Aurel (écrivain)

femme de lettres française

Aurel, née Aurélie Octavie Gabrielle Antoinette de Faucamberge le à Cherbourg[1],[2] et morte le à Paris 17e[3], est une femme de lettres française.

Aurel
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Aurélie Octavie Gabrielle Antoinette de FaucambergeVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Aurel, Marie-Antoinette Aurel, Aurélie Aurel, Madame AurelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Suzanne de Faucamberge (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Alfred Mortier (à partir de )
Cyrille BessetVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
signature d'Aurel (écrivain)
Signature

Biographie

modifier

Elle naît le 31 août 1869 à Cherbourg, de Raymond de Faucamberge (alors capitaine au 60ème régiment de ligne, né le 13 mars 1835 à Caen) et d'Octavie Virginie Filippi de Fabÿ (née le 16 juillet 1847 à Paris).

Après des études à Paris, Aurélie de Faucamberge épouse le peintre paysagiste Cyrille Besset, puis en 1906 l'écrivain et journaliste Alfred Mortier.

De 1915 à sa mort, elle tient un salon littéraire, au 20 rue du Printemps à Paris, où elle recevra entre autres les poètes Jean Cocteau, Max Jacob, Lucie Delarue-Mardrus, Sibilla Aleramo[4], Anna de Noailles, Guillaume Apollinaire[réf. nécessaire]. Son salon est épinglé par Paul Léautaud. (v. Edith Silve - Paul Léautaud et le Mercure de France, Mercure de France, 1985, pp. 99-100)[réf. nécessaire]

Aurel et Paul Léautaud auront longtemps des rapports très conflictuels.

Sa signature autographe (Aurel) figure sur l'un des feuillets signés par les convives du banquet mémorable donné le 31 décembre 1916 en honneur d'Apollinaire à l'Ancien Palais d'Orléans de l'Avenue du Maine[5].

En 1933, elle fonde le Cercle littéraire et artistique de Grasse, dont elle devient la présidente la première année[réf. nécessaire].

Elle est l'autrice de nombreux essais et romans sensuels consacrés au couple moderne[Lesquels ?].

Elle meurt le 26 juin 1948 en son hôtel particulier du 20 rue du Printemps et est inhumée le au cimetière de Montmartre (division 5)[6],[7].

Principales œuvres

modifier
  • Sans halte, La Plume, 1901, 163 p.
  • Les Jeux de la flamme, Mercure de France, 1906, 362 p.
  • Pour en finir avec l’amant, Mercure de France, 1908, 251 p.
  • Voici la Femme, préférences, Sansot, 1909, 347 p.
  • Le Couple, Essai d’entente, Figuière, 1911, 350 p.
  • La Semaine d’amour, Mercure de France, 1913, 364 p.
  • Les Saisons de la mort, Figuière, 1916, 275 p.
  • Rodin devant la femme: Fragments inédits de Rodin. Sa technique par lui-même, 1919, 231 p.[8]
  • Le Devoir de grâce en amour… (avec Sirieyx de Villers), 1923, 173 p.
  • Le Drame d’être deux (Avec Han Ryner), les Éditions du Fleuve, 1924, 287 p.
  • La Conscience embrasée. Les Sœurs de Chateaubriand, Louise Ackermann, Marie Lenéru, Lucie Delarue-Mardrus, Jacques-Trève, Marie Dauguet, Marie Noël, Hélène Jung Radot, 1927, 227 pages
  • Pages choisies, avec une préface de Gonzague Truc, Eugène Figuière, 1927
  • L’Art d’aimer, Fayard, 1927, 2 vol.
  • Le Miracle de la chair (2e volume de l’Art d’aimer ?)
  • La vierge involontaire, Albert Messein, 1930
  • L’Amour par lettres, Albert Messein, 1932, 217 p.
  • Opinions morales et esthétiques I – La Vie et ses rongeurs, Albert Messein, 1934, 320 p.
  • L’Art de joie, Éditions de l’Institut Pelman, 1935, 219 p.
  • La Flamme aux yeux (1936 ?), 207 p.
  • Tu es fort, Messein, 1938, 287 p.
  • Le Nouvel art d’aimer, Presses universitaires de France, 1941, 172 p.
  • L’homme de ma vie. Alfred Mortier… La Tour du guet, 1947, 369 p.
  • Les Poètes et nous, Didry, 1953. 271 p.

Distinction

modifier

  Chevalier de la Légion d'honneur, décret du 21 janvier 1936[9]

Références

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

  NODES
chat 1