Catherine Sauvage
Jeannine Saunier, dite Catherine Sauvage, est une chanteuse et comédienne française, née le [1] à Nancy et morte le à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne).
Nom de naissance | Jeannine Marcelle Saunier |
---|---|
Naissance |
Nancy, France |
Décès |
(à 68 ans) Bry-sur-Marne, France |
Activité principale | Chanteuse, comédienne |
Genre musical | chanson française |
Années actives | 1946-1994 |
Labels | Philips |
Elle fait notamment partie des interprètes privilégiées de l'auteur-compositeur francophone Léo Ferré.
Biographie
modifierJeannine Marcelle Saunier naît le à Nancy. Durant sa jeunesse, Charles Trenet lui donne le goût de la chanson, du théâtre amateur et de la scène. En 1940, la Seconde Guerre mondiale la pousse, elle et sa famille, à rejoindre la zone non-occupée, à Annecy.
Un temps chanteuse et productrice à Radio Genève en 1947, elle vient vivre à Paris alors âgée de dix-huit ans, pour suivre des cours d'art dramatique et adopte dès lors, le patronyme de Sauvage, emprunté à une amie d'enfance :
« J'ai fait mon apprentissage chez Jean-Louis Barrault avec Jean Vilar, Roger Blin, Marcel Marceau. [...] Le hasard de la vie m'a permis d'être présentée à Moyses, qui était le directeur du cabaret le Bœuf sur le toit. Je lui ai chanté quelques « trucs » comme ça, je lui ai dit deux ou trois poèmes. Résultat, Moyses m'a engagée dès le lendemain. J'avais un répertoire d'occasion avec notamment des chansons de Marianne Oswald. Je suis restée deux mois au Bœuf sur le toit, après, j'ai chanté au Quod-libet, une boîte au 3 rue du Pré-aux-Clercs. »
Elle se produit ensuite au cabaret L'Arlequin, situé au 131 bis, boulevard Saint-Germain puis à L'Écluse, au 15, quai des Grands-Augustins, dans le 6e arrondissement de Paris.
Catherine Sauvage travaille également à la radio : « Je ne me souviens plus comment on l'appelait à l'époque. Peut-être était-ce l'ORTF ? En tout cas, je me souviens fort bien de Jean Chouquet. C'était un instigateur. Il m'a mise en relation avec Raymond Queneau, Paul Gilson, Armand Lanoux. »
À cette période, elle rencontre Léo Ferré, dont beaucoup de chansons sont alors interdites de radiodiffusion et qu'elle contribue à faire connaître, en les interprétant elle-même; ainsi, elle enregistre Monsieur William et le titre Paris canaille qui obtient un grand succès commercial. Elle souligne :
« En 1949, avec Léo Ferré, nous partagions la même scène au cabaret Aux Trois Mailletz au 56 rue Galande, dans le quartier latin... J'ai enregistré au moins cent de ses chansons. Nous avons eu des succès communs.... Il représente l'une des grandes rencontres de ma carrière, l'autre étant le pianiste accompagnateur Jacques Loussier, lui aussi je l'ai connu lorsqu'il démarrait dans le métier. Comme un bonheur n'arrive jamais seul, dit-on, Jacques Canetti est venu m'écouter un beau soir. Il était toujours à la recherche d'artistes pour la firme de disques dont il était le directeur artistique ainsi que pour les Trois Baudets qu'il avait créé. »
La producteur et directeur artistique Jacques Canetti l'engage donc en 1953 et 1954 aux Trois Baudets : « J'ai donc fréquenté ce cabaret de la rue Coustou pendant deux ans. ». Après les Trois-Baudets en 1953, elle passe en vedette à l'Olympia, en 1954. Son interprétation de L'Homme de Léo Ferré lui vaut, la même année, un grand prix du disque décerné par l'académie Charles-Cros. En 1955, on la retrouve de nouveau à L'Olympia puis en 1960, à Bobino pour un long tour de chant.
En , elle signe le Manifeste des 121, titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie ». Durant la vogue des yéyés, elle s'éloigne un peu de la chanson pour renouer avec le théâtre; elle joue dans L'Échange de Paul Claudel, Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht, Frank V de Friedrich Dürrenmatt[2].
