Cantin

commune française du département du Nord

Cantin est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Cantin
Cantin
Mairie (ancien hospice Brissez)
Blason de Cantin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Douaisis Agglo
Maire
Mandat
Lucie Vaillant
2020-2026
Code postal 59169
Code commune 59126
Démographie
Gentilé Cantinois, Cantinoises
Population
municipale
1 770 hab. (2021 en évolution de +16,37 % par rapport à 2015)
Densité 190 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 18′ 36″ nord, 3° 07′ 36″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 76 m
Superficie 9,32 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aniche
Législatives Dix-septième circonscription
Localisation
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Cantin
Géolocalisation sur la carte : France
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Cantin
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Cantin
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Cantin

Géographie

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Situé sur la RD 643 (Ex RN 43) reliant Douai à Cambrai Cantin est traversé par le Canal de la Sensée desservant l'ancienne cimenterie.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Cantin
Gœulzin Dechy Roucourt
  Erchin
Estrées Arleux Bugnicourt

Environnement

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La commune fait partie de celles concernées par la « Trame verte du bassin minier ». La mission bassin minier et la CAD (Communauté d'agglomération du Douaisis) y ont aménagé un circuit (piétons, cyclistes) de découverte de cette trame verte dit circuit des Trous et des Bosses, la CAD entre Aubigny-au-Bac et Cantin.

 
Cantin dans son canton et son arrondissement

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de la Sensée[1],[Carte 1].

 
Réseau hydrographique de Cantin[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe amont ». Ce document de planification concerne un territoire de 553 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe amont et se composant de trois vallées : celle de la Scarpe, du Gy et du Crinchon. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la communauté urbaine d'Arras[2].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Cantin est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,5 %), zones urbanisées (10,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par les lignes 19 et 21 du réseau Évéole. La commune dispose également d'une gare ferroviaire desservie par des TER Hauts-de-France.

Histoire et archéologie

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Préhistoire

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La présence de l'homme sur le territoire de Cantin est attesté durant la Préhistoire par la découverte de plus de 600 lames de silex[14].

Période romaine

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Des vases remplis de monnaies romaines signalent une occupation à l'emplacement du village à l'époque romaine. Un champ est appelé le champ à l'argent parce qu'on y a trouvé à différentes époques des pots remplis de monnaies romaines. En 1804, ont été découvertes beaucoup de ces monnaies de différents types : argent, grand bronze, petit bronze, du Haut-Empire romain, du Bas-Empire romain[15],[14].

Le contournement routier de l'agglomération de Cantin a donné lieu à un diagnostic archéologique en février- et permis la découverte de deux sites attachés à la période romaine. Le premier est un réseau de fossés avec quelques fosses et le second est constitué de deux caveaux en grès et d'une sépulture à incinération[16].

Haut Moyen Âge

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Un diagnostic archéologique lié au contournement routier de Cantin a aussi assuré à la découverte d'un troisième site, une petite unité agricole du IXe siècle ou du Xe siècle comportant cinq fonds de cabanes, neuf silos, quelques fosses et deux bâtiments sur poteaux[17].

Une fouille archéologique a été menée en 2003 sur une surface plus de 3 000 m2, à l'emplacement de la résidence Perce Neige et de l'ancien château de la famille Rémy de Cantin[18]. Elle a livré les traces des premiers habitats établis à Cantin, aux époques mérovingienne et carolingienne. Le premier ensemble, daté des VIIe et VIIIe siècles, est constitué de cinq fonds de cabane, quelques fosses et un grand bâtiment sur poteaux long de 16 m. Après une période d'abandon, la zone est à nouveau habitée aux Xe et XIe siècles avec une occupation dense formée de quatre parcelles contenant chacune des bâtiments sur poteaux, des silos et des fosses. L'ensemble évolue progressivement sous la forme d'un rang de maisons alignées le long d'un chemin. Toute occupation cesse au début du XIIe siècle.

