André Léo

romancière, journaliste et féministe française

Victoire Léodile Béra, dite André Léo, née le à Lusignan et morte le à Saint-Maurice, est une romancière française, journaliste militante féministe entre socialisme et anarchisme, membre de l’Association internationale des travailleurs, nom officiel de la Première Internationale.

André Léo
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Saint-Maurice ou ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Léodile BéraVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Victoire Léodile BéraVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
André LéoVoir et modifier les données sur Wikidata
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Signature

André Léo rédige de nombreux articles pour des revues sociales et s'engage dans des associations pour le droit des femmes, pour leur éducation et pour l'égalité au travail. Elle est très active pendant la Commune de Paris, écrivant de nombreux articles, faisant des discours et s'engageant auprès de plusieurs associations. Le , elle est arrêtée avec Louise Michel lors d'une manifestation réprimée par l'armée.

Elle s'exile en Suisse, où elle continue à rédiger des discours et des articles. Elle s'oppose à Karl Marx, à qui elle reproche son autoritarisme. Puis elle voyage en Europe et rentre en France après l'amnistie de 1880. L'importance de ses prises de position féministes militantes et littéraire suscite aujourd'hui un renouveau d'intérêt.

Biographie

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André Léo en famille en 1856.

Victoire Léodile Béra naît de Thalie Belloteau et de Louis Zéphirin Béra à Lusignan, dans la maison sise au no 4 de la place où se trouve aujourd'hui la mairie. Elle y demeure jusqu’en 1830, quand sa famille part s'installer non loin de là, à Champagné-Saint-Hilaire[1],[2].

Elle grandit dans un milieu cultivé de la bourgeoisie éclairée. Son grand-père fut un révolutionnaire, fondateur en 1791 de la Société des amis de la Constitution. Son père, qui a été officier de marine, était notaire à Lusignan et devient ensuite juge de paix[3].

Après le coup d'État de Napoléon III du , elle rejoint son fiancé, le journaliste Grégoire Champseix, intellectuel progressiste disciple de Pierre Leroux, rédacteur de La Revue sociale[3] condamné à 18 mois de prison en 1849[4]. Ils se retrouvent en Suisse où il réside depuis le printemps de 1849. Ils s'y installent et s'y marient[5] le de la même année à Assens, dans la région de Lausanne, avec le consentement du père de Léodile Béra. Ils ont deux enfants de leur union nés le . Mais Grégoire meurt en 1863 laissant Léodile Béra seule pour élever ses enfants.

Engagement social et féministe

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Plaque commémorative à Lusignan.

C'est depuis la Suisse que Léodile Béra publie son premier roman, écrit dans la Vienne, Une vieille fille, en 1859, bien que cette première édition Bruxelloise soit noté à tort 1851[6]. Ce premier roman est signé Léo, contraction de son prénom Léodile, et sera suivi de nombreux autres qui vont lui assurer une réelle notoriété dans le monde des lettres. Elle prend plus tard le pseudonyme d’André Léo[5], qui reprend son précédent pseudonyme mais aussi les prénoms de ses deux fils jumeaux[2] et vit de sa plume comme romancière et journaliste.

Dans la revue La Coopération, elle publie en 1867 des reportages sur l'égalité des sexes dans le travail[3] et milite pour la défense du droit d'association[7].

Revenue à Paris en 1860, elle s’engage avec les républicains, milite avec la féministe Paule Minck et l'anarchiste Louise Michel[5]. Elle adhère à l'Association Internationale des Travailleurs fondée à Londres en . En , elle crée l'« Association pour l'amélioration de l'enseignement des femmes » et en , elle publie un texte défendant l'égalité des sexes qui est à l'origine de la première vague féministe en France[5],[8].

Très liée à Noémie Reclus et aux frères Élie et Élisée Reclus[9], c'est chez elle, en 1869, qu'est créée la « Société (mixte) de revendication des droits de la femme »[2]. Marie La Cécilia est la secrétaire de cette société[10] et les deux femmes resteront amies longtemps[11]. Avec Noémie, Léo projette la création d'une école primaire laïque de jeunes filles[12] pour laquelle La Cécilia serait professeur de comptabilité[11] mais la guerre de 1870 contrarie ce plan[13].

Communarde

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André Léo dans les années 1860.

Pendant la guerre avec la Prusse, elle milite au sein du comité de vigilance de Montmartre et, le , elle est arrêtée avec Louise Michel lors d'une manifestation réprimée par l'armée.

