Arthel

commune française du département de la Nièvre

Arthel est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Arthel
Arthel
Vue d'Arthel et de l' église Saint-Laurent.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Cosne-Cours-sur-Loire
Intercommunalité Communauté de communes Les Bertranges
Maire
Mandat
Marc Fauche
2020-2026
Code postal 58700
Code commune 58013
Démographie
Gentilé Arthelois, Artheloises
Population
municipale
92 hab. (2021 en évolution de −4,17 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 43″ nord, 3° 24′ 35″ est
Altitude Min. 229 m
Max. 353 m
Superficie 7,73 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Charité-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Arthel

Géographie

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Le village d’Arthel est situé dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté. La superficie de la commune est de 773 hectares. Son altitude varie entre 229 et 353 mètres[1].

Le village est implanté au nord-ouest de la Nièvre, à 14 km de Prémery (par la route), son chef-lieu de canton. Il est situé à 37 km à l’est de La Charité-sur-Loire et à 58 km au sud-est de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d'arrondissement.

Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaires, marnes et gypses.

Hydrographie

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  • Source du Grand-Fond ;
  • Ruisseau d'Arthel.

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

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  • La Grande Chaume ;
  • Le Beuchot ;
  • Les Pontas.

Communes limitrophes

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  Authiou Champlin  
Arzembouy N
O    Arthel    E
S
Giry Montenoison

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 878 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Premery », sur la commune de Prémery à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,1 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Arthel est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,3 %), prairies (30,2 %), forêts (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la commune pourrait dériver d'attegia, lieu sacré, suffixé en -ialo[14], à moins qu'il ne vienne du gaulois artos, ours, employé au sens propre ou comme nom d'homme[15].

On relève les formes suivantes du nom de la commune : Villa Artado en 849, Ecclesia de Arteio en 1121-1142, Arte en 1287, Artheyum en 1331, Cura de Artey en 1518, Artey en 1515, Artel en 1581 et Artel en 1583[16].

Histoire

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La première mention du nom du village remonte à 849. En 884, Le fief d'Arthel est la propriété de l'évêque de Nevers : Eumène.

Au XIIIe siècle, la terre d'Arthel passe aux mains d'une famille qui en prend le nom pour patronyme.

En 1378, La terre appartient à Guillaume de Lamoignon, officier de l'hôtel du comte de Nevers, de Flandre et de Rethel : Louis II de Flandre (1330-1384)[17].

Durant la seconde partie du xve siècle, Arthel appartient en partie à Jean de Chabannes, comte de Dammartin (1488-1503), le fils du trop célèbre Antoine de Chabannes, capitaine des Écorcheurs. Pour l'autre partie, elle est entre les mains de Philibert Boutillat qui est nommé par lettres royales de Louis XI, datées de Dampierre-en-Burly le , successeur de Jean Bourré qui « tenoit et possedoit » provisoirement l'office de trésorier général de France[18].

En 1665, Jean Chaufournier, fermier de la terre et seigneurie d’Arthel, est en procès avec François de Paris, écuyer, sieur de la Mothe pour injures et provocation au duel[19].

Jean Chap, prêtre, curé d’Arthel, et sa mère, portent plainte en 1715 contre plusieurs particuliers, dont Eugin Bornet, meunier du moulin d’Arthel, pour coups de bâton[19].

En 1906[20], le nombre d'habitants d’Arthel, qui compte 126 maisons (dont 48 sont vacantes), s'élève à 270 individus. La commune compte un curé, un instituteur public, une institutrice privée, trois cantonniers, un garde champêtre, un garde forestier et deux gardes particuliers. Il y a quelques commerçants : 1 aubergiste-épicier, 1 aubergiste-maréchal, 2 boulangers (le patron et son ouvrier), 1 épicier-marchand d’étoffes et 1 épicière-marchande d’étoffes. Les artisans sont beaucoup plus nombreux : 6 couturières, 4 maréchaux-ferrants, 4 tailleurs de pierre, 3 maçons (dont 1 entrepreneur de maçonnerie), 2 charrons, 2 sabotiers, 2 menuisiers, 2 couvreurs, 2 bourreliers, 2 meuniers, 2 tisserands, 1 cordonnier, 1 lingère, 1 entrepreneur de battage et 1 conducteur de machine à battre[21]. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des domestiques, de ferme ou à la personne (31 individus), suivie par les journaliers agricoles (13), les propriétaires-exploitants (11), les cultivateurs (8), les fermiers (7), les marchands de porcs (3, dont un père et son fils) et les jardiniers (2). L’ouvroir emploie 9 personnes : la directrice, 4 ouvrières et 4 couturières. On recense également au village 2 propriétaires rentiers et 2 militaires retraités. Au total, on relève à Arthel 35 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni sage-femme. Il n’y a aucun étranger dans le village. Comme dans bon nombre de communes nivernaises, quelques familles du village accueillent un « élève de l’hospice », c’est-à-dire un enfant de l’Assistance publique : ils sont 4 à Arthel.