Catherine Sauvage retrouve le succès en 1968, à Bobino. Lors de ce spectacle, elle interprète autant Léo Ferré, Louis Aragon que Gilles Vigneault, poète alors inconnu en France, rencontré au Québec et dont elle est la première à chanter les textes.
Son dernier grand succès populaire, Avec le temps de Léo Ferré, sort en 1971.
Reconnue et appréciée à l'étranger elle porte la chanson française sur les scènes de Beyrouth, Mexico, Tokyo[3]. Elle fait quelques apparitions à la télévision dans des dramatiques ainsi qu'au cinéma. En 1991, elle enregistre un album entièrement consacré à Jacques Prévert. Sa dernière apparition sur scène est pour les Francofolies de La Rochelle, en .
Vie personnelle et engagements
modifierAprès avoir vécu avec le comédien Pierre Brasseur jusqu'à la mort de celui-ci, elle se lie à Gérard Paris, qu'elle épouse en 1997.
Constatant la montée en puissance du Front national, Catherine Sauvage fait partie des 250 personnalités ayant lancé « l'Appel des 250 » qui donne naissance à Ras l'front, le réseau de lutte contre le fascisme.
Elle meurt des suites d'un cancer le à Bry-sur-Marne, à l'âge de 68 ans. Ses obsèques ont lieu le , elle est incinérée au crématorium du Père-Lachaise[4].
Démarche artistique
modifierCatherine Sauvage, dont la préférence est plutôt la poésie mise en musique, interprète volontiers Louis Aragon, Jacques Audiberti, Charles Baudelaire, Bertolt Brecht, Francis Carco, Colette, Comminges, Robert Desnos, Paul Éluard, Maurice Fombeure, Pierre Frachet, Paul Gilson, Fritz Hoff, Maurice Jacquemont, Alfred Jarry, Lacenaire, Armand Lanoux, Federico García Lorca, Victor Hugo, Pierre MacOrlan, Marie Noël, J. Obe, Jacques Prévert, Raymond Queneau, Pierre Seghers, Philippe Soupault, Charles Trenet, Angèle Vannier, Gilles Vigneault, , etc..
Et tout à coup sa voix, comme un cadeau, chaque mot qui prend sens complet. Ces phrases qui vous font entrer dans un pays singulier, on n'est plus seul, on n'est plus avec les importuns. Il y en a pour une demi-heure. Ce qu'elle dit, tient, mais elle le chante ! C'est tout comme, c'est son choix. Ce choix d'intelligence et nous voici vraiment appelés dans un univers différent, où tout parle à l'âme même. Un pays, je vous dis, où tout, comme les mots, se détache avec cette perfection du dire et ce tact merveilleux de chanter (...). C'est que tout cela est langage de poètes, mais qui passe par une gorge de jour et d'ombre, le prisme de la voix se fait lumière et transparence. Avec qui voulez-vous parler ? Moi, je voulais parler de seize chansons choisies et d'une femme rencontrée avec ce nom déjà de souveraine, comme un beau masque de velours : Catherine Sauvage. (Aragon)
En 1997, lors de la sortie de son double CD Catherine Sauvage chante les poètes, elle déclare : « Je suis une amoureuse des mots, j'adore la musique. Au théâtre, je n'ai joué que les grands auteurs. Pour moi, cela participe à mon bonheur. Les chansons prennent de la valeur les unes confrontées aux autres. Comme dans la peinture, les rapports de couleurs existent. L'essentiel est de ne pas faire de fausses notes. »
Léo Ferré et Gilles Vigneault l'ont considérée comme leur meilleure interprète.
