Boxe aux Jeux olympiques d'été de 2012

Les épreuves de boxe anglaise des Jeux olympiques d'été de 2012 ont lieu du 27 juillet au au centre d'ExCeL à Londres (Royaume-Uni). La boxe féminine fait pour la première fois son apparition aux JO[1].

Londres 2012
Description de l'image Boxing pictogram.svg. Description de l'image Olympic rings.svg.
Généralités
Sport Boxe
Édition 24e
Lieu(x) Londres
Date 28 juillet au
Participants 286 (250 hommes, 36 femmes)
Épreuves 13
Site(s) ExCeL

Navigation

Ring de boxe aux jeux de Londres 2012.

Critères de qualification

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Chaque nation ne peut engager qu'un boxeur par catégorie. Six places sont attribuées automatiquement au pays organisateur et 19 invitations seront attribuées par une commission tripartite.

Les épreuves de qualification aux Jeux olympiques d'été de 2012 sont pour les hommes :

  • World Series of Boxing 2010-2011 : vainqueur de chacune des 5 catégories représentées soit 5 places.
  • Championnats du monde 2011 : 10 qualifiés dans les catégories inférieures à 81 kg, et 6 qualifiés pour les plus de 81 kg dans le respect du quota alloué à chaque continent soit 92 places.
  • Tournois de qualification olympique continentaux en 2012 : 140 places attribués aux boxeurs les mieux classés dans le respect du quota alloué à chaque continent soit 140 places.

Pour les femmes la seule épreuve de qualification est :

  • Championnats du monde 2012 : 8 qualifiées dans chacune des catégories dans le respect du quota alloué à chaque continent soit 24 places.

Le quota de places attribuées aux boxeurs par continent est déterminé comme suit :

Afrique Asie Europe Amérique Océanie Total
Hommes 52 56 78 54 10 250
Femmes 5 8 12 8 3 36
Total 57 64 90 62 13 286

Calendrier

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P Tours préliminaires 1/8e de finale ¼ Quarts de finale ½ Demi-finales F Finale
Date → 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Compétition↓ A S A S A S A S A S A S A S A S A S A S A S A S A S A S S A
Poids mi-mouches hommes P ¼ ½ F
Poids mouches hommes P ¼ ½ F
Poids coqs hommes P ¼ ½ F
Poids légers hommes P ¼ ½ F
Poids super-légers hommes P ¼ ½ F
Poids welters hommes P ¼ ½ F
Poids moyens hommes P ¼ ½ F
Poids mi-lourds hommes P ¼ ½ F
Poids lourds hommes ¼ ½ F
Poids super-lourds hommes ¼ ½ F
Poids mouches femmes ¼ ½ F
Poids légers femmes ¼ ½ F
Poids moyens femmes ¼ ½ F

A = session l'après-midi, S = session en soirée

Évènement marquant

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En huitième de finale, le Japonais Satoshi Shimizu est désigné perdant face à l'Azerbaïdjanais Magomed Abdulhamidov qu'il avait pourtant largement dominé et envoyé son adversaire six fois au tapis lors de la troisième reprise[2],[3]. Après un appel du coach japonais mentionnant que l'Azerbaïdjanais aurait dû recevoir trois avertissements et être disqualifié, la décision est finalement modifiée.

En quart de finale, Alexis Vastine est opposé à l'Ukrainien Taras Shelestyuk, champion du monde 2011 qui l'a battu par deux fois par le passé[4],[5]. Après deux reprises disputées, Vastine semble prendre l'avantage dans la dernière reprise[c 1],[5],[6]. Pourtant, les arbitres en jugent autrement et, après avoir annoncé un score total égal à 18 touches chacun, déclarent Shelestyuk vainqueur[5],[6]. La décision arbitrale est immédiatement contestée par Vastine et huée par le public londonien, l'Ukrainien semble même surpris par ce choix[6],[7]. Le Français bondit et hurle « Non... non... non... Pas encore... Pas deux fois ! » et s'allonge au milieu du ring[c 2],[8],[5],[9]. Une double réclamation est faite par l'équipe de France — portant également sur le combat de Nordine Oubaali, éliminé la même soirée en quart de finale dans la catégorie moins de 52 kg — mais celle-ci est rejetée[10],[11].

Ces deux décisions arbitrales entrent dans le cadre plus large de corruption dans la boxe olympique[note 1],[13].

