Boulevard Saint-Michel (Paris)

boulevard de Paris, en France

Le boulevard Saint-Michel est une voie de Paris séparant les 5e et 6e arrondissements depuis la Seine jusqu'au quartier de Port-Royal.

5e, 6e arrts
Boulevard Saint-Michel
Voir la photo.
Boulevard Saint-Michel, Paris.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 5e
6e
Quartiers Val-de-Grâce
Sorbonne
Monnaie
Odéon
Début Place Saint-Michel (proche du pont Saint-Michel)
Fin Avenue Georges-Bernanos et place Ernest-Denis (proches de l’avenue de l'Observatoire)
Morphologie
Longueur 1 380 m
Largeur 30 m
Historique
Création 1855, 1859 (DUP)
Dénomination Arrêté du
Ancien nom Boulevard de Sébastopol rive gauche (1855[1]),
antérieurement :
rue de la Harpe (partie), rue d'Enfer (partie) et
rue de l'Est (partie)
Géocodification
Ville de Paris 8929
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Boulevard Saint-Michel
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Situation et accès

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Le boulevard Saint-Michel entre la rue des Écoles et la rue Soufflot (partie sud).
 
Le boulevard Saint-Michel entre la rue des Écoles et la place Saint-Michel (partie nord).

Le boulevard s'étend du pont Saint-Michel à l'avenue de l'Observatoire. Il est appelé familièrement « Boul’Mich’ », par contraction de « boulevard Saint Michel », qui lui fut jadis conféré par les étudiants, peut-être par anticléricalisme.

C'est la partie nord du boulevard qui est aujourd'hui la plus animée, grâce à ses nombreuses librairies et boutiques de vêtements, dont la librairie Gibert Joseph.

Il longe le jardin du Luxembourg.

Il donne notamment accès à l'entrée principale de la Sorbonne et du square Samuel-Paty, via la rue des Écoles, ainsi qu'au musée de Cluny, via la rue Du Sommerard.

Origine du nom

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Cette voie doit son nom au pont Saint-Michel à laquelle elle mène et qui était situé au voisinage de la chapelle Saint-Michel-du-Palais.

Historique

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Schéma illustrant l'emplacement de l'ancienne porte Saint-Michel (à gauche de l'image), précédemment appelée porte d'Enfer.

Le boulevard Saint-Michel fut percé suivant les directives du baron Haussmann au XIXe siècle, parallèlement à la rue Saint-Jacques qui marque l'axe nord-sud historique. En 1855, un décret déclare d'utilité publique la création du boulevard Saint-Germain et le redressement et l'élargissement à trente mètres de la rue de la Harpe — qui finissait alors sur la place Saint-Michel, au carrefour de la rue Saint-Hyacinthe-Saint-Michel et de la rue d'Enfer —, destinée à prolonger le boulevard du Centre (actuel boulevard de Sébastopol) sur la rive gauche[2].

Le , la ville de Paris et l'État signent une convention prévoyant l'exécution dans un délai de dix ans, à partir du , du prolongement du boulevard de Sébastopol à travers à l'île de la Cité (actuel boulevard du Palais) et entre la place Saint-Michel et le carrefour de l'Observatoire[3],[4].

Le prolongement du boulevard Sébastopol (rive gauche), de la place Saint-Michel au carrefour de l'Observatoire, par l'élargissement à 30 mètres de la rue d'Enfer et de la rue de l'Est et l'isolement du jardin du Luxembourg du côté de la rue d'Enfer est déclaré d'utilité publique le 30 juillet 1859[5].

À l’approche de l’ancienne porte d'Enfer, débouché de la rue Monsieur-le-Prince, un déblai de 2 mètres de haut a été nécessaire[6],[7].

Le percement du boulevard entraîne la disparition partielle ou complète d'un certain nombre de rues existantes, telles la rue Mâcon, la rue Poupée et la rue Percée-Saint-André[8].

Il constituait, avec le boulevard de Sébastopol, le nouveau grand axe nord-sud de la capitale et fut tout d'abord appelé « boulevard de Sébastopol rive gauche » avant de changer de nom en 1867[9],[10].

En juillet 1880, un affaissement du sol dans une zone d'anciennes carrières a pour effet la formation d'un gouffre de 11 mètres de profondeur sous les immeubles portant les nos 79 et 81 (voir ci-dessous).