- c'est elle qui chante mes chansons avec la plus grande conviction. Je la préfère à toutes les autres. Elle a enregistré près d'une centaine de mes chansons. (Léo Ferré)
« Il y a eu, parfois, des moments insolites. Ainsi, un jour, Mireille m'a téléphoné en me confiant qu'elle avait mis en musique un texte d'Alfred Jarry, « Les Trois Grenouilles ». Vous êtes la seule à pouvoir chanter cela ! Une autre fois, c'est Michel Emer qui m'a apporté un texte de Colette, Chanson du pied léger, estimant, lui aussi, que sans moi cette composition resterait dans les tiroirs. Quant aux œuvres de Maurice Fombeure, Variations pour une trompette de cavalerie et Prières pour dormir heureux, je les ai reçues en cadeau du poète lui-même. »
Considérée comme exigeante dans le choix de ses textes, elle l'est aussi dans celui de ses musiciens : Michel Legrand, arrangeur de plusieurs de ses enregistrements, ou Jacques Loussier, rencontré à ses débuts, pour l'accompagner au piano. Elle a été accompagnée aussi après Oswald d'Andréa par Daniel Raquillet (décédé en 2012) puis par Didier Hu qui l'accompagne jusqu'à sa fin de carrière.
Chanteuse de scène, elle déploie sur scène une hargne raffinée, qui a fait dire à Georges Brassens (qu'elle a aussi interprété) : « Elle ne chante pas, elle mord. »
Sur scène, Catherine Sauvage d'une grande sobriété avait l'art du geste utilisé à bon escient. Dans sa manière de dire, de chanter, dans sa tenue vestimentaire, il n'y avait rien de superflu :
- Je préfère le théâtre au music-hall. À la Gaîté-Montparnasse, au Vieux-Colombier puis, en 1967, au Théâtre de l'Alliance française, qui abrita le Théâtre populaire de la chanson créé et animé par Jacques Douai, j'ai adopté la formule du récital. Le décor était signé Jean Saussac, les éclairages étaient confiés à Claude Régy. Je me sentais à l'aise dans cet environnement. Oswald d'Andréa, au piano, remplaçait Jacques Loussier. Je n'ai jamais eu de problème en ce qui concerne le choix et l'ordre de mes chansons. Un récital de trente-sept chansons a un côté très physique. Sur le moment, je ne ressens pas la fatigue. Tout mon trac se porte dans les pieds. Au bout d'un mois, c'est effectivement épuisant. On ne peut pas faire autre chose, sinon on risque la catastrophe. Dans une pièce, il y a des partenaires, des moments de repos. Tandis que, lorsque l'on chante, on n'a pas droit au trou de mémoire. Bien qu'étant interprète, on arrive un peu à se considérer comme l'auteur de son tour de chant. Cette espèce de mélange, de dosage ne relève-t-elle pas de la création ? Tout ce que je chante, je le prends en charge, que ce soit des révoltes ou des chansons d'amour. Je me sens totalement solidaire de mes auteurs. Donc, c'est un peu moi qui m'exprime à travers les auteurs.
Postérité
modifierUne voie publique d'Annecy porte son nom, l'allée Catherine-Sauvage.
Discographie
modifierAlbums studio
modifier- Paris Canaille (Léo Ferré)
- L'Île Saint-Louis (Léo Ferré & Francis Claude / Léo Ferré)
- Monsieur William (Jean-Roger Caussimon / Léo Ferré)
- Grand-Papa laboureur (Jean Broussole, André Popp)
- Complainte des infidèles
- La Fille de Londres
- Par Viviane et par Merlin
- Mademoiselle de cela
- L'Homme
- Nous les filles
- Les Amoureux du Havre
- Les Cloches de Notre-Dame
- Vitrines
- Le Piano du pauvre
- ... Et des clous
- Barbarie
- Pour bien la chanter
- Ouvert la nuit
- L'Avocat
- Chimère introduction : Pierre Brasseur
- Mon p'pa, ma m'aman et moi
- Monsieur Pitou
- C'est à la fête
- Dans l'odeur des guimauves
- Trop de monde
- Pour bien la chanter (refrain final)
- Jolie môme
- L'Homme
- La Zizique
- La Maffia
- Noël
- Le Temps du tango