Moyen Âge

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En 1065, Cawentin apparaît dans la charte de restauration de l'abbaye de Hasnon. Le village est de nouveau cité en 1079, dans le titre de fondation de l'abbaye d'Anchin. Gérard II, évêque de Cambrai et Arras, donne la cure de Cantin à l'abbaye qui la conserve jusqu'à la Révolution. En 1109, le quatrième abbé d'Anchin érige Cantin en ville. Les dons des seigneurs successifs permettent à l'abbaye d'Anchin et de Flines d'être chacune propriétaires de domaines riches et étendus sur le territoire de Cantin. Les châtelains de Douai sont les premiers seigneurs connus[14].

Au mois d', le comte de Flandre Thierry d'Alsace fait construire une tour fortifiée, attaquée sans succès par le comte Baudouin IV de Hainaut et ses alliés[19].

En 1285, un héritier de la maison de Douai, Jehan, chevalier de Boutier, qui tient également le fief d'Hamel, prend le nom de Cantin. À partir de 1247, les Cantinois bénéficient d'une loi définissant leurs droits et leurs devoirs, dite "loi de Cantin". En 1350, la seigneurie passe à la famille de Wastines, à celle de Halluin en 1360, aux d'Allennes vers 1500 et aux Dion à partir de 1512[14].

Le , le chevalier Jacques de Halluyn et son fils Jean vendent les pierres de leur château aux échevins de Douai pour la construction du beffroi et des murailles de la ville[20]. L'évacuation des matériaux dure huit ans, face au volume de l'édifice. Le site fortifié est la continuation de la tour de Thierry d'Alsace. Il est localisé autour de la fontaine Gayant, près de l'église Saint-Martin.

Période moderne

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Une partie de l'armée de François Ier campe trois jours à Cantin, alors qu'elle traverse la région à la fin de l'année 1521[21]. Le village est incendié à son départ. La seigneurie est vendue aux Caudrons, rentiers de Douai, en 1677. Après plusieurs rachats elle est attribuée en 1721 à un membre de l'illustre famille de Rémy, l'une des plus anciennes de Douai[14].

Le territoire de Flesquières est ajouté à celui de Cantin, situé en Flandre wallonne avant la Révolution ; le village, qui s'étend entre Cantin et Arleux, faisait auparavant partie du Hainaut. Théâtre de violents affrontements au XVIIIe siècle, Flesquières aurait appartenu à sainte Aldegonde, fondatrice de l'abbaye de Maubeuge et a été rasé en 1793[14].

XXIe siècle

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Le parc éolien des Moulins est construit sur le finage de la commune ainsi que sur celui de Roucourt et Dechy au second semestre de 2023[22].

Une centrale solaire photovoltaïque doit quant à elle entrer en fonctionnement au cours des années 2020 sur le site de l'ancienne cimenterie[23].

Littérature

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Un épisode de La Belle Hélène de Constantinople, une célèbre chanson de geste du XIVe siècle au succès populaire prolongé[24], se passe à Cantin[25]. Morant aidé d'une armée assiège sans effet la tour du Géant, un vassal félon situé à Douai. Cette tour est reliée par un souterrain à Cantin, où siège le géant Maloré, frère du géant de Douai. Morant décide de prendre la tour de Cantin, plus vulnérable que la forteresse du Géant. Ce dernier se précipite à Cantin pour aider son frère mais Morant prend les murailles et tue le Géant.

Héraldique

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Les armes de Cantin se blasonnent ainsi : De sinople à un aigle d'argent volant vers un soleil d'or non figuré posé en chef à dextre[26].

Politique et administration

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Tendances politiques et administration

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Paul Boiller (1918-1993) maire de 1947 à 1977 Lors du premier tour des élections municipales le , dix-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre 1 154 inscrits, dont 710 votants (61,53 %), 10 votes blancs (1,41 %) et 693 suffrages exprimés (97,61 %). La liste Cantin pour vous avec vous menée par Lucie Vaillant recueille 448 voix (64,65 %) et remporte ainsi seize sièges au conseil municipal, contre trois pour la liste Agir ensemble pour Cantin menée par Dominique Ben avec 245 voix (35,35 %)[27],[28]. Le maire sortant Christian Courtecuisse avait fait le choix de ne pas se représenter pour un cinquième mandat.