Elle fonde le journal La République des travailleurs et participe à la Commune de Paris. Membre du Comité des citoyennes du 17e arrondissement, elle collabore alors à l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés[3].

André Léo écrit un « Appel aux consciences » (La Commune du 1871 et La Sociale du 23). Outre ses éditoriaux dans La Sociale[5],[14], elle rédige un appel « Au travailleur des campagnes » (signé « Les travailleurs de Paris » mais qui lui est attribué[15]), publié dans La Sociale du , « Le socialisme aux paysans ». La Commune l'édite à 100 000 exemplaires et tente de le diffuser par ballon en province. Charlotte Cosset et Gilles Malandain indiquent que « cette préoccupation – nouer le dialogue entre le prolétariat urbain et les travailleurs ruraux, déjouer le discours anti-Parisien de Thiers – est l’une des thématiques dominantes des textes d’André Léo durant l’insurrection. »[16].

« Ce que Paris veut, en fin de compte, c’est la terre au paysan, l'outil à l'ouvrier, le travail pour tous. La guerre que fait Paris en ce moment, c’est la guerre à l’usure, au mensonge, et à la paresse. »

— attribué à André Léo, Au Travailleur des campagnes

Dans les débats de la Commune, elle est favorable à la lutte armée contre les Versaillais, mais quand la Commune décide de supprimer les journaux d'opposition, elle demande le respect sans condition de la démocratie [3]:

« Si nous agissons comme nos adversaires, comment le monde choisira-t-il entre eux et nous ? »

— André Léo

« La mise à l’écart des femmes, ou leur insuffisante intégration dans la lutte insurrectionnelle, est pour André Léo l’une des clés principales de son échec inexorable » soulignent Charlotte Cosset et Gilles Malandain[16]. Parvenue à échapper à la répression de la Semaine sanglante en se cachant chez son amie Lucienne Prins[17], elle s'exile en Suisse[5], où elle vit avec le syndicaliste Benoît Malon, rencontré avant la commune. Les deux contractant un « mariage libre » en 1872 mais elle rompt en 1878[2] et se fixe à Formia, en Italie.

En 1871, elle publie à Neuchâtel, La Guerre sociale, où elle raconte l’histoire de la Commune, texte du discours qu’elle prononce au 5e congrès de la Ligue de la paix et de la liberté à Lausanne en [5]. Elle adhère à l'Alliance internationale de la démocratie socialiste fondée par Bakounine[2]. Elle collabore au journal La Révolution sociale dans lequel, anarchiste[3], elle se livre à de vigoureuses attaques contre Karl Marx[2],[18], qu'elle juge autoritaire, et s'inquiète de l'influence politique grandissante qu'il gagne dans l'Association internationale des travailleurs[12], dont elle est également adhérente.

En 1878, elle prend une part éminente dans la publication de la revue Le Socialisme progressif[16].

Voyageant en Europe, elle se consacre à l'étude de la condition féminine de son temps.

Dernières années

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André Léo rentre en France après l'amnistie de 1880 et collabore épisodiquement à la presse socialiste. En 1899, Coupons le câble est sa dernière œuvre[5] ; elle y plaide la séparation entre l’Église et l’État, six ans avant la loi de 1905.

Elle meurt le à Saint-Maurice[19] ; elle est incinérée au crématorium du cimetière du Père-Lachaise, puis ses cendres sont transférées au cimetière d'Auteuil où elle repose près du père de ses enfants[20].

Par testament, elle lègue une petite rente à la première commune de France qui voudra tenter une expérience collectiviste[12].

Elle laisse une œuvre considérable[6] : de nombreux romans, contes et essais, des dizaines d’articles et textes politiques[16]. Ses écrits expriment maintes idées qui gardent toute leur actualité. Sa vie riche et généreuse reste sous bien des aspects mystérieuse et, après avoir été longtemps méconnue, elle suscite de plus en plus d'intérêt chez les historiens[16],[21].

Elle ne sépare pas l'écriture romanesque et l'engagement ; elle lutte ainsi par le moyen de la fiction en faveur de l'égalité de l'homme et de la femme. Son roman Un mariage scandaleux, notamment, est une critique du caractère inégalitaire du mariage[22],[23].

