Alliance royale
L'Alliance royale (AR) est une formation politique française royaliste fondée en 2001 par Yves-Marie Adeline. Elle vise à l'instauration d'une monarchie constitutionnelle prenant comme base la Constitution de la Ve République.
Alliance royale | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Pierre Bernard |
Fondation | 25 janvier 2001 |
Siège | 31, avenue du Parc-des-Princes 75016 Paris |
Fondateur | Yves-Marie Adeline |
Mouvement de jeunesse | Jeunes Royalistes |
Positionnement | Droite à extrême droite |
Idéologie | Royalisme |
Couleurs | Bleu et jaune |
Site web | allianceroyale.fr |
Représentation | |
Députés | 0 / 577 |
Sénateurs | 0 / 343 |
Conseillers régionaux | 0 / 1758 |
Conseillers départementaux | 0 / 4058 |
Maires de communes de plus de 30 000 habitants | 0 / 279 |
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Histoire
modifierL'Alliance royale est créée le par Yves-Marie Adeline[1], qui en devient par la suite président d'honneur.
La formation se fonde en 2003 en parti politique et vise à promouvoir des réformes institutionnelles, législatives et politiques inspirées de l'héritage monarchique par des moyens électoraux. Elle s'efforce également de remettre cette question au cœur du débat public, tant en France qu'à l'international.
Son action s'articule autour des élections, du militantisme et de la réflexion politique. Elle présente des candidats royalistes là où cela est jugé pertinent et a participé à plusieurs scrutins depuis les élections européennes de 2004.
Le parti s'appuie sur des délégations territoriales chargées de rassembler les adhérents et de renforcer sa présence politique à travers des actions militantes, médiatiques et électorales.
Par ailleurs, il élabore des propositions concrètes pour un royalisme moderne et adapté aux enjeux du XXIe siècle, en se libérant des contraintes idéologiques républicaines pour conserver une totale liberté de pensée[2].
En 2008, il est remplacé à la présidence de l'Alliance royale par Pierre Bernard, ancien député et maire honoraire de Montfermeil.
La direction effective du parti est confiée à un délégué général depuis 2008. Se sont succédé à ce poste :
- Cyrille Henrys ;
- Sandrine Pico ;
- Robert de Prévoisin ;
- Olivier Leconte (depuis ).
Idéologie
modifierL'Alliance royale souhaite une « restauration moderne » de la monarchie, « adaptée au XXIe siècle »[3]. Le parti propose une monarchie constitutionnelle[4] et entend « représenter tous les royalistes », ne se revendiquant ni orléaniste, ni légitimiste[4]. En effet, elle se déclare incompétente pour trancher les querelles dynastiques et désigner le roi.
Résultats électoraux
modifierÉlections présidentielles
modifierPatrick Cosseron de Villenoisy, porte-parole de l'Alliance royale, est candidat de la formation à l'élection présidentielle de 2012, mais il n'obtient pas les 500 parrainages requis[5],[6].
En 2016, Robert de Prévoisin, délégué général de l'Alliance royale, se déclare candidat à l'élection présidentielle de 2017 : seul candidat royaliste de cette élection, il échoue à obtenir les 500 parrainages pour pouvoir participer au scrutin[7].
Élections législatives
modifierL'Alliance royale présente 34 candidats aux élections législatives de 2012, pour des résultats très modestes.
Pour les élections législatives de l'année 2017, l'Alliance royale investit seize candidats[8], dont les tracts sont ornés d'une fleur de lys[9].
Élections européennes
modifierAnnée | Voix | % | Sièges | Rang | Tête de liste |
---|---|---|---|---|---|
2004 | 5 248 | 0,03 | 0 / 78 |
- | Circonscriptions interrégionales |
2009 | 3 994 | 0,02 | 0 / 72 |
- | |
2014 | 3 576 | 0,02 | 0 / 74 |
- | |
2019 | 3 150 | 0,01 | 0 / 79 |
30e | Robert de Prévoisin |
Faute de moyens, les bulletins de vote de l'Alliance royale aux élections européennes ne sont pas imprimés mais proposés au téléchargement sur le site internet du mouvement. À Versailles, le mouvement royaliste obtient 0,5 % des voix au scrutin de 2009[10].
Élections municipales
modifierEn 2014, le parti propose deux listes 100 % royalistes et plusieurs candidats dans des listes mixtes. À l'issue du scrutin, l'Alliance royale obtient ses premiers élus[11],[12].
Candidat | Commune | Premier tour | ||
---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | ||
Blandine Rossand | 5e arrondissement de Paris | 127 | 0,57 | 8e |
Joël Lamand[13] | Caudry | 92 | 1,52 | 5e |
Nom | Commune | Liste | Attribution |
---|---|---|---|
Thibaut Brière Saunier | Chartres | RBM, FN | Conseiller municipal et communautaire |
Jérôme Szczcepanski | Mouriez | SE | Conseiller municipal |
Robert de Prévoisin | Cussay | SE | Conseiller municipal |
Olivier Leconte | Belvédère | SE | Conseiller municipal |
Sébastien Averlant | Saint-Dier-d'Auvergne | SE | Conseiller municipal |
Notes et références
modifier- « Un royaliste à l'assaut du Champ-de-Mars », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Qui sommes nous ? – Alliance Royale » (consulté le ).
- « Candidat aux Européennes, le Calaisien Hugues Moulin milite pour le retour d’un roi à la tête de la France », sur Nord Littoral, (consulté le ).
- « Patrick de Villenoisy (Alliance royale) : "Conserver la démocratie tout en restaurant la monarchie" », sur France-Soir, (consulté le ).
- « Un roi... sinon rien », sur Nice-Matin, .
- Philippe Peter, « Patrick de Villenoisy (Alliance royale) : "Conserver la démocratie tout en restaurant la monarchie" », sur francesoir.fr, (consulté le ).
- « Les parrainages validés par candidat - Conseil constitutionnel présidentielle 2017 », sur presidentielle2017.conseil-constitutionnel.fr (consulté le ).
- Léo Caravagna, « Qui sont ces partis aux noms originaux qui se présentent aux élections législatives ? », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Geoffrey Lopes et Camille Adaoust, « Parti animaliste, Alliance royale, Parti pirate… Qui sont ces petits partis qui se présentent aux législatives ? », sur France Info, (consulté le ).
- « Résultats des élections européennes 2009 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Municipales : 5 conseillers municipaux + 1 élu communautaire – Alliance Royale » (consulté le ).
- « Alliance Royale (AR) », sur france-politique.fr (consulté le ).
- Anaïs Brosseau et Claire Digiacomi, « Un candidat royaliste, à quoi ça sert? », sur lejdd.fr, (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Yves-Marie Adeline, Le Royalisme en questions, L'Âge d'Homme, 2003.
Articles connexes
modifierLiens externes
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