Liste des maires

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Maire de 1802 à 1807 : Coquelet[29],[30].

Maire en 1881 : Miroux[31].

Édouard Guilbert est également conseiller général du canton d'Arleux de 1852 à 1861 ; André Le Glay occupe cette fonction du à 1937 ; Paul Boillet de 1949 à 1973.

Titulaires de la fonction de maire de Cantin 
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
André Le Glay (d)
( - )
10 mois et 5 joursAlliance démocratique
André Le Glay (d)
( - )
5 mois et 23 joursAlliance démocratique
Paul Boillet (d)
( - )
30 ans Section française de l'Internationale ouvrière
Parti socialiste
Christian Courtecuisse (d)[32],[33]
(né le )
24 ans et 11 mois divers gauche
Lucie Vaillant (d)[34]
(née le )
En cours4 ans, 7 mois et 3 jours
Édouard Guilbert (d)

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2021, la commune comptait 1 770 habitants[Note 4], en évolution de +16,37 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
560593645725806806832853864
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9289681 0381 0151 016977937891890
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
897851865743953904897836837
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9121 2461 3951 3971 3731 3281 4461 4521 523
2018 2021 - - - - - - -
1 6051 770-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 806 hommes pour 799 femmes, soit un taux de 50,22 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,0 
4,0 
75-89 ans
7,3 
16,1 
60-74 ans
18,1 
20,0 
45-59 ans
19,4 
21,0 
30-44 ans
20,8 
19,2 
15-29 ans
15,9 
19,1 
0-14 ans
17,5 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Lieux et monuments

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église Saint-Martin
  • La gare de Cantin
  • La tour des Pendus
  • Église Saint-Martin. La première église, bâtie en 1149, est ensuite vendue en 1379 et sert à la construction du beffroi. Le chœur, datant du XIIIe siècle, se situe à l'emplacement de l'ancien château. Restauré tout d'abord au XVIe siècle, l'église subit de nombreuses modifications en 1778 et 1829. En 1858, son clocher en grès du XVIe siècle est remplacé par une tour néo-gothique[14]
  • Le Château de Cantin est en réalité une grande demeure bâtie en 1379. La Première Guerre Mondiale cause des dégâts et le bâtiment est restauré en 1928[14].
  • Mairie (ancien hospice Brissez)
  • Souterrain de Gayant
  • Fermes anciennes
  • Le molinel est un lieu-dit anciennement au moineau, l'emplacement d'un moulin à vent depuis 1575 et propriété du seigneur de Cantin Adrien de Dion II, époux d'Anne de Lens[41] dont le cœur fut retrouvé en 2007 à Douai lors de fouilles.

Personnalités liées à la commune

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Folklore et tradition

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Flore de Cantin
 
Gayantin
  • La Fête de la Rhubarbe a lieu le dernier week-end du mois d'août
  • Un projet de Centre de Découverte du Monde des Géants, premier lieu en France dédié aux géants du Nord-Pas-de-Calais et d'ailleurs, était promu à Cantin[43]. Ce projet a été abandonné en 2016, à la suite de l'expulsion de l'association et des géants du bâtiment qui devait abriter le projet[44]. Cette décision a été prise par le maire de Cantin de l'époque, Christian Courtecuisse.