Seigneurs

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  • 1652 : Jean Guynet, écuyer, maître d’hôtel de la maison de Sa Majesté[19].
  • 1767 : Pierre-François de Fourvière, comte de Quincy, ancien capitaine de cavalerie au régiment de Condé, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis[19].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  avant 1988 Jean de Brondeau    
mai 2020 En cours Marc Fauche DVD Agriculteur retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 92 habitants[Note 2], en évolution de −4,17 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
382391507420477470507522500
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
474427415420400387362332315
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
275267260226223198181152143
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1711611511209770859795
2021 - - - - - - - -
92--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25]. |recens-prem=2006 |nombre=.)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Civils et naturels

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Religieux

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  • Ouvroir[28] Sainte-Marie (1889).
  • Église Saint-Laurent d'Arthel :

C'est lors d'un conseil municipal en date du que fut prise la décision de détruire l'ancienne église du Moyen Âge, en trop mauvais état, et d'en reconstruire une nouvelle sous la direction de Charles Lutz, architecte à Nevers. Le Répertoire archéologique de la Nièvre donne la description suivante de l'ancienne église, jugée sans caractère : nef et chœur carré avec clocher-porche et chapelle seigneuriale au sud ; pas de voûtes[29].

La première pierre fut bénie par le curé et la consécration de l'édifice eut lieu le . À l'intérieur de l'édifice, on peut voir les statues de saint Guillaume d'Arthel (1030-1109), archevêque de Bourges et primat d'Aquitaine, du XVIe siècle, de saint Martin et d'une Vierge à l'Enfant. Une huile sur toile représente La Nativité et une autre Christ aux liens .

L'église est ouverte sur demande[30].

Arthel dans les arts

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  • Les boutons d'or à Arthel, huile sur toile, Rex Barrat (1914-1974)

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Institut géographique national.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Arthel et Prémery », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Longnon, page 126, 1920.
  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 1963.
  16. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, 1865.
  17. Né Louis de Dampierre et dit aussi Louis de Male ou de Maerle
  18. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome V, p. 183-184, note no 1, Société de l'histoire de France et Librairie Renouard, Paris 1895.
  19. a b c et d Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, département de la Nièvre, 1891.
  20. Archives départementales de la Nièvre, Recensement de 1906, 6 M 013/1.
  21. Le battage, ici mécanique, est l’opération consistant à séparer de l’épi ou de la tige les graines des céréales.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Notice no PA00112795, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Notice no PA00112796, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. Un ouvroir est un atelier de charité où des bénévoles effectuent des travaux d'aiguille pour les indigents ou des ornements d'église. En 1906, neuf personnes y sont employées (exclusivement des femmes) : une directrice, quatre ouvrières et quatre couturières.
  29. Georges de Soultrait, Répertoire archéologique de la Nièvre, 1875.
  30. Dépliant , Visitez les églises de la Nièvre, Diocèse de Nevers, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013.
  31. Hubert Verneret, Marie Gadou m’a raconté... Arthel, Camosine, Les Annales des pays nivernais, no 111, 2003.

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • « Arzembouy et Arthel », bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, volume 10, pages 223-233, 1877-1890.
  • Raymond Colas, Le Guide des Châteaux de France, la Nièvre, ed. Berger-Levrault, 1981, Hermé, Paris, 1986, 102.p. (ISBN 2-86665-027-1).
  • Hubert Verneret, Marie Gadou m’a raconté... Arthel, Camosine, Les Annales des pays nivernais, no 111, 2003.

Liens externes

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