paris), L’Estoire de la Guerre sainte : histoire en vers de la troisième croisade (1190-1192), Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 416, § 2835 :

    « La ot Jefrei de Leuzengnan / A l'ost defendre grant haan / Qui pieça iert preuz e osez / Mais or fud il mult alosiez. »

  29. Itinerarium Peregrinorum et Gesta Regis Ricardi (éd. William Stubbs), vol. I : Chronicles and memorials of the reign of Richard I, Londres, Longman, (lire en ligne), XI : De occursu regis et reginæ apud Tortosam, p. 25-26.
  30. La Continuation de Guillaume de Tyr (1184-1197) (éd. Margaret Ruth Morgan), t. XIV : Documents relatifs à l'histoire des croisades publiés par l'académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, Paul Geuthner, (lire en ligne), no 78, p. 88.
  31. Itinerarium Peregrinorum et Gesta Regis Ricardi (éd. William Stubbs), vol. I : Chronicles and memorials of the reign of Richard I, Londres, Longman, (lire en ligne), XXXVII : Regi Guidoni, pro probitate militiæ suæ et regni amissione, rex Ricardus pietate motus confert insulam Cypri, p. 351 :

    « Verumtamen rex Ricardus, super ipsum motus pietate, et propter ipsius notam probitatem, insulæ Cypri, quamvis eam prius Templarii a rege emissent, eidem contulit gratis imperium. Sicque rex Guido, Templariorum emptionis commutata conditione, insulæ Cypri factus est imperator. »

  32. Roger de Hoveden (éd. William Stubbs), Chronica magistri Rogeri de Houedene, vol. III, Londres, Longman, (lire en ligne), De interfectione Conradi Marchionis, p. 181 :

    « Et rex Angliæ dedit in excambium regi Gwidoni insulam de Cypre, in vita sua tenendam. »

  33. La Continuation de Guillaume de Tyr (1184-1197) (éd. Margaret Ruth Morgan), t. XIV : Documents relatifs à l'histoire des croisades publiés par l'académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, Paul Geuthner, (lire en ligne), no 134, p. 137-139 :

    « Et quant le rei Richart ot l'isle de Chipre reseue dou Temple, et la teneit en son demaine, le rei Guy qui estoit remes sans terre et sans reiaume vint au rei Richart et li dist : « Sire, vos savés que je sui deserités et sans reiaume. Se vostre plaisir fust, je vos voreie prier que vos me vendissiés l'isle de Chypre por autant com vos l'avés vendue au Temple ». le rei li otreia, et dist que bien li plaiseit que il l'eust por autant. Grant joie en ot le rei Guy, et tantost parla a son chancelier qui se nomeit Piere d'Angolesme, qui estoit evesque de Triple. Il li dist coment il aveit achetee l'isle de Chypre, et mestier li estoient li ami, et que il porchasast coment il peust avoir l'emprunt de cest aveir. Il li demanda : « Combien avés vos de terme de paier iceste devant dite pecunie ? » Et li dist que il aveit respit de .ij. meis. Li evesque respondi que dedenz .ij. meis Dieu li avroit bien conseillie. Li evesque si mut tantost en une galie et ala a Triple. Il enprunta de Saïs, .j. borgeis de Triple, et de Johan de la Moneie et des autres preudeshomes LX M besanz, et ains que le mois fust passés aporta il le devant dit avoir au rei Guy, si que il paia le rei Richart si come il li ot en covenant. Et puis s'en ala recevoir l'isle de Chypre et metre sei en saisine. Les LX M besanz qui estoient remes a paier, le rei Richart les demanda au rei Guy, et il li requist que il li donast respit jusques atant que il fust saisi de l'isle. Et apres ce que il fust saissi, le rei Richart li manda requerant les LX M besanz. Le rei Gui li manda preiant que il li clamast quite, porce que il esteit povres et deseritz, et ainz que il fust reis avoit il esté son home, et que il li deust clamer quite. Le rei Richart en fu corteis, ne puis ne li demanda riens. »