Le 30 janvier 1918, durant la Première Guerre mondiale, le no 60 boulevard Saint-Michel est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[11]. Une plaque commémorative y rappelle cet événement, ainsi qu'au no 81.

En décembre 1958, entre 6000 et 7000 manifestants étudiants du Quartier latin qui voulaient marcher en direction du palais Bourbon sont stoppés par des gardiens de la paix au carrefour des boulevards Saint-Michel et Saint-Germain. Peu après, l'Assemblée nationale vote à l'unanimité un vœu condamnant des violences policières[12].

En mai 68, de par sa proximité avec la Sorbonne, le « boul' Mich' » est l'un des principaux lieux d'affrontement entre la police et les étudiants. Il a été bloqué de barricades et de fourgons de CRS pendant plus d'un mois.

L’extension jusqu’à la mer

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Un candidat politique nommé Duconnaud proposa en 1928, en guise de promesse électorale, de prolonger le boulevard Saint-Michel jusqu'à la mer. L'idée fut ensuite reprise par Ferdinand Lop qui aurait, à la suite d'une question de savoir par quel bout il serait prolongé, répondit non sans panache : « Il sera prolongé jusqu'à la mer par les deux bouts »[13],[14].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Les principaux édifices du boulevard Saint-Michel sont :

  • les vestiges des thermes de Cluny (Ier siècle ou IIe siècle).
  • angle No 2, rue Racine et rue de l'École-de-Médecine : l'hôtel des Étrangers fut le lieu de réunion du Cercle des poètes zutiques.
  • No 5 : immeuble de rapport de l’architecte Benjamin Tremblay, acheté en 1867 par l’archéologue Heinrich Schliemann, découvreur de Troie[15].
  • No 31 : Zahari Stoyanov y décède le .
  • No 34 : annexe de la librairie Gibert Joseph depuis 1996.
    En 1938, le cinéma Le Latin ouvre à cet emplacement, précédemment occupé par un restaurant. Doté de 400 places, comportant un balcon, ce cinema est d'abord spécialisé dans les actualités et les courts-métrages puis dans les films policiers. En mai 68, une barricade est dressée à proximité. En 1972, il se reconvertit dans le cinéma pornographique, plus lucratif. La désaffection du genre dans les salles conduit à sa fermeture en septembre 1994. Deux ans plus tard ouvre l'annexe de la libraire Gibert Joseph[16], toujours présente en 2021.
  • No 44 : le lycée Saint-Louis.
  • Nos 51 et 53 : entre ces deux numéros, la rue Cujas aboutit sur le côté est du boulevard Saint-Michel. Celui-ci passe un peu plus au sud par l'emplacement occupé du XIIIe siècle à 1684 par la porte d'Enfer (ou de Saint-Michel) de l'enceinte de Philippe Auguste. Cette porte de ville fortifiée, qui marquait, côté extra-muros, le point de départ de la rue du même nom en direction du sud, ayant pris le nom de porte Saint-Michel à la fin du XVe siècle, on donna ce nom au carrefour qui fut aménagé à sa place à la fin du XVIIe siècle et disparut à son tour dans les années 1860.
Après l'intersection avec le carrefour giratoire de la place Edmond-Rostand (à l'ouest), orné d'une fontaine, et la rue Soufflot (côté est), le boulevard longe les grilles du jardin du Luxembourg.
 