- Paname
- Pauvre Rutebeuf
- Les Rupins
- Le Guinche
- Paris Canaille
- Nous les filles
- Le Piano du pauvre
- Java partout
- Graine d'ananar
- La Fille des bois (Pierre Mac Orlan - Léo Ferré)
- Les Amoureux du Havre
- Comme dans la haute
- La Vie
- Mon p'tit voyou
- Tu n'en reviendras pas
- Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
- Il n'y a pas d'amour heureux
- Julienne
- Je t'aime tant
- Il n'aurait fallu
- Je chante pour passer le temps
- L'Affiche rouge
- La Belle Jambe
- Elsa
- Blues
- J'entends, j'entends
- La Complainte de Mackie
- La Chanson de Barbara (Extrait de L'Opéra de quatre sous)
- Mon ami, my friend (Madelon de Paris)
- Nanna's lied
- Chant des canons
- Fantômas (Robert Desnos - Kurt Weill)
- Bilbao song (La Chanson de Bilbao)
- Surabaya Johnny
- Alabama song
- La Chanson de Mandalay
- La Fiancée du pirate (Extrait de L'Opéra de quatre sous)
- Tango des matelots
- La Porte d'Elvire
- Petite chanson
- Quand vous mourrez de nos amours
- Et je cousais
- La Rose et l'Ortie
- L'Affaire du bateau-mouche
- L'Inconnue du printemps
- Chanson pour les baptêmes
- La Veille où Grenade fut prise
- Petite Belle de quinze ans
- Tuileries de mes peines
- Adios Amigos
- Chanson pour ma ville
- Avril c'est la saison
- Le Noël des ramasseurs de neige
- Chanson du pied léger
- Fer et Titane (Gilles Vigneault)
- Hier la ville (Gilles Vigneault)
- Les Corbeaux (Gilles Vigneault)
- Le Livre (Gilles Vigneault)
- Les Vieux Mots (Gilles Vigneault)
- Mon pays (Gilles Vigneault)
- Ma jeunesse (Gilles Vigneault)
- Tam di delam (Gilles Vigneault)
- Pendant que (Gilles Vigneault)
- Jack Monoloy (Gilles Vigneault)
- Souviens-toi d'oublier (Gilles Vigneault)
- Tombée la nuit (Gilles Vigneault)
- Vingt ans
- On s'aimera
- Ta parole
- La Chanson des amants
- Les Bonnes Manières
- La Mélancolie
- Comme à Ostende
- La Grève
- Mister Giorgina
- La Complainte de la télé
- L'Âge d'or
- C'est la vie
- Le Miroir aux alouettes
- Paris c'est une idée (Léo Ferré)
- T'en fais des rêves
- La Fringale
- La Censure
- Les Marquises
- Madame la Misère (Léo Ferré)
- Rotterdam (Léo Ferré)
- Paris-sur-Seine
- Pour le meilleur et pour le pire
- Berlu
- Le Grand Monsieur blond
- Concerto pour dames seules
- Ce qu'il me faut
- Fruits et Primeurs
- Coquines
- À une infirmière
- Les Poissons rouges de Madame Durand
- Emmanuell' Song
- L'Amour
- Pensionnaires (Paul Verlaine - Léo Ferré)
- La Tour Eiffel
- L'A.B.C. de la récitante
- Plaie de braises et d'orties
- Larguez les amarres
- Une île
- Tur lu tur lurette
- Sur la scène (Léo Ferré)
- Dormir
- Vu de là-haut
- La Limonade
- Poussière
- La Rue du Chien qui fume
- La Chanteuse et le Conférencier
- Le Vent
- Un jour j'ai cru te perdre
- La Marseillaise (Léo Ferré)
- Avec le temps (Léo Ferré)
- Tzigane
- Et la mort que voilà
- On appelle ça
- Que reste-t-il ?
- L'Assoiffé
- La Souvenance
- Les Bagouses
- Alors alors
- Ça m'empêche de dormir
- La Belle de Mai
- Attendez
- J'ai tout vu, tout connu (Bernard Dimey / Michel Legrand-Eddie Barclay)
- Je n'ai pas souvenance (J.L. Dabadie / Gaby Verlor)
- Les Beaux Mariages (Jean-Luc Morel / Gaby Verlor)
- Gare du Nord (Nicolas Skorsky)
- Mon concerto (J. Dupré / Gaby Verlor)
- Je te rencontre toi (G. Dubeau / Jean Bernard)
- Les Trompettes d'Aïda (J. Saget / Yves Gilbert)
- Java sauvage (Rigaud de Tournemire / Jean Bernard)
- Tendresse (Bernard Lavilliers)
- Dans l'air que je respire (Jean-Luc Morel / Yves Gilbert)
- Les Jeux olympiques (Henri Tachan)
- La Chanson (Claude Nougaro / Michel Legrand)
- Le Coq au Vincent (Serge Lama / Yves Gilbert)
- Sentimentalités
- Je t'écoute, et je te suis avec peine car...
