Antony Damien

peintre français

Antony Damien est un peintre impressionniste français, né le à Belleville (Paris) et mort le à Fontainebleau[1].

Antony Damien
Naissance
Décès
Nom de naissance
Louis Antony DamienVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Biographie

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Autodidacte, Antony Damien est un ami d'Alfred Sisley et de Jean-François Raffaëlli qu'il considère comme ses maîtres[2]. Sensible aux changements de lumière et de phénomènes météorologiques, il peint de nombreux paysages de Paris et des environs, mais aussi en provinces [3].

Il expose au Salon des artistes français de 1890 Vieux hêtres et Forêt de Fontainebleau, et au Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1921 Maison à travers les arbres et en 1922 Neige[2],[3],[4].

À la différence de son ami Sisley qui finit sa vie dans la misère, Antony Damien ne fut jamais dans le besoin. Il vendit ses toiles tout au long de sa vie et sa succession ira aux sœurs de sa dernière épouse, lors d'une vente aux enchères, source Jacques Saisset, Dans le sillage impressionniste : Antony Damien, 1858-1943, Fontainebleau, Impr. de l'Arbre-sec, 1947.

Antony Damien épouse Julie Gano lors d'un premier mariage, dont le peintre Antoine Guillemet est témoin. Il épouse en secondes noces Marie Pironnet, élève de Vincent d'Indy et professeur de chant à la Schola Cantorum[5], en 1919.

Il est le demi-frère du dramaturge Eugène Damien (1846-1902) et l'oncle de Gustave Damien, comédien et directeur de tournées théâtrales.

Sa mère Louise Alphonsine Hubert épouse en 1885 Jacques Alexandre Robert Dumesnil, Notaire, le fils d'Alexandre-Pierre-François Robert-Dumesnil, notaire également et amateur d'estampe et historien de l'art français, connu pour son ouvrage Le peintre-graveur français ou Catalogue raisonné des estampes gravées par les peintres et les dessinateurs de l'École française (1938), qui se veut une suite du Peintre-graveur d'Adam von Bartsch, mais concernant les graveurs français.

Antony Damien est un chercheur, son œuvre est inégale mais sincère. Son âge n’arrêtera pas son évolution. Sa palette en vieillissant prendra des tons plus assourdis.

En 1939, une congestion va affecter sa vision des couleurs. Il recommencera à peindre néanmoins, retrouvant parfois, malgré la grisaille des échos de la guerre, un semblant de bonne humeur. Quelques semaines avant sa mort, cherchant encore à se renouveler, il ébauchait une dernière toile.

Antony Damien a peint essentiellement dans les environs d'Avignon, Cassis, Château-Renard, La Celle-sur-Seine, Féricy, Moret-sur-Loing, Fontainebleau, Saint-Mammès, Triel et Paris.

Plus de 130 tableaux ont été répertoriés , entre sa succession, la rétrospective de 1947, et les diverses ventes aux enchères, depuis 1926[6].

Postérité

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Maison atelier de Fontainebleau au 18, rue Saint-Honoré.

Marie Riquelme, amoureuse des arts et habitante de la ville, se passionna pour le peintre au point de faire l'acquisition d'une de ses toiles et d’acheter et vivre dans l'ancien atelier de l'artiste. Elle lui consacra un chapitre dans La Mémoire perdue de nos maisons.[réf. nécessaire][7]

L'Association des amis d'Antony Damien a été créée à Fontainebleau en 1947, présidée par Jacques Saisset. La participation active de la mairie de Fontainebleau a permis l’inauguration d’une plaque commémorative[8] sur sa maison atelier. Hubert Pajot, maire de Fontainebleau y assistait, aux côtés de M. Besnard adjoint, des organisateurs de la manifestation et des amis du peintre.

Une exposition rétrospective eut lieu à Fontainebleau la même année, avec l'édition d'un catalogue des œuvres répertoriées.

Notes et références

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  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Fontainebleau, n° 202, vue 71/164.
  2. a et b J. P. A. Akoun, Akoun : répertoire biographique d'artistes de tous pays des XIXe et XXe siècles, Cote de l'amateur, , 1481 p. (présentation en ligne), p. 412.
  3. a et b (en) « Antony Damien », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit  , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  4. « Catalogue du salon de 1890 », sur gallica.bnf.fr.
  5. Pierre Guillot, Déodat de Sévérac : la musique et les lettres, Mardaga, 2002, p. 239.
  6. « Art Price », sur fr.artprice.com (consulté le ).
  7. Nantes, les éditions Amalthée (ISBN 978-2-9557432-0-1).
  8. Avec l'inscription : « Le peintre Antony Damien, né en 1858, a vécu 31 ans dans cette maison, et y est mort le 17 Mai 1943 ».

Annexes

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Bibliographie

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Vidéo documentaire

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Liens externes

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  NODES
Association 1
Note 2