  34. La Continuation de Guillaume de Tyr (1184-1197) (éd. Margaret Ruth Morgan), t. XIV : Documents relatifs à l'histoire des croisades publiés par l'académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, Paul Geuthner, (lire en ligne), p. 158.
  35. La Continuation de Guillaume de Tyr (1184-1197) (éd. Margaret Ruth Morgan), t. XIV : Documents relatifs à l'histoire des croisades publiés par l'académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, Paul Geuthner, (lire en ligne), p. 159.
  36. Louis de Mas-Latrie, « Fragment d'histoire de Chypre : Premiers temps du règne d'Amaury de Lusignan », Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 21,‎ , p. 339. (lire en ligne)
  37. Roger de Hoveden (éd. William Stubbs), Chronica magistri Rogeri de Houedene, vol. III, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 306 :

    « Eodem anno, obiit Gwido quondam rex Jerusalem, cui rex Ricardus Angliæ vendiderat insulam Cypri. Quo defuncto, Aymery frater suus factus est dominus Cypri. »

  38. La Continuation de Guillaume de Tyr (1184-1197) (éd. Margaret Ruth Morgan), t. XIV : Documents relatifs à l'histoire des croisades publiés par l'académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, Paul Geuthner, (lire en ligne), p. 161 :

    « et laissa le reiaume de Chypre a Joffrei son frere. Il fu mandés querre. Il n'i vost venir Ciaus de l'isle de Chypre eslurent Heymeri. »

    Gui de Lusignan mourut en avril ou mai 1194.
  39. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 164 :

    « Mais les barons de Chypre n'oublient pas le seigneur de Vouvant car, lorsque Guy décède sans enfants en avril 1194, ils font appel à lui pour les gouverner. Mais comme il est rentré en Poitou, il décline leur invitation et laisse l'île à son cadet, Aimery, qui succède à Guy comme seigneur de Chypre. »

  40. Grousset 1949, p. 170-1.
  41. Malgré ses qualités, Raoul de Tibériade ne disposait pas de fief suffisant pour financer la cour et l’armée.
  42. Grousset 1936, p. 184-8.
  43. Grousset 1936, p. 188-197.
  44. Grousset 1936, p. 198-202.
  45. Grousset 1936, p. 202-9.
  46. Grousset 1936, p. 209-215.
  47. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 15 (« L'insertion des Lusignan dans le réseau aristocratique de l'Orient latin (années 1170-1180) »), p. 174..
  48. Benjamin Bourgeois, La royauté : dynamiques et représentations. Royaumes de Jérusalem, Chypre et Arménie cilicienne. XIIe – XIVe siècle, t. 2 (Thèse de doctorat en histoire, sous la direction d'Isabelle Augé), Université Paul Valéry - Montpellier III, (lire en ligne [PDF]), Section 1 : Généalogies, chap. 4 (« Descendance d’Isabelle »), p. 5-6.
  49. a et b Gustave Schlumberger, « Quelques sceaux de l'orient latin au moyen âge », dans Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, t. IV, Paris, Klincksieck, (lire en ligne), no 9 : Sceau d'Amaury II, roi de Jérusalem et de Chypre, p. 261-263.
  50. a et b Gustave Schlumberger, « Quelques sceaux du royaume de Terre Sainte », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, Alphonse Picard, vol. 49, no 2,‎ , p. 207-208. (lire en ligne)
  51. a et b Sigillographie de l'Orient latin (éd. Gustave Schlumberger, Ferdinand Chalandon, Adrien Blanchet), t. XXXVII : Bibliothèque archéologique et historique, Paris, Paul Geuthner, (lire en ligne), II : Royaume de Chypre, chap. Rois de Chypre : Amaury de Lusignan (1194-avril 1205), no 3 & no 3 bis, p. 144.
  52. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Amaury II de Lusignan - bulle avers - Roi de Jérusalem », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  53. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Amaury II de Lusignan - bulle revers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.

Sources et bibliographie

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Sources sigillographiques

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  • Gustave Schlumberger, « Quelques sceaux de l'orient latin au moyen âge », Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, 7e série, t. 4, Paris, C. Klincksiek, 1903, p. 253-273. [lire en ligne]
  • SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Amaury II de Lusignan », https://sigilla.irht.cnrs.fr/, Université de Poitiers. [lire en ligne]

Bibliographie

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