- Hélas, écoute et plains-moi...
- Je te trouve difficile...
- Non point laid, mais bizarre...
- Une visite
- Je suis la toute petite chienne si jolie...
- Encore, encore ! Oh que j'ai peur !
- L'Orage
- Non, c'est l'orage ! Dieu, que je souffre !
- Goutte à goutte de la fenêtre mal jointe...
- On frappe
- Démons et merveilles
- Fille d'acier
- Déjeuner du matin
- Quand tu dors
- Le Miroir brisé
- Aubervilliers : Chanson des enfants
- Aubervilliers : Chanson de l'eau
- Aubervilliers : Chanson de la Seine
- Immense et rouge
- Le Temps perdu
- Et la fête continue
- La Complainte de Gilles
- Fable
- Chanson
- Adrien
- Paris at night
- La Belle Vie
- Le désespoir est assis sur un banc
- Cri du cœur
- Un beau matin
- J'attends
- La Grasse Matinée
- Le Cauchemar du chauffeur de taxi
- Les Oiseaux du souci
- Soyez polis
- Le Tendre et Dangereux Visage de l'amour
Albums en public
modifier- La Fille des bois (Pierre Mac Orlan / Léo Ferré)
- La Chanson de Barbara (Barbara Song)
- Rigolons, rigolons...
- La Zizique (Léo Ferré)
- Regardez-les (Léo Ferré & Francis Claude / Léo Ferré)
- Est-ce ainsi que les hommes vivent ? (Louis Aragon / Léo Ferré)
- Le Temps du tango (Jean-Roger Caussimon / Léo Ferré)
- Les Rupins (Léo Ferré)
- Mon ami, My Friend (Madelon de Paris)
- La Chanson de Mandalay (Mandalay Song)
- Surabaya Johnny
- Poème aux jeunes
- L'Âge d'or (Léo Ferré)
- Le Navet
- La Maffia (Léo Ferré)
- Le Marabout
- Il n'y a pas d'amour heureux (Louis Aragon / Georges Brassens)
- La Chanson du pharmacien (Félix Leclerc)
- L'Homme (Léo Ferré)
- Mets deux thunes dans l'bastringue (Jean Constantin)
- Tam di delam
- La Chanson de Margaret
- Pétition d'un voleur à un roi son voisin
- Le Chants des vauriens
- Mister Giorgina (Léo Ferré)
- La Manic
- Le Bonheur (Léo Ferré)
- Avec
- C'est un air (Léo Ferré)
- L'Écharpe
- La Manikoutai
- Les Gares, les Ports (Léo Ferré)
- Spleen (Charles Baudelaire - Léo Ferré)l
- Sur la scène
- Mister Giorgina
- Les Bonnes Manières
- Rotterdam
- Est-ce ainsi que les hommes vivent ? (Louis Aragon / Léo Ferré)
- La Maffia
- Regardez-les (Léo Ferré & Francis Claude / Léo Ferré)
- Tu n'en reviendras pas (Louis Aragon / Léo Ferré)
- La Fille des bois (Pierre Mac Orlan / Léo Ferré)
- Vingt ans
- L'Homme
- Le Temps du tango
- L'Âge d'or
- C'est la vie
- On s'aimera
- La poésie fout l'camp, Villon !