Soldats allemands sur la terrasse du café Capoulade, en mars 1943.
  • Nos 60-62 : hôtel de Vendôme, site principal de l'École des mines de Paris.
    À cet emplacement, en 1265, l’Hôtel-Dieu reçu en donation un terrain sur lequel se tenait un moulin à vent, considéré comme le premier construit à Paris[17].
  • No 63, faisant angle avec la rue Soufflot : ancien café Capoulade qui vit, le 10 février 1934, la création du groupe Nicolas Bourbaki, composé de mathématiciens (plaque commémorative)[18].
  • Nos 64 et 64 bis : immeubles relevant du patrimoine immobilier affecté au Sénat[19].
  • No 64 : immeuble occupé par la conservation des Jardins du Luxembourg, dont le personnel dispense dans le pavillon Davioud (au sud-ouest du jardin) les cours gratuits de l'École d'horticulture du jardin du Luxembourg. Celle-ci fut ouverte en 1809 sur l'ancienne pépinière impériale du Luxembourg, à l'emplacement de celle des Chartreux[20].
    Une plaque indique que le poète Leconte de Lisle (1818-1894) habita cette maison de 1872 à sa mort.
  • No 69 : à l’angle avec la rue Gay-Lussac était située l’entrée de la station de la ligne de Sceaux, appelée gare Médicis. Elle était surmontée d’un auvent métallique et d’une horloge[15].
  • Nos 79 et 81 : immeubles haussmanniens situés dans une zone d'anciennes carrières ayant fait l'objet d'une consolidation au moyen de piliers prenant pied au sol même de la galerie située en dessus. Cette mesure conservatrice et de mise en sécurité des occupants a été prise et mise en exécution après un affaissement du sol et un effondrement spectaculaire qui se sont produits dans l'après-midi du , par temps d'orage, avec formation d'un gouffre de 18 mètres de long, de 7 mètres de large et de 11 mètres de profondeur. Malgré l'éboulement des fondations des façades de ces deux immeubles, les parties supérieures, suspendues sur le vide, étaient restées intactes, par un hasard extraordinaire[21].
  • No 87 : Édouard Branly (1844-1940) y demeure de 1928 à sa mort[22],[23],[Note 1],[24]
  • No 91 : l'actrice de cinéma muet Maryse Dauvray (1891-après ), y demeure lors de son mariage en 1918[25]
  • No 93 : Foyer international des étudiantes. En 2019, une plaque est apposée en hommage à sa fondatrice, Grace Whitney Hoff.
  • No 95 : immeuble de la première moitié du XIXe siècle[26] au rez-de-chaussée duquel logea le compositeur César Franck (1822-1890), de 1865 jusqu'à sa mort.
  • Nos 101 et 103 : place Louis-Marin, aménagée en 1967 sur le terre-plein devant ces deux immeubles et ornée de la fontaine de la Guérison. Située à hauteur de la rue Auguste-Comte, elle est délimitée à l'ouest par le boulevard. Sur le côté opposé aboutit la rue de l'Abbé-de-L'Épée. Au sud s'embranche une section de l'ancienne rue d'Enfer qui subsiste sous la dénomination rue Henri-Barbusse.

Emplacements non localisés

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Galerie

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Plaques commémoratives

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Notes et références

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  1. Christophe F4dan, « plaque commémorative à Paris, 87 bd Saint-Germain » (consulté le ).

