Le cap Camarat est un cap qui se situe dans le sud de la presqu'île de Saint-Tropez dans le Var. Il fait partie de la commune de Ramatuelle[1].

Cap Camarat
Dentelle de Cap Camarat.
Dentelle de Cap Camarat.
Localisation
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Coordonnées 43° 12′ 00″ nord, 6° 40′ 48″ est
Mer Mer Méditerranée
Géolocalisation sur la carte : Var
(Voir situation sur carte : Var)
Cap Camarat
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Cap Camarat
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Cap Camarat

Histoire

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Il n'y a que très peu de traces d'occupations humaines, avant l'époque napoléonienne, avec le renforcement de la défense costière du Var. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les troupes allemandes ont occupé ses zones de défenses, en y implantant un blockhaus, ainsi que le phare et le sémaphore. Au début des années 1950, une société civile immobilière rachète partiellement des terrains sur le Cap, dans le but de les lotir. La forte opposition des habitants de Ramatuelle mettra fin aux diverses tentatives. La société civile immobilière revendra ses terrains au Conservatoire du Littoral en 1977[1].

Géographie

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Aménagements

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Phare de Camarat

Le phare de Camarat de 129,80 m est l'un des plus hauts de France par rapport au niveau de la mer et a une portée lumineuse de 60 km. Mis en service en 1831, il fut électrifié après la Seconde Guerre mondiale et entièrement automatisé en 1977. Il est inscrit au titre des monuments historiques, depuis le [2],[3]. Le sémaphore du Cap Camarat jouxte le phare. Il fut construit entre 1861 et 1863, puis réaménagé en 1967, en y ajoutant une cabine de veille. Il est géré par la Marine nationale. Le bâtiment est inscrit à l'inventaire complémentaire des monuments historiques[4],[5].

À l'entrée ouest du Cap de Camarat, le village du Merlier a été bâti par le groupe d'architectes l'Atelier de Montrouge, conjointement avec l'architecte Louis Arretche, entre 1958 et 1965. Une étude de protection a été diligentée en par la DRAC de Provence-Alpes-Côte d'Azur[6] dans le cadre des labels « Patrimoine du XXe siècle ».

Milieu naturel

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De nombreuses espèces de reptiles sont présentes sur le cap, comme les certaines variétés de lézards, les couleuvres, ou les tortues d'Hermann. La zone étant en bord de mer, les oiseaux marins, comme le fou de bassan y côtoient les faucons pèlerins, plus campagnards[1].

La flore du cap est composé principalement de chênes lièges, et d'arbustes, tel que l'arbousier. Dans la partie littoral, sont présents des espèces comme la Barbe de Jupiter et la Isoètes de Durieu, deux espèces protégées sur le plan national.

Protection

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En raison de la richesse de la flore et de la faune, le site regroupant les caps Camarat, Lardier et Taillat fait l'objet de mesures de protection du Conservatoire du littoral. La zone protégée s'étend sur 49 hectares. La gestion du site est conjointe entre le Conservatoire des Espaces Naturels de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et la commune de Ramatuelle, ayant pour but : la lutte contre les incendies, la réhabilitation des paysages du site, la canalisation et la sensibilisation du public, par la fermeture de certaines zones au public, et par l'information[1].

En savoir plus

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Notes et références

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Liens externes

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