Citations d'André Léo

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« Non la femme n'est pas une chose, un pur réceptacle. Elle pétrit son enfant de ses sentiments et de ses idées comme de sa chair ; esclave, elle ne peut créer que des esclaves[24]. »

— La femme et les mœurs

« Plus tard, on les contemplera comme des monuments d'illogisme, ces démocrates qui, au lendemain de la déclaration fameuse, […] prétendent sacrifier à une conception dogmatique de la moitié de l'humanité, absorber la femme dans la famille et bâtir une fiction de plus sur ce prétexte usé de tous ces despotismes : l'ordre. Quatre-vingts ans se sont écoulés depuis l'inauguration du droit humain, et c'est encore une nouveauté presque bizarre que de revendiquer la justice pour la femme, courbée depuis le commencement du monde sous un double joug, dans l'esclavage doublement esclave, esclave toujours au sein de la famille libre, et maintenant encore, dans nos civilisations, privée de toute initiative, de tout essor, livrée, soit aux dépravations de l'oisiveté, soit à celle de la misère, et partout soumise aux effets démoralisants du honteux mélange de la dépendance et de l'amour…[24] »

— La femme et les mœurs

Liste des œuvres

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  • Une vieille fille, Bruxelles, Alphonse Lebegue, 1859 (année erronée sur la couverture 1851)
  • Attendre-Espérer, Paris, L. Hachette, 1868
  • La Femme et les Mœurs : monarchie ou liberté, à compte d’auteur, 1869
  • Un mariage scandaleux, Paris, Hachette éd., 1862 (2e éd., 1863, A. Faure éd. ; 3e éd., 1866, A. Faure éd. ; 4e éd., 1883, C. Marpon et E. Flammarion éd.)
  • Un divorce, Paris, bureaux du « Siècle », 1862 (2e éd., 1866, Librairie Internationale, A. Lacroix, Verboeckhoven & C. éd. ; 3e éd., 1869, ibid.)
  • Les Deux Filles de Monsieur Plichon, Paris, A. Faure éd., 1865 (3e éd., 1868, L. Hachette éd.)
  • Jacques Galéron, Paris, A. Faure éd. (2e éd., 1865, ibid. ; 3e éd. 1868, bureaux de « La Coopération »)
  • L’Idéal au village, Paris, Hachette et Cie, 1867 lire en ligne sur Gallica
  • Aline-Ali, Paris, Librairie Internationale, A. Lacroix Verboeckhoven & C. éd., 1869 (3e éd., 1869, ibid.), réédition présentée et annotée par Cecilia Beach, Caroline Granier et Alice Primi, Publications Chauvinoises, 2011.
    • Aline Ali, présenté et annoté par Cecilia Beach, Caroline Granier, Alice Primi, Association des publications Chauvinoises, 2011
  • La Guerre sociale, Neuchâtel, Imprimerie G. Guillaume Fils,1871
  • Le Père Brafort. Initialement publié dans Le Siècle en 1872. Réédité aux Presses Universitaires de Rennes. Collection Textes Rares. Introduction et notes d'Alice Primi et Jean-Pierre Bonnet. 2019.
  • Légendes corréziennes, Hachette, 1870 lire en ligne sur Gallica
    • Légendes corréziennes, La Découvrance éditions, La Rochelle, 2006 ; nouvelle édition, PyréMonde (éd. des Régionalismes), 2012
  • La Commune de Malenpis, Librairie de la bibliothèque démocratique, 1874
    • La Commune de Malenpis, dans l’anthologie Demain, la Commune !, éditions Publie.net, 2021
    • La Commune de Malenpis, édition et présentation par Alice de Charentenay, éditions Le Temps des Cerises, 2022 (ISBN 978-2-37071-235-6).
  • La Grande Illusion des petits bourgeois, Paris, bureaux du « Siècle », 1876.
  • Marianne, Paris, bureaux du « Siècle », 1877, réédité (2e trimestre 2006) par l’Association des publications chauvinoises (Chauvigny)
  • Grazia, Paris, bureaux du « Siècle »
  • L’Épouse du bandit, Paris, bureaux du « Siècle », 1880
  • L’Enfant des Rudère, Paris, bureaux du « Siècle », 1881 (2e éd., s.d., S.é. Monillot)
  • Les Enfants de France, Poitiers, 1890
  • La Justice des choses, Poitiers, P. Blanchier, 2 vol., 1891 (2e éd., 1893, ibid.), 1re partie : Une maman qui ne punit pas ; 2e partie : Les aventures d’Edouard
  • Le Petit Moi, Paris, M. Dreyfous éd., 1892
  • En chemin de fer. Aux habitants des campagnes, Nancy, impr. Nancéienne, 1898
  • La Famille Audroit et l’éducation nouvelle, Paris, E. Duruy, 1899
  • Coupons le câble, Fischbacher, 1899
    • Coupons le câble, préface et notes d'Alice Primi, Éditions Dittmar, 2012
  • Le Père Brafort, feuilleton paru en russe dans la revue Besieda, Moscou, no 1-5, no 7, no 9-12, janvier-décembre 1872 puis dans Le Siècle, 26 novembre 1872-8 février 1873, puis dans le Musée littéraire, 1ère série, tome 45, p. 211-336, Bureau du Siècle, 1875.