Résultats

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Catégories   Or   Argent   Bronze
Poids mi-mouches (-49 kg) Zou Shiming
  Chine
Kaeo Pongprayoon
  Thaïlande
Paddy Barnes
  Irlande
David Ayrapetyan
  Russie
Poids mouches (-52 kg) Robeisy Ramirez
  Cuba
Nyambayaryn Tögstsogt
  Mongolie
Misha Aloyan
  Russie
Michael Conlan
  Irlande
Poids coqs (-56 kg) Luke Campbell
  Grande-Bretagne
John Joe Nevin
  Irlande
Lázaro Álvarez
  Cuba
Satoshi Shimizu
  Japon
Poids légers (-60 kg) Vasyl Lomachenko
  Ukraine
Han Soon-Chul
  Corée du Sud
Yasniel Toledo
  Cuba
Evaldas Petrauskas
  Lituanie
Poids super-légers (-64 kg) Roniel Iglesias
  Cuba
Denys Berinchyk
  Ukraine
Vincenzo Mangiacapre
  Italie
Uranchimegiin Mönkh-Erdene
  Mongolie
Poids welters (-69 kg) Serik Sapiyev
  Kazakhstan
Freddie Evans
  Grande-Bretagne
Taras Shelestyuk
  Ukraine
Andrey Zamkovoy
  Russie
Poids moyens (-75 kg) Ryōta Murata
  Japon
Esquiva Florentino
  Brésil
Anthony Ogogo
  Grande-Bretagne
Abbos Atoev
  Ouzbékistan
Poids mi-lourds (-81 kg) Egor Mekhontsev
  Russie
Adilbek Niyazymbetov
  Kazakhstan
Yamaguchi Falcão
  Brésil
Oleksandr Gvozdyk
  Ukraine
Poids lourds (-91 kg) Oleksandr Usyk
  Ukraine
Clemente Russo
  Italie
Tervel Pulev
  Bulgarie
Teymur Mammadov
  Azerbaïdjan
Poids super-lourds (+91 kg) Anthony Joshua
  Grande-Bretagne
Roberto Cammarelle
  Italie
Magomedrasul Majidov
  Azerbaïdjan
Ivan Dychko
  Kazakhstan
Catégories   Or   Argent   Bronze
Poids mouches (48 – 51 kg) Nicola Adams
  Grande-Bretagne
Ren Cancan
  Chine
Marlen Esparza
  États-Unis

Mary Kom
  Inde

Poids légers (57 – 60 kg) Katie Taylor
  Irlande
Sofya Ochigava
  Russie
Mavzuna Chorieva
  Tadjikistan

Adriana Araujo
  Brésil

Poids moyens (69 – 75 kg) Claressa Shields
  États-Unis
Nadezda Torlopova
  Russie
Marina Volnova
  Kazakhstan

Li Jinzi
  Chine

Tableau des médailles

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Rang Nation Or Argent Bronze Total
1   Grande-Bretagne 3 1 1 5
2   Ukraine 2 1 2 5
3   Cuba 2 0 2 4
4   Russie 1 2 3 6
5   Irlande 1 1 2 4
  Kazakhstan 1 1 2 4
6   Chine 1 1 1 3
8   Japon 1 0 1 2
9   États-Unis 1 0 1 2
10   Italie 0 2 1 3
11   Brésil 0 1 2 3
12   Mongolie 0 1 1 2
13   Corée du Sud 0 1 0 1
  Thaïlande 0 1 0 1
15   Azerbaïdjan 0 0 2 2
16   Bulgarie 0 0 1 1
  Inde 0 0 1 1
  Lituanie 0 0 1 1
  Tadjikistan 0 0 1 1
  Ouzbékistan 0 0 1 1
Total 13 13 26 52

Notes et références

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  1. Ces affaires entraîneront une suspension de la boxe olympique en 2018 après de nouvelles polémiques liées à un tournoi olympique 2016 controversé et l'élection de Gʻofur Rahimov à la tête de l'AIBA[12].
Notes de type "c"
  1. Veille 2016, p. 144-145.
  2. Veille 2016, p. 146-147.

Références

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  1. (en) « Le CIO donne le feu vert à la boxe féminine pour les Jeux Olympiques de Londres 2012 », site Internet du CIO, 13 août 2009.
  2. Séphanie Trouillard, « "Tokyo 2021 : les boxeurs français et l'arbitrage, une malédiction aux JO ?" », France24, 01/08/2021 - 11:19 (consulté le )
  3. Satoshi Shimizu vs. Magomed Abdulhamidov [3rd round] (), Japan Broadcasting Corporation, consulté le
  4. Olivier Bertrand, « Alexis Vastine, dans les cordes de la discorde », sur liberation.fr, (consulté le ).
  5. a b c et d Olympic, « Boxing Men's Welter (69kg) Quater-Finals - Full Replay » [vidéo], Youtube, (consulté le ).
  6. a b et c « Vastine : "Pourquoi ?" : Stoppé en quart de finale sur décision des juges, Alexis Vastine a quitté le ring en pleurs en criant à l'injustice. Comme en 2008. Sa réclamation a été rejetée. », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  7. « Alexis Vastine, le boxeur maudit aux JO », sur LeMonde.fr,
  8. Laurent Vergne, « Alexis Vastine, vivant pour toujours », Eurosport, (consulté le ).
  9. France.tv Sport, « L'hommage de Stade 2 à Muffat, Vastine et Arthaud » [vidéo], Youtube, (consulté le ).
  10. « JO. Boxe. La réclamation de la France rejetée », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  11. Victor Dhollande-Monnier, « Vastine, une injustice de plus », sur Europe1.fr (consulté le ).
  12. « Le CIO décide de « geler l'organisation du tournoi de boxe » aux Jeux Olympiques », Ouest-France, (consulté le ).
  13. Sylvain Mouillard et Guillaume Venetitay, « Magouilles et corruption : la boxe olympique dans de sales draps », Libération, (consulté le ).

Liens externes

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