Bernard Ménez

acteur, chanteur et réalisateur français
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Bernard Ménez [bɛʁ.naʁ me.nɛz][1] est un comédien et chanteur français, né le à Mailly-le-Château (Yonne).

Bernard Ménez
Description de cette image, également commentée ci-après
Bernard Ménez au festival de Cannes 2019.
Naissance (80 ans)
Mailly-le-Château (Yonne)
Nationalité française
Profession acteur, chanteur
Films notables Du côté d'Orouët
La Nuit américaine
Le Chaud Lapin
Maine Océan
(voir filmographie)
Site internet bernardmenez.fr

Biographie

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Origines

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Bernard Ménez est le troisième enfant de Jean Ménez, agent des PTT à Asnières-sur-Seine et de Germaine Plettener, secrétaire de mairie puis femme au foyer. Son grand-père Jean était également postier à Saint-Pol-de-Léon (Finistère)[2]. Il passe son enfance à La Garenne-Colombes en banlieue parisienne. Timide, il se trouve en faisant du théâtre amateur. Il a trois frères qui deviendront ingénieurs.

Formation et débuts professionnels d'enseignant

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Après des études secondaires à l'Institution Notre-Dame de Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine, il obtient son baccalauréat en 1960 puis entre en classe préparatoire aux grandes écoles scientifiques au lycée Charlemagne. De 1960 à 1969, il sera aussi pendant l'été moniteur, puis directeur de colonies de vacances.

En 1963, il obtient le certificat MGP (mathématiques générales et physique) ; l'année suivante, il est reçu au concours de l'École normale supérieure de l'enseignement technique[3], mais, ne se voyant pas enseigner pendant dix ans, il ne l'intègre pas et résilie son sursis d'étude pour effectuer son service militaire comme élève officier de réserve affecté aux 5e et 6e régiments du génie.

À son retour du service militaire, il devient instituteur, puis est, de 1966 à 1969, professeur de mathématiques, physique et chimie dans le secondaire, tout en suivant des cours de théâtre[4].

Carrière dans le spectacle

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C’est en effet le cinéma, le théâtre, les studios d'enregistrement et la télévision qu’il préfère : à partir de 1969, il y consacre sa vie.

Il débute au cinéma dans Du côté d'Orouët de Jacques Rozier, tourné en 1969, ce qui lui permet de rencontrer de grands réalisateurs dont François Truffaut qui l'engage dans La Nuit américaine. Acteur fétiche de Rozier et de Pascal Thomas, il est l'un des personnages centraux de ses films : Le Chaud Lapin, Celles qu'on n'a pas eues ou encore Maine Océan.

Parallèlement à de nombreux seconds rôles dans des comédies populaires des années 1970 et 1980, il est un des piliers du théâtre de boulevard à la française. En 1970, il fonde avec un camarade, Jean-Pierre Fontaine, la Compagnie Sganarelle, spécialisée dans les auteurs classiques pour les lycées et les collèges, qu'il dirige de 1970 à 1972[5].

À la fin des années 1970, il tourne dans diverses comédies aux côtés de Jean Lefebvre, Michel Serrault et même Christopher Lee dans Dracula père et fils. En 1980, Louis de Funès lui offre le rôle de La Flêche dans L'Avare. En 1982 sort sur les écrans son unique film en tant que réalisateur et scénariste, Les P'tites Têtes.

 
Bernard Ménez en , lors d'une dédicace de son autobiographie[6].

En 1983, il obtient un grand succès avec sa chanson décalée Jolie poupée. C'est à la suite de ce succès qu'il décide de se produire sur scène en plein air à Saint-Pol-de-Léon devant des milliers de spectateurs en liesse. De 1988 à 1991, il est la vedette de la série télévisée Vivement lundi ! sur TF1.

En 1991, il entre à la Comédie-Française mais en démissionne rapidement face à l'accueil de certains sociétaires[7], ce qui ne l'empêche pas de poursuivre sa carrière de comédien de théâtre[8].

Élu administrateur de l'Adami, société de répartition des droits des artistes et interprètes, en , il entre, en décembre 2003, au comité de suivi sur le problème des intermittents à l'Assemblée nationale[9].

Il interprète le père de Vincent Macaigne dans Tonnerre, film de Guillaume Brac, sorti en 2013, ce qui lui vaut, en 2014, de recevoir le prix du jury en tant que meilleur second rôle masculin au festival Jean-Carmet de Moulins.

Depuis octobre 2014, il participe à la tournée Les Éternels du Rire.

Il est membre de l'académie Alphonse-Allais depuis 2017.

Retraite

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En novembre 2023, il déclare qu'il perçoit une retraite de 3 200 euros par mois et la considère « très modeste »[10], ce qu'il confirme dans l'émission Chez Jordan en 2024[11].

Engagement politique

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En , il crée le mouvement DIVERS — Démocrates indépendants voulant ensemble le renouveau de la société —, à la suite de sa candidature aux élections législatives de 2002, où il termine 4e dans la douzième circonscription de Paris, avec 996 voix (2,28 %[12]). Il se présente aux élections européennes du sur la liste du mouvement La France d’en bas (en Île-de-France) devenu La France en action[13], espérant regrouper tous les citoyens qui « ne se reconnaissent plus dans le clivage gauche/droite ». Il recueille 1,29 % des suffrages.