Hommages

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En 2021, la ville de Paris rend hommage à André Léo en donnant son nom à la passerelle traversant le jardin de Reuilly dans le 12e arrondissement de Paris[25]. À Nanterre, une plaque porte son nom, quartier du Mont-Valérien[26]. En 2022, une école André Léo est inaugurée à Champagné-Saint-Hilaire (Vienne)[27].

Une rue de Poitiers (quartier des Trois-Cités) porte son nom ainsi qu'un square à Champagné-Saint-Hilaire (Vienne).

Une plaque-monument est érigée sur la place de la mairie de Lusignan (Vienne), à l'emplacement de sa maison natale.

Références

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  1. « André Léo, une écrivaine communarde née dans la Vienne », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d e et f « Champseix André Léo [née Béra Victoire, Léodile, dite] », sur Le Maitron - Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et mouvement social, (consulté le )
  3. a b c d e et f Maurice Ulrich, « Léodile Bera (dite André Léo - 1824-1900) Écrire, combattre, être femme (37) », texte intégral [archive]  , sur L'Humanité, (consulté le )
  4. Baptiste Ramas, « André Léo : l’héritage intellectuel de Grégoire Champseix et de la communauté socialiste de Boussac », sur PR2L, (consulté le )
  5. a b c d e f g et h Christine Bard (dir.), Dictionnaire des féministes : France XVIIIe – XXIe siècle, Paris, PUF, , 1700 p. (ISBN 978-2-13-078720-4), p. 48 - 50
  6. a et b Cécilia Beach, « La Bibliographie d'André Léo coordonnée par Cecilia Beach », sur Association André Léo - Le site, (consulté le )
  7. Roger Musnik, « André Léo, la communarde | Le blog de Gallica », sur gallica.bnf.fr (consulté le )
  8. Michèle Riot-Sarcey, « Histoire du féminisme », sur search.worldcat.org, La Découverte, (consulté le )
  9. Jean-Paul Bord, Elisée Reclus, Paul Vidal de la Blache: le géographe, la cité et le monde, hier et aujourd'hui, autour de 1905, Harmattan, (ISBN 978-2-296-10101-2, lire en ligne)
  10. Michèle Audin, « La Cécilia (femme) née David Marie », sur Le Maitron - Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et mouvement social, (consulté le )
  11. a et b « Marie David, femme La Cécilia », sur La Commune de Paris, (consulté le )
  12. a b et c « André Léo dans Éphéméride Anarchiste 20 mai », sur www.ephemanar.net (consulté le )
  13. Marcel Cerf, « Napoléon et Marie la Cécilia », sur www.commune1871.org (consulté le )
  14. André Léo, La Révolution sans les femmes dans La Sociale N°39 du 8 Mai 1871, (lire en ligne)
  15. Les Auteur du texte Travailleurs de Paris, Au Travailleur des campagnes.(Signé : Les travailleurs de Paris.) (lire en ligne)
  16. a b c d et e Charlotte Cosset et Gilles Malandain, « André Léo journaliste. Engagement et témoignage (1866-1871) », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no 132,‎ , p. 139–154 (ISSN 1271-6669, DOI 10.4000/chrhc.5402, lire en ligne, consulté le )
  17. Colloque La Commune et les hommes, Michelle Perrot, Jacques Rougerie et Claude Latta, La commune de 1871 : l'événement, les hommes et la mémoire : actes du colloque organisé à Précieux et à Montbrison, les 15 et 16 mars 2003, Université de Saint-Etienne, , 412 p. (ISBN 978-2-86272-314-3, présentation en ligne)
  18. « Le Monde Libertaire », sur www.monde-libertaire.fr (consulté le )
  19. « André Léo (1824-1900) - Auteur », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  20. « Hommages : Alain Dalotel (1943-2020), Jean-Philippe Luis (1963-2020), Marc Vuilleumier (1930-2021) », Revue d’histoire du XIXe siècle, vol. 62, no 1,‎ , p. 121–145 (ISSN 1265-1354, DOI 10.4000/rh19.7498, lire en ligne, consulté le )
  21. Yannick Ripa, « L'inconnue de la Commune », sur Libération (consulté le )
  22. Roger Bellet, « André Léo, écrivain-idéologue », Romantisme, vol. 22, no 77,‎ , p. 61–66 (DOI 10.3406/roman.1992.6054, lire en ligne, consulté le )
  23. Inge Tryml, « Une grande figure méconnue : André Léo (1824-1900) Sous l’Empire et sous la Commune », sur www.commune1871.org, (consulté le )
  24. a et b Extrait de La Femme et les mœurs.
  25. « Attribution de la dénomination «André Léo» à la passerelle du jardin de Reuilly (12e). »
  26. « Rue André Léo, Nanterre (92050) - Base Adresse Nationale », sur adresse.data.gouv.fr (consulté le )
  27. Association André Léo-Le site, « Les hommages à André Léo », sur Association André Léo - Le site, (consulté le )

