Appui-tête
Un appui-tête, appuie-tête, ou repose-tête, est un appareil destiné à appuyer et maintenir la tête, en particulier chez les coiffeurs, dentistes, photographes, etc. Dans une automobile, les appuis-tête sont des éléments de sécurité pour le conducteur et les passagers.
Historique
modifierLes appuis-tête dans l'Égypte antique et en Afrique subsaharienne étaient très communs et bien qu'ils n'aient pas l'air très confortables à première vue, ils étaient utilisés en quelque sorte comme oreillers[réf. nécessaire].
Le mot « appui-tête » apparaît en français vers 1850 : il désigne alors un petit équipement destiné à soutenir la tête des personnes qui se font photographier, le procédé du daguerréotype exigeant un temps de pose de plusieurs minutes[1],[2],[3].
Transport
modifierSitués derrière la tête des occupants, les appuie-têtes sont solidaires du dossier des sièges dans les moyens de transport, automobiles, autocars, bateaux, avions ou fauteuils roulants[4]. Ils servent à maintenir les vertèbres cervicales en cas de choc et éviter le « coup du lapin ». Le bord supérieur de l'appuie-tête doit se trouver au même niveau que le sommet de la tête[5].
Le coup du lapin se produit lors d’un choc à l'arrière du véhicule : le dossier pousse le corps vers l'avant et la tête en l'air, et à l'instant suivant le corps revient à sa place d'origine et la dépasse[pas clair][6][source insuffisante].
Dans la Communauté européenne, chaque année[Quand ?] plus d’un million de lésions à la nuque par coup du lapin coûtent de 5 à 10 milliards d’euros par an[7],[6]. Aux États-Unis, le nombre moyen annuel de coups du lapin, lésion sans contact de classe 1 sur l’échelle Abbreviated Injury Scal, est de 805 581 lésions chaque année[6].
Les dégâts à la tête sont supérieurs lorsque la tête n'est pas suffisamment en contact de l'appuie-tête ou lorsque la hauteur de l'appui-tête ne correspond pas au centre de gravité de la tête[6].
Galerie
modifier-
Siège de barbier (1920). -
Un siège de dentiste avec son repose-tête. -
Un appui-tête automobile classique. -
Écrans LCD montés au dos d'appui-têtes (Range Rover).
Notes et références
modifier- « APPUIE-TÊTE : Définition de APPUIE-TÊTE », sur www.cnrtl.fr (consulté le ).
- « Schiertz [encart publicitaire] », sur Gallica, La Lumière, (consulté le ), p. 20.
- Troisième et Dernière Encyclopédie théologique, ou Troisième et dernière série de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse, offrant en français et par ordre alphabétique la plus complète des théologies.... 4, Dictionnaire des musées ou description des principaux musées d'Europe et de leurs collections de tableaux, statues, de bas-reliefs et d'objets curieux concernant le moyen âge, l'histoire de France et surtout l'histoire ecclésiastique ou religieuse suivi de Notions sur la photographie..., Petit-Montrouge, J.-P. Migne, (lire en ligne), p. 1465, « De la localité ».
- Voiture et fauteuil roulant : un couple à construire : Cadre réglementaire et recommandations, Ministères Transition écologique, Cohésion des territoires, Transition énergétique, Mer, , 20 p. (lire en ligne [PDF]).
- Olivier Quisquater, « Sécurité : L'appuie-tête, pas qu'une question de confort… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Classic 21/RTBF, (consulté le ).
- Règlement technique mondial No 7: APPUIE-TÊTE
- Kroonenburg et Wismans, 1999; EEVC Report N° 167
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (en) Anitra Nettleton, African dream machines : style, identity and meaning of African headrests, Johannesbourg, Wits University Press, , 471 p. (ISBN 978-1-868-14458-7)
- Aboubacry Moussa Lam, L'unité culturelle égypto-africaine à travers les formes et les fonctions de l'appui-tête, Presses universitaires de Dakar, , 318 p. (ISBN 2-913-18414-6)
- Joseph Maes, Les appuis-tête du Congo belge, Tervuren, Musée royal de l'Afrique centrale, , 38 p.
