Auguste Jean Ameil

militaire français

Auguste-Jean-Joseph-Gilbert Ameil, 1er baron Ameil et de l'Empire, connu sous le nom de Auguste Jean Ameil, né le à Paris et mort le à Saint-Maurice[1], était un militaire français qui combattit pendant la période de la Révolution et du Premier Empire, qui devint général de brigade en 1812.

Auguste Jean Ameil
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Famille
Enfant
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinctions

Biographie

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Fils d'un avocat au parlement, il entra au service comme simple soldat d'infanterie, le , parcourut successivement tous les grades de l'armée, et les a obtenus par ses actions d'éclat. Chef d'escadron en 1805 à l'armée de Hanovre, sous les ordres de Bernadotte, il fit ensuite les campagnes d'Allemagne, de Pologne et de Russie. Colonel du 24e régiment de chasseurs à cheval le , il est promu général de brigade le .

En 1814, il donna son adhésion à l'abdication de Napoléon, et sollicita ou accepta les faveurs des Bourbons. Créé chevalier de Saint-Louis, il accompagna le comte d'Artois (futur Charles X) à Lyon, lorsque ce prince voulut s'opposer à la marche de Napoléon sur Paris, mais la défection générale des troupes obligea le comte d'Artois à retourner à Paris, et le baron Ameil se rangea sous les drapeaux de son ancien chef. Envoyé par Napoléon à Auxerre, il fut arrêté par ordre du roi, et de là transféré à la prison de l'Abbaye, à Paris : il y était encore lorsque Napoléon entra aux Tuileries.

Le général Ameil fut employé, au sortir de l'Abbaye, dans l'armée qui se formait alors. La journée de Waterloo ayant terminé cette courte campagne, le général Ameil adressa à Louis XVIII une lettre pour justifier sa conduite ; il n’en fut pas moins compris dans ceux que l'ordonnance de juillet traduisait devant un conseil de guerre ; il quitta aussitôt la France et se réfugia en Angleterre, puis en Hanovre et se disposait à passer en Suède pour se mettre sous la protection de Bernadotte.

Il fut arrêté à Lunebourg d'où il fut transféré à Hildesheim et déposé dans une prison d'État ; mis en jugement comme prévenu de haute trahison, le premier conseil de guerre de la première division le condamna à mort par contumace le . Une ordonnance royale du le déclara compris dans l'amnistie, accordée par la loi du , pour les faits imputés au général Ameil, et il rentra immédiatement dans ses droits, titres, grades et honneurs.

Admis à la retraite le suivant, il mourut à Paris, le .

Mémoires

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  • Notes et documents, Paris, Librairie Historique F. Teissèdre, (1re éd. 1906-1907), 238 p. (ISBN 978-2912259042)[2].

Décorations

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Figure Blasonnement
Armes du baron Ameil et de l'Empire

Écartelé : au 1, d'azur, à une harpe d'or; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, au centaure Sagittaire d'argent, la tête contournée, décochant une flèche vers senestre; au 4, de sinople, à un sauvage d'or, tenant une massue du même, posée sur son épaule.[3],[4],[5]

Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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