Ali Rabeh
Ali Rabeh, né le à Poissy (France), est un homme politique franco-marocain, maire de Trappes depuis 2020 et co-coordinateur national de Génération·s depuis 2024.
Ali Rabeh | |
Fonctions | |
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Co-coordinateur national de Génération.s | |
En fonction depuis le (9 mois et 27 jours) |
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Avec | Hella Kribi-Romdhane |
Prédécesseur | Arash Saeidi |
Maire de Trappes | |
En fonction depuis le (3 ans, 2 mois et 10 jours) |
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Élection | 10 octobre 2021 (partielle) |
Coalition | Union de la gauche G·s-EÉLV-PCF-LFI |
Prédécesseur | Lui-même |
– (1 an, 1 mois et 15 jours) |
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Élection | 28 juin 2020 |
Coalition | G·s-EÉLV-PCF |
Prédécesseur | Guy Malandain |
Successeur | Lui-même |
10e vice-président de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines délégué à l’économie sociale et solidaire | |
En fonction depuis le (4 ans, 5 mois et 14 jours) |
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Élection | 11 juillet 2020 |
Circonscription | Trappes |
Président | Jean-Michel Fourgous |
Adjoint au maire de Trappes chargé de la Jeunesse et des Sports | |
– (6 ans, 2 mois et 29 jours) |
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Élection | 30 mars 2014 |
Maire | Guy Malandain |
Prédécesseur | Jacques Monquaut |
Successeur | Ayoub El Amrani |
Conseiller municipal de Poissy | |
– (6 ans et 8 jours) |
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Élection | 16 mars 2008 |
Maire | Frédérik Bernard |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Poissy (France) |
Nationalité | Française Marocaine |
Parti politique | PS (2006-2017) G·s (depuis 2017) |
Syndicat | UNEF (2003-2007) |
Diplômé de | Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines |
Maires de Trappes | |
modifier |
Situation personnelle
modifierOrigines
modifierAli Rabeh naît le [1] à Poissy[2], où il grandit sur la place Corneille au sein d'une famille d'immigrés marocains arrivés en France à la fin des années 1960[3],[4]. Son père, originaire d'El Jadida, travaille comme ouvrier dans les usines Chrysler, puis Peugeot Poissy tandis que sa mère, femme au foyer, élève une fratrie de six enfants[1],[5].
Ali Rabeh possède la double nationalité franco-marocaine[6].
Formation
modifierAli Rabeh prépare une licence d'informatique à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines avant de se réorienter vers un master en carrières publiques et métiers du politique[4],[7], qu'il obtient en 2012.
Vie privée
modifierAli Rabeh est marié avec une femme bretonne travaillant dans un établissement et service d'accompagnement par le travail pour les personnes en situation de handicap[8]. Le couple est parent d'une fille née en 2022[9].
Carrière
modifierIl dit avoir participé à sa première manifestation le à Paris, pour protester contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour, qu'il qualifie rétrospectivement de « salissure sur la République »[3],[4]. Il rejoint l'UNEF l'année suivante[1],[4].
Début 2003, il milite activement contre le projet de loi du ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche Luc Ferry qui prévoit de décentraliser 100 000 postes non enseignants de l’Éducation nationale pour les affecter aux collectivités territoriales. C'est lors des mobilisations contre les réformes Ferry qu'il fait la connaissance de Benoît Hamon, son futur mentor, et de Mathieu Hanotin[4].
En 2006, avec d'autres cadres locaux de l'UNEF, il contribue à mobiliser l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines dans le mouvement contre le contrat première embauche pendant près de cinq mois. C'est dans le sillage de celui-ci qu'il adhère au Mouvement des jeunes socialistes afin, dit-il, de « pouvoir aborder d’autres sujets que la vie étudiante »[3]. Il en devient immédiatement le responsable départemental pour les Yvelines[4].
Le , il anime, en compagnie de Yannick Trigance et Bernard Castagnède, un débat organisé par le Parti socialiste à Rambouillet sur le thème « Quel avenir pour les jeunes aujourd'hui ? »[10].
