Ambly-sur-Meuse
Ambly-sur-Meuse est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Ambly-sur-Meuse | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Meuse - Voie Sacrée |
Maire Mandat |
Luigi Fornito 2020-2026 |
Code postal | 55300 |
Code commune | 55007 |
Démographie | |
Population municipale |
241 hab. (2022 ) |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 12″ nord, 5° 26′ 36″ est |
Altitude | Min. 204 m Max. 273 m |
Superficie | 6,34 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dieue-sur-Meuse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierHydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal de l'Est Branche-Nord, la Meuse, le ruisseau de Rupt, le Clair Fosse et le ruisseau de Fontenoy[1],[Carte 1].
Le canal de l'Est Branche-Nord, d'une longueur de 141 km, est un chenal et un cours d'eau naturel navigable qui relie Givet à Troussey, où il rejoint le canal de la Marne au Rhin[2].
La Meuse, d'une longueur de 486 km, est un fleuve européen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[3].
Le ruisseau de Rupt, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Mouilly et se jette dans la Meuse à Troyon, après avoir traversé cinq communes[4].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 984 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,3 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Ambly-sur-Meuse est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,6 %), prairies (20,4 %), zones urbanisées (5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Apletium en 1049 dans une bulle de Léon IX, ancien évêque de Toul[17], Apletum en 1127 dans le cartulaire de la cathédrale de Toul, Amblivium au XIIe siècle[18].
Il s'agit d’une formation toponymique médiévale qui représente la fixation du nom commun d’oïl ambloy « grains , blé , céréales », transcrit Apletium en latin médiéval. Ambloy semble être un déverbal de l'ancien verbe amblaer « ensemencer »[17]. Albert Dauzat avait antérieurement qualifié ce nom d'« obscur », tout en émettant sans grande conviction deux hypothèses : l'une par le bas latin amalocia, amalusta « camomille », suivi du suffixe collectif -etum (qui a servi à dériver des noms de végétaux pour désigner un ensemble, suffixe encore vivant en français d'aujourd'hui sous la forme -aie : chênaie, hêtraie, etc.), l'autre par l'anthroponyme germanique Amalo, suivi d'un suffixe qu'il n'indique pas[19].
La Meuse est un fleuve européen qui prend sa source en France et se jette dans la mer du Nord après un cours traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas.
À signaler qu'une petite ville slovène située à la frontière italienne actuellement nommée Bovec, Plezzo en italien, s'appelait Ampletium lors de la période romaine[réf. nécessaire].
Histoire
modifierPar arrêté préfectoral du 24.02.1922 , Ambly prend le nom d'Ambly-sur-Meuse.
Politique et administration
modifierAdministration locale
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2022, la commune comptait 241 habitants[Note 4], en évolution de −5,49 % par rapport à 2016 (Meuse : −4,4 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Enseignement
modifierLieux de culte
modifierÉconomie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Martin, reconstruite en 1789[réf. nécessaire].
- La chapelle au cimetière.
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique d'Ambly-sur-Meuse » sur Géoportail (consulté le 8 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale d'Ambly-sur-Meuse », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le canal de l'Est (Branche Nord) »
- Sandre, « la Meuse »
- Sandre, « le ruisseau de Rupt »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ambly-sur-Meuse et Bonzée », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Verdun », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1316.
- Michèle Benoît et Claude Michel, Noms de lieux du Département de la Meuse, Éditions des régionalisme, , p. 140.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 14a
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.