Références

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  1. Décret impérial en date du (en ligne).
  2. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Décret du 11 mai 1855 », p. 292.
  3. Convention entre l’État et la ville de Paris ayant pour objet l'ouverture ou l'achèvement de diverses grandes voies de communication dans cette ville [lire en ligne].
  4. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, édition 1997, t. 2, p. 471.
  5. Décret du [lire en ligne].
  6. Bernard Rouleau, Le Tracé des rues de Paris, Presses du CNRS, coll. « CNRS plus », (ISBN 978-2-87682-009-8), page 106.
  7. « Mémoires, tome III - Le Luxembourg-La rue de Médicis ».
  8. Avril Frères, Boulevard de Sébastopol (rive gauche). Partie comprise entre les rues Saint-André-des-Arts et Serpente. Plan parcellaire, 1856 [lire en ligne].
  9. Raymond Quesneau et Odile Cortinovis (éditrice scientifique) (postface Emmanuël Souchier), Connaissez-vous Paris ?, Gallimard, , 192 p. (ISBN 978-2-07-044255-3), p. 17-18.
  10. Arrêté du 26 février 1867 [lire en ligne].
  11. Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  12. Emmanuel Blanchard, « Quand les forces de l'ordre défient le palais Bourbon (13 mars 1958). Les policiers manifestants, l'arène parlementaire et la transition de régime », Genèses, 2011/2 (no 83), p. 55-73.
  13. René Heller, « Vue sur mer », Le Monde, 27 octobre 2005.
  14. « La véridique histoire du vrai-faux Duconnaud », Le Monde, 9 avril 1988.
  15. a et b Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8), p. 38.
  16. « Latin (Paris 6e) », sur sallesdecinemas.blogspot.com, (consulté le ).
  17. Alfred Fierro, Mystère de l’histoire de Paris, Paris, Parigramme, (ISBN 2-84096-185-7), p. 90.
  18. La naissane parisienne de Nicolas Bourbaki, Tangente, novembre-décembre 2021, p. 5.
  19. « Règlement du Sénat et instruction générale du bureau », Sénat, 1er novembre 2021.
  20. « École d'horticulture du Jardin du Luxembourg » sur le site du Sénat senat.fr.
  21. Adolphe Pieyre, « Les Catacombres de Paris », dans la Revue du Midi, 7e année, 1er semestre 1893, note p. 351 (en ligne).
  22. Alain Dautriat, Sur les murs de Paris : guide des plaques commémoratives, Paris, L'inventaire, , 167 p. (présentation en ligne), p. 42
  23. « Voilà M. Branly », Paris-soir, no 5139,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  24. Décès Paris 5e, 17 février 1940 (acte no 301)-17 avril 1940 (acte no 601), cote 5D 267, page 20/31 acte no 496
  25. Archives de Paris, registre des mariages du 5e arrondissement 1918, cote 5M250, vue 25/29, acte no 926.
  26. « 95 boulevard Saint-Michel » sur le site bercail.com.
  27. Florence Evin, « Paris accueillera le premier Centre culturel marocain en 2018 », lemonde.fr, 19 février 2016.
  28. « Centre Culturel : Cultural Center of Morocco in Paris » sur le site de l'agence Oualalou + Choi oualalouchoi.com.
  29. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure... des artistes vivans, exposés au musée Royal des Arts le 4 novembre 1827, C. Ballard, Paris, 1827, p. 42 (en ligne). Adresse des sculpteurs Jean-Baptiste-Louis Roman (p. 169), Louis Petitot (p. 168), Bernard-Gabriel Seurre (p. 171); des peintres Eugène Devéria (p. 65 et p. 208) et Louis Boulanger (p. 42 et p. 205).
  30. Billet d'enterrement de Pierre Cartellier, retranscrit dans le Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 1875, p. 187 (en ligne).
  31. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure... des artistes vivans, exposés au musée Royal des Arts le 4 novembre 1827, C. Ballard, Paris, 1827, p. 169 (en ligne).
  32. a b c et d François Fortuné Guyot de Fère, Annuaire des artistes français, 2e année, Guyot de Fère, 1833, p. 173 (en ligne).
  33. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure... des artistes vivans, exposés au musée Royal des Arts le 4 novembre 1827, C. Ballard, Paris, 1827, p. 168 (en ligne).
  34. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure... des artistes vivans, exposés au musée Royal des Arts le 4 novembre 1827, C. Ballard, Paris, 1827, p. 171 (en ligne).
  35. M. Paul Lacroix, Annuaire des artistes et des amateurs, Paris, 1861, p. 29 (en ligne).
  36. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure... des artistes vivans, exposés au musée Royal des Arts le 4 novembre 1827, C. Ballard, Paris, 1827, p. 65 (en ligne).
  37. M. Guyot de Fère, Annuaire des artistes Français, Paris, 1832, p. 67 (en ligne).
  38. a et b P.F. Sageret, Almanach et annuaire des bâtimens et de la voirie…, 1832, p. 132 (en ligne).
  39. a b c d e et f Henri-François Buffet, En relisant leurs lettres - souvenirs d'enfance (1909-1919) - Éditions Bahon-Rault, Rennes, 1964.
  40. a b et c André Beaunier, Les Souvenirs d’un peintre, Paris, Éditions Fasquelle, 1906. p.19 à 23
  41. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure... des artistes vivans, exposés au musée Royal des Arts le , C. Ballard, Paris, 1827, p. 208 (en ligne).
  42. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure... des artistes vivans, exposés au musée Royal des Arts le , C. Ballard, Paris, 1827, p. 42 (en ligne).
  43. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure... des artistes vivans, exposés au musée Royal des Arts le 4 novembre 1827, C. Ballard, Paris, 1827, p. 205 (en ligne).
  44. Régis Jauffret (ill. Alain Bouldouyre), Dictionnaire amoureux de Flaubert, Plon, coll. « Dictionnaire amoureux », (ISBN 978-2-259-31061-1)
  45. Miguel S. Ruiz, Dictionnaire des rues de Paris, p. 158.
  46. Maurice Lecœur, Autour de Guillaume Fouace, éditipns Isoète, 2010, p. 92.
  47. « Le bel été 96 de Claude Rich », sur lavie.fr, 12 septembre 1996.

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