Au premier tour des élections législatives de 2007, il recueille 367 suffrages, soit 0,3 % des suffrages.

Conscient de ne pas être pris au sérieux, il décide de ne pas se présenter à d'autres élections[14], sans renier ses idées qu'il situe au « centre gauche »[15].

Vie privée

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Bernard Ménez épouse Maribel, d'origine espagnole, qu'il rencontre sur le tournage du film Le Chaud Lapin, de Pascal Thomas. De ce mariage sont nés trois enfants : deux garçons (William et Olivier) et une fille devenue comédienne, Élisa Ménez[16], qui travaille dans la production du jeu Les Douze Coups de midi de Jean-Luc Reichmann diffusé quotidiennement sur TF1[17].

Filmographie

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Longs métrages

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Courts et moyens métrages

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  • 1998 : Solène, change de tête de Caroline Vignal
  • 1999 : Le Distracteur de Frédéric Chignac : Pidoux
  • 1999 : Du rififi chez les branques de La Ruda
  • 2001 : Petite Leçon de savoir-vivre de Pascal Gontier[19] : Monsieur Bob
  • 2002 : Elle ou une autre de Hervé Lasgouttes
  • 2005 : Flugma de Caroline Brésard : Georges
  • 2005 : The Professionals de Laurent Bertoni
  • 2013 : Le Quepa sur la vilni ! d'Yann Le Quellec : André[20]
  • 2014 : Deux femmes au cinéma de Mathieu Hippeau : Robert
  • 2015 : Céline Groussard chez le gynéco - feat Bernard Menez sur Comedy Hub : le gynécologue
  • 2016 : Merci monsieur Imada de Sylvain Chomet

Scénariste et réalisateur

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Télévision

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Publicités

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Fictions audio et podcasts

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Discographie

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  • 1977 : J'aime pas les filles qui fument
  • 1977 : Le Tour du monde en 80 filles
  • 1983 : Jolie poupée
  • 1984 : L'Orange bleue
  • 1985 : Qu'est ce qu'il a en haut ?
  • 1985 : Mon p'tit neveu
  • 1985 : Le Petit Âne
  • 1985 : Qu'est-ce que ça mange !
  • 1986 : Ton petit grain de beauté
  • 1986 : Tout, tout, tout, ils m'ont tout pris
  • 1987 : Mademoiselle Vidéo
  • 1987 : C'est du bonheur
  • 1988 : Faut pas s'fâcher
  • 1988 : Chouette la vie
  • 1990 : Lève toi et danse
  • 1991 : Allumettes, allumettes
  • 1991 : J'ai une idée
  • 1992 : Sacré soleil
  • 1993 : Les Capotes
  • 1993 : Les Petites Filles d'Andalousie
  • 1994 : La Sucette
  • 2000 : Je me prends pour Al Pacino

Théâtre

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Comédien

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Metteur en scène

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Opérettes

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Publication

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Notes et références

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  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
  2. Hubert Lizé, « "Le Quepa sur la vilni" : Menez dans la roue d'Hinault », Le Parisien, 12 février 2014.
  3. « Bernard Menez : "J'ai laissé tomber Normale Sup" », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  4. Stephen Taylor, Qui est qui en France, J. Lafitte, , p. 1115.
  5. Compagnie Sganarelle (1970 - 1989).
  6. a et b « Bernard Menez : le comédien et chanteur publie les anecdotes de sa carrière » sur francetvinfo.fr, 7 avril 2017.
  7. Jean-Noël Mirande, « Bernard Menez ou le grand malentendu », Le Point,‎ (lire en ligne).
  8. « Bernard Menez, de plus en plus tendance », Cedi Infos no 46, avril 2012.
  9. Danièle Heymann, L'Année du cinéma, Calmann-Lévy, , p. 249.
  10. « [Vidéo] "J'ai une retraite très modeste" : l'acteur Bernard Menez juge sa pension de 3 200 euros par mois trop faible », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  11. « J'ai beaucoup travaillé et j'ai une retraite très modeste. C'est insensé parce que j'ai pris ma retraite il y a plus de dix ans et elle est encore au même niveau. J'ai commencé ma retraite à 3 200 euros et je suis encore à 3 200 euros. »
    Cf. : « Retraite : l’ancien comédien Bernard Menez a révélé le montant de sa pension "très modeste" » sur capital.fr.
  12. Résultats officiels.
  13. Site de La France en action.
  14. « Bernard Menez en politique : "je ne suis pas pris au sérieux" » sur francesoir.fr.
  15. Aureliano Tonet, « Bernard Menez, le farfelu du lac », sur lemonde.fr, .
  16. « Bernard Menez : "J'ai laissé tomber Normale Sup" », sur Le Figaro, .
  17. « Les 12 Coups de midi : la fille d'un célèbre chanteur et comédien travaille avec Jean-Luc Reichmann », sur Télé Star, .
  18. Tourné en 1969.
  19. « Petite Leçon de savoir-vivre (2001) », sur unifrance.org (consulté le ).
  20. L. Tuillier, « Le retour de Bernard Menez » Trois couleurs no 118 (février 2014), p. 27-29.
  21. « On a suivi Bernard Menez dans la peau de Don Quichotte » sur Télérama.
  22. Site de la compagnie..

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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