Amile-Ursule Guillebaud
Amile-Ursule Guillebaud est une artiste peintre suisse, née à Genève le et morte dans la même ville le . Élève de Joseph Hornung, elle expose entre 1828 et 1845 des scènes de genre et des portraits aux Salons artistiques tenus au musée Rath de Genève.
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Biographie
modifierNée le à Genève[2], Amile-Ursule Guillebaud est la fille aînée du menuisier Ami Guillebaud et de son épouse Ursula-Regula Spalinger, native de Berne[3]. L'un de ses frères cadets, Jean-Pierre Guillebaud (de) (1805-1888), deviendra architecte à Genève[4].
La jeune femme étudie la peinture dans les années 1820 auprès de Joseph Hornung. Elle expose pour la première fois en 1828 au Salon de Genève, au musée Rath, en présentant une scène de genre, Une sœur de la charité. Elle exposera régulièrement ses oeuvres à cet événement artistique jusqu'en 1845. Elle participe aussi au Salon de Zurich en 1844[5].
Elle meurt à Genève le [6].
Œuvres
modifierEnvois aux Salons de Genève
modifierŒuvres non localisées, sauf mention contraire[7].
- 1828 :
- Une sœur de la charité (no 15)
- 1829 :
- Odalisque regrettant son pays (no 78)
- Portrait du Prince S*** (no 79)
- Portrait de M. le Professeur B*** (no 80) — Portrait d'Henri Boissier, huile sur toile, 56 × 48 cm, propriété en 1943 de Robert Naville, de Genève[8],[9].
- Portrait de M. V*** (no 81)
- 1832
- Les Derniers Moments de sainte Thérèse[10] (no 61) — donné par l'artiste à Chateaubriand et à son épouse Céleste pour l'infirmerie Marie-Thérèse, fondée à Paris par cette dernière[11].
- Portrait de M. le pasteur B. (no 62)
- Portrait de M. G. (no 63)
- 1834
- Les derniers devoirs d’une mère (no 104)
- Un portrait (no 105)
- 1835
- Portrait de M. K... (no 69)
- Portrait de la jeune B... (no 70)
- Le Retour du marché (no 71)
- 1837
- Le Dimanche (no 70)
- Tête d’étude (no 71)
- Portrait de Mme M. (no 72)
- 1841
- Un portrait (no 87)
- 1843
- Un portrait (no 96)
- Un portrait (no 97)
- Le Grand-Père (no 98)
- 1845
- Le Retour (no 67)
Autres
modifier- Portrait de l'artiste, assise à son chevalet, années 1840, huile sur toile, 68,2 × 55,9 cm, Northampton (Mass., États-Unis), Smith College Museum of Art, SC 2019.5[1].
- Intérieur avec une femme âgée lisant la Bible, huile sur toile, 70,5 × 55,5 cm, vendu aux enchères le 19 septembre 2008[12].
Notes et références
modifier- (en) « Portrait of the Artist, Seated at Her Easel », sur Collections Database - Five Colleges and Historic Deerfield Museum Consortium (consulté le ).
- « Acte de naissance no 19 (vue 10/208) de Amile-Ursule Guillebaud du registre des naissances de l'année 1800 de la commune de Genève (Base de données Adhémar, E.C. Genève naissances 4) », sur Archives d'État de Genève, (consulté le ) - Note. L'acte a été dressé le 14 vendémiaire de l'an IX (6 octobre 1800) et elle est née le 12 vendémiaire de l'an IX (4 octobre 1800). Pour la conversion des dates voir An IX.
- Waldemar Deonna, « Une famille d'artistes genevois aux XVIIe et XVIIIe siècles: les Guillibaud », Zeitschrift für schweizerische Archäologie und Kunstgeschichte, vol. 5, no 1, , p. 1-15, ici p. 1-2 (lire en ligne [PDF]).
- Catherine Courtiau, « Jean-Pierre Guillebaud » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (de) Renate Treydel, « Guillebaud, Amile Ursule » , sur Allgemeines Künstlerlexikon - Internationale Künstlerdatenbank - Online, De Gruyter, (consulté le )
- « Annonces mortuaires [Mlle Amile Guillebaud] », Tribune de Genève, vol. 8, no 34, , p. 4 (lire en ligne).
- Liste dressée d'après la base Salons, sauf mention contraire.
- Deonna 1943, p. 1, note 10.
- « Portrait de Mr. le Professeur B*** », notice d'oeuvre, sur Salons et expositions de groupes, 1673-1914, Musée d’Orsay / Institut national d’histoire de l’art (consulté le ).
- Description du livret de l'exposition : « Sainte-Thérèse, née dans la vieille Castille d’une famille noble, entra dans un couvent de l'ordre du Mont Carmel à l'âge de 21 ans, et fut la réformatrice des Carmélites déchaussées. Après une vie de 68 ans, passée dans les austérités et la prière, elle tomba malade : un matin elle demanda qu’on l’assit, et appuyant sa tête sur l’épaule de la soeur Anne Barthélemy, elle expira sans agonie, le 4 Octobre 1582. La duchesse d’Alve son amie d’enfance ne la quitta qu’après avoir reçu son dernier soupir. »
- Lettre de Céleste de Chateaubriand adressée à Rosalie de Constant, 31 mars 1833 : « Mercredi dernier, Mademoiselle, nous avons célébré notre cérémonie annuelle à l’Infirmerie de Marie-Thérèse. La fête a été belle et bonne, la quête s'est montée à plus de huit mille francs, ce qui est prodigieux dans un moment où toute la société est divisée, et où l'on ne peut réunir (même pour la charité) que les personnes de même opinion politique. Cela n'a pas empêché l'assemblée d'être nombreuse et j'ai vu avec grand plaisir que le tableau que Mlle Guillebaud a bien voulu donner à notre maison a été fort admiré. Je suis sûre que vous apprendrez avec plaisir la justice rendue au talent d'une compatriote. », Benjamin Constant et Jean-H. Menos (éditeur scientifique), Lettres de Benjamin Constant à sa famille, 1775-1830, précédées d'une introduction, d'après des lettres et des documents inédits, Paris, A. Savine, (lire en ligne), p. 72, appendice B.
- « Interieur mit älterer Frau beim Lesen der Bibel », sur Artnet (consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :