Bussière-Boffy
Bussière-Boffy (Bussièra Bòufin en occitan) est une ancienne commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Haute-Vienne (région en région Nouvelle-Aquitaine, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val d'Issoire.
Bussière-Boffy | |||||
La chapelle Saint-Jean-Baptiste. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Bellac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Limousin | ||||
Maire délégué | Jean-Paul Barrière | ||||
Code postal | 87330 | ||||
Code commune | 87026 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bussiérauds | ||||
Population | 330 hab. (2013) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 03′ 04″ nord, 0° 51′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 170 m Max. 344 m |
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Superficie | 27,44 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Bellac | ||||
Historique | |||||
Commune(s) d'intégration | Val d'Issoire | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
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Ses habitants sont appelés les Bussiérauds[1].
Géographie
modifierLocalisation
modifierL’ancienne commune de Bussière-Boffy est située à 45 km au nord-ouest de Limoges et est limitrophe du département de la Charente.
Communes limitrophes
modifierHistoire
modifierPériode gallo-romaine
modifierC'est un site à vocation essentiellement agricole qui a été occupé dès le Ier siècle. À cette époque s'établit, sur la partie ouest du bourg actuel, une villa dont la maison du propriétaire et les habitations du personnel de l'exploitation. Cette villa, dont le nom s'est perdu, est implantée à 300 m environ d'un long chemin unissant le Limousin et le Poitou voisin. Le long de cette voie de communication, se construisent, à partir du IIe siècle, les ateliers en bois d'un village d'artisans, sans doute des tisserands et des fondeurs de fer. Au IVe siècle, le site est déserté, sans doute dans un contexte de crainte suscitée par les migrations germaniques.
Période mérovingienne
modifierQuelques indices comme la présence d'un groupe baptismal, c'est-à-dire un couple d'église dont l'une est dédiée à saint Jean-Baptiste, caractérisent les paroisses d'origine mérovingienne. Il est probable que la chapelle Saint-Jean a pour origine un ancien baptistère mérovingien, signe d'une évangélisation précoce de la contrée. De plus la fête patronale de Bussière-Boffy avait toujours lieu le 25 juin, jour de la Saint-Jean, et non pas le 15 août, jour de la Sainte-Marie, à laquelle est consacrée l'église. Saint Jean devait être le patron primaire de la paroisse. Un village mérovingien avait sans doute dû réoccuper les lieux.[Note 1] et porter le nom commun de Bussière, le buis ayant poussé,comme c'est courant, sur les ruines gallo-romaines.
Période carolingienne
modifierD'après les travaux de Jean-François Boyer[Note 2], il semblerait que Bussière présente tous les aspects des domaines agricoles fiscaux carolingiens, les curtis.
Cette analyse est confortée par la présence du toponyme la Cour , emplacement circulaire situé au centre de l'ancien bourg et qui pourrait dériver du mot latin curtis .
Moyen Âge
modifierL'abbaye féminine de la Règle à Limoges, aurait, semble-t-il, acquis ce domaine, parmi d'autres, à la suite d'une donation royale carolingienne[réf. nécessaire]. Elle s'appuyait, pour justifier cette possession, sur un diplôme (acte royal) du roi Pépin en 837[Qui ?]. Même s'il a ensuite été démontré que cet acte était un faux[Note 3], on ne peut pas exclure qu'il s'agisse d'une copie reconstitutive et approximative d'un acte original en mauvais état de lecture.[Note 4]
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[4],[Note 5].
En 2013, la commune comptait 330 habitants, en évolution de −4,9 % par rapport à 2008 (Haute-Vienne : +0,36 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'ensemble de la construction ainsi que sa charpente datent du XIIIe siècle. Elle est entourée d'un cimetière médiéval dans lequel une centaine de tombes des XIVe et XVe siècles ont été fouillées. La terre, très acide, n'a même pas conservé les dents des défunts.
- Remarquable par son portail limousin du XIIIe siècle, à cinq voussures. La frise du XVe siècle représente une suite de personnages en action.
- Sur le territoire de la commune, on trouve une superbe lande dite de la Butte de Frochet[9], haut-lieu de l'imaginaire en Limousin.
- Elle est l'endroit magique, où, selon la légende, vivait la terrible Mandragore, dragon friand de jeunes filles.
- Maisons Verdilhac, Sanson, Raymond, Verthamont dans le bourg des XVe – VIIIe siècles.
- Une zone humide reconnue, abritant la reinette arboricole, espèce protégée.
- Croix de chemin monumentale, en face du cimetière actuel, implantée à l'entrée d'un chemin menant à la chapelle Saint-Jean-Baptiste.
Mythes et légendes locales
modifierSelon une légende locale, un dragon à tête humaine vivait sur le Pays de Bussière-Boffy. Son repaire, dénommé « le berceau », se situait dans les rochers de la montagne, au lieu-dit « Frochet »[10],[11]
Personnalités liées à la commune
modifier- Hugues Duroy de Chaumareys (1763-1841), officier de marine français fut propriétaire du château de Lachenaud[12].
Blasonnement
modifierBlason | D'argent au rameau de buis de sinople, accompagné de deux rencontres de bœuf de gueules, accornés d'or. |
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Détails |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Le Village des Limousins - Rencontre des historiens du Limousin-ouvrage collectif-mars 2003 - Ed.Presses universitaires de Limoges - 39,rue Camille-Guérin-87036-Limoges cedex.
- J.-Fr. Boyer, "Les Circonscriptions civiles carolingiennes à travers l'exemple limousin", Cahiers de civilisation médiévale, 39e année, juillet-septembre 1996, p. 256.
- Levillain Léon, "Le diplôme faux de Pépin le Bref pour Notre-Dame-de-la-Règle en Limousin" In : Bibliothèque de l'école des chartes. 1914, tome 75. pp. 49-58.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Le Village des Limousins- Rencontre des historiens du Limousin-ouvrage collectif-mars 2003-Ed.Presses universitaires de Limoges-39,rue Camille Guérin-87036-Limoges cedex
- J.-Fr. Boyer,"Les Circonscriptions civiles carolingiennes à travers l'exemple limousin", Cahiers de civilisation médiévale, 39e année, juillet-septembre 1996, p.256.
- Levillain Léon,"Le diplôme faux de Pépin le Bref pour Notre-Dame de la Règle en Limousin" In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1914, tome 75. pp. 49-58.
- Le Village des Limousins- Rencontre des historiens du Limousin-ouvrage collectif-mars 2003-Ed.Presses universitaires de Limoges-39,rue Camille Guérin-87036-Limoges cedex
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- (fr) « Nom des habitants », sur www.habitants.fr (consulté le )
- (fr) « Les maires de la commune sur francegenweb.org » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Chapelle Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00100260, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église de l'Assomption de la Très-Sainte-Vierge », notice no PA00100261, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La Butte de Frochet - CEN Limousin », sur conservatoirelimousin.com (consulté le ).
- Site lepopulaire.fr article "À Bussière-Boffy, méfiez-vous de la Mandragore"
- Site gite-rando-nature.fr page "Bussière Boffy : La légende de la mandragore".
- https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fbussiereboffy.com%2Fhistoiredelacommune.html#federation=archive.wikiwix.com Histoire de Bussière-Boffy (archive)