Aldo Oviglio

politicien italien

Aldo Oviglio (né le à Rimini et mort le à Bologne) est un homme politique italien qui fut le premier ministre de la justice de Mussolini[1]. Il réorganisa notamment l'institution de la Cour de cassation et fit voter une amnistie des membres des forces fascistes.

Aldo Oviglio
Fonctions
Député
XXVIIe législature du royaume d'Italie
-
Ministre de la Justice
-
Député
XXVIe législature du royaume d'Italie
-
Sénateur du royaume d'Italie
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
BologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Aldo OviglioVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique

Biographie

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Aldo Oviglio est né à Rimini en 1873, licencié en droit à l'université de Bologne, il entama une carrière comme avocat. Membre du parti nationaliste, il fut élu conseiller communal (it) (1905-1910), puis conseiller provincial (1910-1913) de Bologne; il fut même, quelque temps, président du conseil provincial.

Membre du Parti national fasciste (PNF), il fut élu député lors des élections de 1921 et devint ministre de la Justice et des cultes du gouvernement de Mussolini. En 1924, il fut élu à la Chambre des députés, mais en raison de l'enlèvement et du meurtre du député socialiste Giacomo Matteotti par un groupe de choc fasciste (squadristi) en 1924, il s'opposa au Duce et dut démissionner.

Il se rapprocha néanmoins par la suite de Benito Mussolini et de son régime fasciste, si bien que le il fut nommé sénateur du Royaume. Il occupa son siège parlementaire jusqu'à sa mort dans sa 69e année en 1942.

Il était franc-maçon[2], initié en 1919 dans la loge « ça Ira » de Bologne et affilié en 1914 à la loge Otto Agosto, aussi de Bologne, pendant la dictature il défendit les loges et les frères des violences fascistes[3].

Décorations

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Notes et références

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  1. Voir : liste des ministres de la Justice et de la Grâce du royaume d'Italie
  2. Dal sito Campaniarchitetti
  3. V. Gnocchini, L'Italia dei Liberi Muratori, Mimesis-Erasmo, Milan-Rome, 2005, p. 201-202.

Source de traduction

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Liens externes

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