Ben Weyts

politicien belge

Ben L.G. Weyts, né le à Louvain, est un homme politique belge flamand, membre de la N-VA. Il vit à Tourneppe dans la commune de Beersel[1].

Ben Weyts
Illustration.
Ben Weyts en 2015.
Fonctions
Vice-Ministre-président flamand
En fonction depuis le
(5 ans, 5 mois et 24 jours)
Ministre-président Liesbeth Homans
Jan Jambon
Gouvernement Homans
Jambon
Prédécesseur Liesbeth Homans
Ministre flamand de l'Enseignement, du Bien-être animal et du Sport
En fonction depuis le
(5 ans, 2 mois et 24 jours)
Ministre-président Jan Jambon
Gouvernement Jambon
Prédécesseur Hilde Crevits (Enseignement)
Lui-même (Bien-être animal)
Philippe Muyters (Sport)
Ministre flamand de la Mobilité et des Travaux publics, de la Périphérie bruxelloise, du Tourisme et du Bien-être animal

(5 ans, 2 mois et 7 jours)
Ministre-président Geert Bourgeois
Liesbeth Homans
Gouvernement Bourgeois
Homans
Prédécesseur Hilde Crevits (Travaux publics)
Successeur Lydia Peeters (Mobilité & Travaux publics)
Zuhal Demir (Tourisme)
Lui-même (Bien-être animal)
Biographie
Nom de naissance Ben Louisa Gustaaf Weyts
Date de naissance (54 ans)
Lieu de naissance Louvain (Belgique)
Nationalité Belge
Parti politique N-VA
Diplômé de Université de Gand

Ben Weyts
Membre du gouvernement flamand

Biographie

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Formation

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Ben Weyts est diplômé en sciences politiques à l'université de Gand où il a animé la Vlaams Nationale Studentenunie (VNSU).

Carrière politique

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D'abord assistant universitaire de la Volksunie, il est devenu porte-parole de ce parti puis de la N-VA ; après la nomination en 2004 de Geert Bourgeois comme ministre flamand, Ben Weyts y devient son porte-parole, puis son chef de cabinet de 2005 à 2008.

Il succède à la Chambre à Herman Van Rompuy lorsque celui-ci prend la direction du gouvernement.

En 2011, il est désigné comme nouveau vice-président de la N-VA.

Ses thèmes de prédilection sont les questions communautaires, la division de l'Arrondissement électoral et juridique Bruxelles-Hal-Vilvorde, le fonctionnement de la police et l'efficacité de la gouvernance.

Lors des élections de juin 2010, il est réélu pour la N-VA dans la circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Le 18 octobre suivant, il dépose une proposition pour la division de cet arrondissement électoral et mène les négociations pour la N-VA ; son intransigeance lui vaut, de la part des francophones, le surnom de Ben Laden.

Fin janvier 2011, il attire l'attention des médias francophones en demandant que les professionnels de la santé connaissent la langue de la région dans laquelle ils travaillent ; ainsi devraient-ils être bilingues à Bruxelles[2].

En mars 2011, il fait trébucher Fernand Koekelberg, commissaire général de la police fédérale, en exhumant une de ses circulaires, et provoque une enquête qui débouche sur la démission du commissaire général[3].

En décembre 2012, lorsqu'il est reproché à l'ambassadeur belge Jan de Bruyne, étiqueté N-VA, de n'avoir utilisé que le néerlandais lors d'une mission au Congo-Brazzaville, organisée par l'agence à l'exportation flamande et à laquelle s'étaient jointes les agences wallonne et bruxelloise, de n'avoir pas cité une seule fois la Belgique et de s'en prendre au pays hôte, Ben Weyts se fait remarquer en parlant au nom de la N-VA d'« indignation sélective »[4].

En décembre 2022, le Parlement flamand décide d'interdire la consommation d'alcool dans les coulisses de l'assemblée à la suite d'une intervention de Ben Weyts à la tribune durant laquelle celui-ci, vraisemblablement ivre, tenait des propos confus et incohérents[5].

Polémique liée au sympathisant nazi Bob Maes

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Le 14 octobre 2014, l'opposition demande sa démission, ainsi que celle du secrétaire d'État Theo Francken, pour avoir assisté quelques jours auparavant, au 90e anniversaire du sympathisant nazi et collaborateur Bob Maes, ex-membre du parti politique pro-nazi VNV (Vlaams Nationaal Verbond) pendant la Seconde Guerre mondiale, et fondateur en 1950 du Vlaamse Militanten Orde (VMO), une milice privée d'extrême droite[6],[7] interdite depuis 1983. Le VMO était l'héritier direct du mouvement collaborationniste en Flandre et le prolongement des organisations d'extrême droite en Flandre dans l'entre-deux guerres[7]. À la suite de ces révélations, plusieurs partis demandent la démission du ministre flamand de la Mobilité et du secrétaire d'État à l'Asile et la Migration[7].

Fonctions politiques

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  • Membre du CPAS de Beersel (2006-2009);
  • Conseiller communal à Beersel (2013-)
  • Député fédéral du 31 décembre 2008 au 24 mai 2014.
  • Député flamand du 25 mai 2014 au 25 juillet 2014 (devient ministre)
    • Sénateur de communauté (2014-)
  • Ministre flamand de la Mobilité et des Travaux publics, du Bien-Être animal et du Tourisme (2014-)

Notes et références

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  1. « Des chauffeurs de taxis tirent Ben Weyts de son sommeil pour protester », La Libre,‎ (lire en ligne)
  2. bvb, "N-VA wil tweetaligheid opleggen aan Brusselse artsen en verpleegkundigen" dans destandaard.be, quotidien belge du 21 janvier 2011, consulté le 16 octobre 2014.
  3. M.Bu, « Koekelberg : les coulisses d'un lâchage politique » dans LaLibre.be, quotidien belge du 8 mars 2011, consulté le 16 octobre 2014.
  4. « Ambassadeur peu diplomate : de l'« indignation sélective » pour la N-VA » dans lesoir.be, quotidien belge du 24 décembre 2012, consulté le 16 octobre 2014.
  5. « En Belgique, politique et alcool ne font pas bon ménage », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  6. (nl) « Linkse oppositie eist ontslag Theo Francken na feestje oud-VMO-leider Bob Maes », sur Het Laatste Nieuws,
  7. a b et c « Francken et Weyts (N-VA) à l’anniversaire d’une figure du VMO », Le Soir,
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Note 2