Camilla Adami

peintre italienne

Camilla Adami, née Cantoni Mamiani della Rovere, vers 1935 à Milan (Italie) est une peintre italienne, vivant et travaillant en Italie et en France.

Camilla Adami
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint

Biographie

modifier

Camilla Adami née le 20 janvier 1939 à Milan (Italie), est diplômée de l'Académie des beaux-arts de Brera, à Milan. En 1962, elle épouse le peintre Valerio Adami, et ils s'installent à Arona, au bord du Lac Majeur[1]. Cinq ans plus tard, elle le suit en France, interrompt pendant plusieurs années la peinture, et travaille dans la réalisation de décor de théâtre, notamment pour le Festival de Carpentras, puis pour FR3[2].

Elle se remet à la peinture dans les années 1980 et choisit le figuratif et le grand format. Elle utilise tout d'abord la mine de plomb, pour des portraits, le fusain, puis la peinture à l'huile et à l'acrylique[2].

Accueil critique

modifier

Camilla Adami a exposé notamment à la Villa Tamaris à La Seyne-sur-Mer, en Italie, au Mexique, en Chine, en Espagne, en Norvège, et dans diverses galeries et lieux d'expositions français. Elle a également exposé avec son époux, le peintre Valerio Adami, à la Maison Elsa Triolet et Aragon.

Jacques Derrida, Michel Onfray, Jacques Dupin, Avital Ronell et d'autres écrivains ont écrit sur son œuvre. Michel Onfray a évoqué le chamanisme de cette artiste, Jacques Derrida son entêtement et son caractère non-domesticable[3],[2]. Roxana Azimi, dans le journal Le Monde, a noté, à propos de son exposition de 2004 à La Seyne-sur-Mer : « Camilla Adami, qui a pris ses distances avec la figuration narrative de son mari, Valerio Adami, présente des portraits à fleur de peau en mars à la Villa Tamaris. »[4]. Hejer Charf, en 2012, écrit sur son exposition de corps, Vertige : « Dessinés dans un atelier au cœur d’un Paris branché, ces corps ont une contenance souterraine, en rupture brutale avec une esthétisation soumise aux diktats de l’air du temps. »[5].

Principales expositions personnelles

modifier

Références

modifier

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

Webographie

modifier
  NODES