Alphonse-Denis de Loynes
Alphonse-Denis de Loynes est un haut fonctionnaire et une personnalité politique française de la Monarchie de Juillet né le à Paris[2] et mort le à Paris[3].
Conseiller référendaire de la Cour des comptes | |
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Conseiller général du Loiret | |
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Député du Loiret | |
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Sous-préfet de Pithiviers | |
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Maire de Valence-en-Brie | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 72 ans) 8e arrondissement de Paris |
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Distinction |
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Il occupe successivement les postes de sous-préfet, conseiller général et député[3].
Biographie
modifierAlphonse-Denis de Loynes est le fils de Charles François de Loynes, décoré de l'ordre du Lys et de l’ordre de la Fidélité par le comte d’Artois, et de Geneviève Céline Poan de Villiers.
Il devient maire de Valence-en-Brie en 1825 et capitaine de la Garde nationale, membre du Conseil d’arrondissement de Melun en 1833.
Il occupe des postes de conseiller général et de sous-préfet de l'arrondissement de Pithiviers sous Louis-Philippe[3].
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [1].
Alphonse-Denis de Loynes est élu lors des élections législatives de 1839, le , député du premier collège du département du Loiret, comme candidat de l'opposition modérée par 267 voix sur 475 votants. Ayant quitté ses fonctions administratives moins de six mois auparavant, cette élection est invalidée. Une nouvelle élection est organisée et il est finalement élu le par 240 voix sur 444 votants contre 96 à Hippolyte Lejeune de Bellecour et 57 à Dumesnil. Successivement réélu, le par 311 voix sur 466 votants et 547 inscrits, contre 99 à Lejeune de Bellecour, et, le par 257 voix sur 505 votants et 551 inscrits contre 181 à Pluix et 67 au comte de Gervillier, il ne tarde pas, quoique élu d'abord comme candidat des gauches, à devenir un proche de la majorité ministérielle[3].
Il vote en effet pour l'indemnité Pritchard, contre la proposition relative aux députés fonctionnaires, et combat la proposition sur les annonces judiciaires et celle de Odilon Barrot destinée à mettre un frein à la corruption électorale. La Révolution française de 1848 marque la fin de sa carrière politique[3].
Il est conseiller référendaire honoraire à la cour des comptes[1] et membre de la Commission de colonisation de l'Algérie.
Il meurt à l'âge de 72 ans le à Paris[3]. Ses obsèques sont célébrées le à l'église Saint-Philippe-du-Roule dans le huitième arrondissement de Paris[1].
Alphonse-Denis de Loynes a épousé en secondes noces la fille du politicien français Alexandre Charles Nicolas Amé de Saint-Didier[3] et eut deux fils[1] (dont l'époux de la comtesse de Loynes).
Sources
modifier- « Alphonse-Denis de Loynes », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Guy Saupin, « L’esprit d’entreprise dans le négoce nantais au xviiie siècle : l’exemple des De Luynes », in: Guy Saupin et Jean-Luc Sarrazin (dir.), Économie et société dans la France de l'Ouest Atlantique, Presses universitaires de Rennes, 2016
- Généalogie de la famille de Loynes, seigneurs du Morier, de La Motte, de Maison-Villiers, d'Orès, de Genouilly, des Berceaux,... etc, Herluison, Orléans, 1895
Notes et références
modifier- « Le dossier d'Alphonse-Denis de Loynes », base Léonore, ministère français de la Culture
- Archives en ligne de Paris, actes de l'état civil reconstitué, extrait du registre des actes de naissances du 9e arrondissement, cote 5Mi1 122, vue 7/51
- Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, vol. 4, Paris, Bourloton, , 640 p. (lire en ligne), p. 194
Liens externes
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