Cantin a pour géants Gayantin, Gayantin 2, Gayantine, Adèle Justine Brissez, Flore et Gabriel[45]. Gayantin est créé en 1986 et sauvegardé en 2002. Sa tête s'effondre sur elle-même fin décembre 2021 et est abîmée[46]. Le géant est sauvegardé en 2022 grâce à une copie conforme de sa tête.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Cantin » sur Géoportail (consulté le 20 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Cantin », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  2. « SAGE Scarpe amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Cantin et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Cantin ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b c d e f g et h Le patrimoine des communes du Nord, Flohic, (ISBN 978-2-84234-119-0, lire en ligne), p. 63-65
  15. « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ).
  16. Frédéric Loridant † et Patrice Herbin (Service archéologique départemental du Nord), avec la coll. de Tarek Oueslati et Isabelle Raineau, Découvertes archéologiques à Cantin (Nord) : parcellaire et caveaux gallo-romains, occupation carolingienne, Revue du Nord, 2011/5, no 393, p. 312 ; Voix du Nord du 8 mars 2009
  17. Frédéric Loridant † et Patrice Herbin (Service archéologique départemental du Nord), avec la coll. de Tarek Oueslati et Isabelle Raineau, Découvertes archéologiques à Cantin (Nord) : parcellaire et caveaux gallo-romains, occupation carolingienne, Revue du Nord, 2011/5, no 393, p. 312 ; Voix du Nord du 21 mars 2009
  18. Etienne Louis (service archéologique de la Communauté d'Agglomération du Douaisis), Cantin (Nord) rue du château ; Etienne LOUIS, CANTIN (Nord), Rue du Château. Fouilles préventives, (Site SRA 5912601 et SAD 361/2003), Service archéologique du Douaisis, avril 2004
  19. Félix Brassart, Coups d'œil sur quelques anciennes seigneuries, X. Cantin, premier article, p. 8-9, Souvenirs de la Flandre wallonne, ed. L. Crepin, 2" rue Madelein, Douai, 1870; Lambert de Wattrelos, Chronique, dans G. Pertz, Monumenta Germaniae Historica, Scriptorum, XVI (MGH SS. 16), 1859, p. 509-554.
  20. Félix Brassart, Coups d'œil sur quelques anciennes seigneuries, X. Cantin, premier article, p. 30, Souvenirs de la Flandre wallonne, ed. L. Crepin, 2" rue Madelein, Douai, 1870
  21. Annuaire statistique. Annuaire du département du Nord. An xi-1890, 1831, p. 29.
  22. « Six éoliennes seront bien construites à Dechy, Roucourt et Cantin », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne)
  23. Julien Gilman, « Des champs photovoltaïques en germe partout dans le Douaisis », La Voix du Nord, no 25207,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  24. Claude Roussel, Conter de geste au XIVe siècle: inspiration folklorique et écriture épique dans La belle Hélène de Constantinople, Droz, 1998, (ISBN 2-600-00266-9) (BNF 37536626), p. 8, introduction ; le manuscrit A, le plus ancien, est achevé par le copiste Jennette Greberd le 21 janvier 1471 et copié d'un livre "fait en 1407"
  25. Claude Roussel, La Belle Hélène de Constantinople: chanson de geste du XIVe siècle, Librairie Droz, 1995, (ISBN 978-2-600-00650-7), 939 p. ; Jean Wauquelin, La Belle Hélène de Constantinople. Mise en prose d'une chanson de geste, édition critique par Marie-Claude de Crécy, Genève, Droz, (« Textes Littéraires français » 547), 2002, (ISBN 2-600-00650-8), 659 p.
  26. https://ville-cantin.fr
  27. « Élections municipales, Cantin », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 30.
  28. « Élections municipales 2020 - 1er tour, Cantin », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 8.
  29. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
  30. « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ), p. 124-125..
  31. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3..
  32. « Cantin : Christian Courtecuisse, seul candidat déclaré avec sa liste « Cantin avant tout » », La Voix du Nord,  : « Élu depuis 1995, Christian Courtecuisse, maire de Cantin, brigue un quatrième mandat. »
  33. Pierre Vilcocq, « Cantin : le maire Christian Courtecuisse entre dans l’ordre national du Mérite », La Voix du Nord,  : « Engagement sportif, dévouement au service de la collectivité, générosité… Mardi à Cantin, devant plus de cent cinquante personnes, le général Alain Véron a remis l’insigne de chevalier de l’ordre national du mérite au maire Christian Courtecuisse. »
  34. Stéphan Rybak, « Pour la première fois à Cantin, une femme, Lucie Vaillant, devient maire de la commune », La Voix du Nord, Lille,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Ce samedi 23 mai, Christian Courtecuisse, maire de Cantin, a pris la parole devant le nouveau conseil municipal pour la dernière fois avant de laisser sa place à Lucie vaillant. »

    . 
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  46. Thomas Verbrugghe-Delchambre, « Une campagne de dons pour réparer la tête de Gayantin, le géant de Cantin », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne)
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