Au terme des élections municipales de 2020, le nouveau conseil communautaire réuni le a Ali Rabeh dixième vice-président délégué à l’économie sociale et solidaire[11] pour de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, sous la présidence de Jean-Michel Fourgous (LR).
Le 14 novembre 2024, l'association de financement du parti politique national «avec Ali Rabeh» est agréée[12].
Mise en cause par Jordan Bardella
modifierLe , au lendemain de sa réélection à la tête de la mairie de Trappes, le président du parti d'extrême droite Rassemblement national publie un communiqué critique dans lequel il demande sa révocation et la mise sous tutelle de la commune[13]. Le 1er février 2022, Jordan Bardella est mis en examen à la suite d'une plainte pour diffamation de l'intéressé visant ce passage du communiqué : « Alors que le gouvernement reste passif devant la constitution de Républiques islamiques en miniature, il est urgent d'interrompre cette conquête de nos territoires »[14].
Résultats électoraux
modifierÉlections départementales
modifierAnnée | Parti | Canton | Binôme | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||||
2021 [15] | UG | Trappes | Anne-Marie Bouquet | 3 288 | 39,28 | 1er | 4 695 | 47,83 | 2e | Battu |
Élections municipales
modifierLes résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
Année | Coalition des partis | Commune | 1er tour | 2d tour | Sièges obtenus | ||||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | CM | CC | ||||
2020[16] | G·s - EÉLV - PCF | Trappes | 1 630 | 37,03 | 1er | 2 023 | 40,40 | 1er | 28 / 39 |
8 / 11 | |
2021[17] | G·s - EÉLV - PCF - LFI | 3 384 | 58,36 | 31 / 39 |
9 / 11 |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierRéférences
modifier- Rachid Laïreche, « Ali Rabeh, protections rapprochées », Libération, (consulté le )
- Amaury Brelet, « Incurie, clientélisme, communautarisme… Enquête et révélations sur le maire (déchu) de Trappes Ali Rabeh », Valeurs actuelles, (consulté le )
- « Ali Rabeh, la soif de convaincre », Le Pisciacais, no 8, , p. 22 (lire en ligne [PDF])
- Nicolas Scheffer, « Ali Rabeh: l'homme à connaître pour mieux comprendre Benoît Hamon », Slate, (consulté le )
- Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, La Communauté, Paris, Albin Michel, , 336 p. (ISBN 978-2-226-31910-4 et 2-226-31910-7, OCLC 1021288009), chap. 22 (« Bonjour ! Je m'appelle Benoît Hamon »)
- « Les jeunes loups Marocains de la politique Française », Maroc Hebdo International, (consulté le )
- Sophie Coignard, « Éducation nationale : la maison n'est pas tenue ! (2) », Le Point, (consulté le )
- Vincent Gibert, « "TPMP": Le maire de Trappes Ali Rabeh renvoie son "réel" à Jordan Bardella », sur Le HuffPost, (consulté le )
- Guillemette Faure, « Ali Rabeh, maire de Trappes : « Je n’arrive pas assez à concilier ma vie d’élu et de père » », Le Monde, (consulté le )
- « Débat sur l'avenir des jeunes Un secteur à éviter », Le Parisien, (consulté le )
- « Jean-Michel Fourgous réélu président de SQY : Ce samedi 11 juillet, les conseillers communautaires de SQY ont réélu Jean-Michel Fourgous, maire d’Élancourt, président de l’agglomération », sur saint-quentin-en-yvelines.fr
- « Où va Ali Rabeh? », sur Où va Ali Rabeh? (consulté le )
- « Trappes : Bardella demande la mise sous tutelle de la ville et la révocation du maire », Valeurs actuelles, (consulté le )
- « Jordan Bardella mis en examen pour avoir qualifié Trappes de «République islamique» », Libération, (consulté le )
- Résultats dans le canton de Trappes sur le site du ministère de l'Intérieur.
- « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF] Résultats de l'élection municipale partielle du 10 octobre 2021 - Trappes (Yvelines), sur interieur.gouv.fr (consulté le 5 décembre 2021)