Bibliographie

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Dictionnaires et notices

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Ouvrages

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  • Françoise Tarrade, André Léo : une femme entre deux luttes, socialisme et féminisme, Coeuvres-et-Valsery, Ressouvenances, , 255 p. (ISBN 9782845052673, lire en ligne)
  • Frédéric Chauvaud, François Dubasque, Pierre Rossignol et Louis Vibrac, Les vies d'André Léo : romancière, féministe et communarde, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, , 354 p. (ISBN 978-2-7535-3567-1).
  • avec Alice Primi, commentateur, Coupons le cable! : Critique de la pensée religieuse, Paris, Dittmar, , 114 p. (ISBN 9782916294308, lire en ligne)
  • Alain Dalotel, André Léo (1824-1900), la Junon de la Commune, Chauvigny, Association des publications chauvinoises, coll. « Cahiers du Pays chauvinois », , 199 p. (ISBN 9782909165561, lire en ligne)
  • Cecilia Beach (coordination), « La Bibliographie d’André Léo », sur Association André Léo, (consulté le )
  • Cecilia Beach, « Liberté, Égalité, Sororité: André Léo’s Marianne », Women in French Conference, Claremont, CA, avril 2004.
  • Fernanda Gastaldello, « André Léo (1824-1900) : Écrivain au xixe siècle », Cahier du pays chauvinois no 26,‎ (lire en ligne  ).
  • (de) Antje Schrupp, Nicht Marxistin und auch nicht Anarchistin : Frauen in der Ersten Internationale, Königstein, Helmer, , 336 p. (ISBN 9783897410220, lire en ligne)
  • Roger Picard, Femmes célèbres du Poitou et des Charentes, Amiens, Martelle, , 239 p. (ISBN 9782878900651, lire en ligne)

Articles

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  • Alice Primi, « André Léo, une voix critique de la démocratie française à la fin du Second Empire », Histoire et Sociétés. Revue européenne d’histoire sociale, vol. 12,‎ , p. 104-120
  • Caroline Granier, « « André Léo l'injustement oubliée » », Le Monde libertaire, no 1393,‎ (lire en ligne  ).
  • (en) Cecilia Beach,, « « Savoir c'est pouvoir : Integral Education in the Novels of André Léo » », Nineteenth-Century French Studies, vol. 36 no 3 & 4,‎ printemps été 2008, p. 270-285 (lire en ligne  ).
  • Maurice Ulrich, « Léodile   Béra (dite   André   Léo   -   1824-1900) Écrire, combattre, être femme (37) », L'Humanité,‎ (lire en ligne  )
  • Irène Pereira, « Coupons le câble ! Critique de la pensée religieuse by André Léo (review) », Le mouvement social, vol. 246,‎ , p. 126-127 (lire en ligne)
  • Hugues Lenoir, « André Léo, Éducationniste et féministe », sur Hugues Lenoir, (consulté le )
  • Gâcon, G., & Latta, C. (dir.), « Alice Primi, L'été où la révolution échoua. Le regard d'André Léo (Léodile Béra) sur le début de la guerre de 1870 dans Les républicains & la guerre de 1870-1871 », NC,‎
  • Gilles Malandain et Jean-Pierre Bonnet, « Penser la défaite et défendre la Commune dans le Poitou de mars 1871 : La Province, un manuscrit inédit d’André Léo », Tierce. Carnets du Criham, n° 1, (lire en ligne).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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