- Avec le temps
- ...Et des clous
- Comme à Ostende
- Le Temps du plastique
- Paris Canaille
- Tam di delam (Gilles Vigneault)
- La Chanson de Margaret (P. Mac Orlan - V. Marceau)
- Jolie môme (Léo Ferré)
- La Tendresse (Henri Tachan)
- Avec (Ch. Morellet, H. Cliquet)
- Tzigane (J. Dautelle, M. P.H. Gérard)
- Il n'y a pas d'amour heureux (Louis Aragon - Georges Brassens)
- À tous les enfants (Boris Vian, Claude Vence)
- L'Écharpe (Maurice Fanon)
- Complainte de Mackie (Bertolt Brecht - Kurt Weill)
- Attendez(J.L. Morel, Y. Gilbert)
- Ça m'empêche de dormir (Ch. Level, R. Vincent)
- Les Jeux Olympiques (Henri Tachan)
- Mets deux thunes dans l'bastringue
Sorties posthumes
modifier- Introduction de l'orchestre
- Larguez les amarres
- Le Vent (Léo Ferré)
- Berlu
- Une île
- Mister Giorgina (Léo Ferré)
- Avec
- La Limonade
- Paris sur Seine
- Dormir
- La Manikoutai
- La Tour Eiffel
- Le Grand Monsieur Blond
- Un jour j'ai cru te perdre
- La Censure
- Contre (poème de Henri Michaux Extrait de "La Nuit Remue")
- Rotterdam (Léo Ferré)
- La Chanteuse et le Conférencier
- Vingt ans (Léo Ferré)
- L'Écharpe (Maurice Fanon)
- Sur la scène (Léo Ferré)
Compilations
modifier- 2009 : Toi qui disais, Le Chant du Monde (2 CD)
- 2011 : Catherine Sauvage : Anthologie 1951-1959, Frémeaux & Associés (2 CD).
Ne sont pas indiqués ici les EP tirés des albums originaux. Il s'agit ici de super 45 tours au contenu original, qui n'a jamais été repris - ou alors partiellement - dans aucun album du vivant de Catherine Sauvage.
- La Fille de Londres (Pierre Mac-Orlan - Victor Marceau)
- Toi qui disais, qui disais (Jean-Claude Darnal - Dana Suesse)
- Paris Canaille (Léo Ferré)
- Le Soudard (Jean-Claude Darnal)
- Mets deux thunes dans l'bastringue (Jean Constantin)
- Le Piano du pauvre (Léo Ferré)
- Graine d'ananar (Léo Ferré)
- Mon p’tit voyou (Léo Ferré)
- Où sont-ils donc ? (Charles Trenet)
- Mon cœur qui battait (Poème de Raymond Asso)
- Quand les petits seront vendus (Le tapis volant) (Michel Legrand - Jean Constantin)
- Valse des lilas (Michel Legrand - Eddie Barclay - Eddy Marnay)
- Le Guinche (Léo Ferré)
- Le Temps du plastique (Léo Ferré)
- La Fortune (Léo Ferré)
- Pauvre Rutebeuf (Léo Ferré)
- Grand-papa laboureur
- Mon papa ma maman et moi
- C’est à la fête
- Dans l’odeur des guimauves
- Le Temps du tango (Jean-Roger Caussimon - Léo Ferré)
- La Belle Amour (Claude Delécluse et Michelle Senlis - Léo Ferré)
- La Maffia (Léo Ferré)
- La Poisse (Léo Ferré)
- L’Âge d’or
- Paname
- Jolie môme
- Les Rupins
- Black trombone
- L’Assassinat de Franz Lehar
- Les Goémons
- Baudelaire (Le Serpent qui danse) (poème de Charles Baudelaire)
- Teodora (Régale-toi, crapule)
- Gallito (Quand je danse avec)
- Qui n'a pour mère que misère
- Marche de la liberté
- Gallito « Quand je danse avec… » (extrait de la bande originale du film La Poupée) (Jacques Audiberti - Jorge Milchoerg)
- Vingt ans (Léo Ferré)
- Mister Giorgina (Léo Ferré)
- Les Bonnes Manières (Léo Ferré)
- Toi, t’es fleur bleue
- Le Sommeil marin
- Comme à Ostende (Jean-Roger Caussimon - Léo Ferré)
Théâtre
modifier- 1954 : La Bonne Âme du Se-Tchouan de Bertolt Brecht, mise en scène Roger Planchon, Festival de Lyon, Théâtre de la Comédie Lyon
- 1958 : La Bonne Âme du Se-Tchouan de Bertolt Brecht, mise en scène Roger Planchon, Théâtre de la Cité Villeurbanne
- 1959 : L'Échange de Paul Claudel, mise en scène d'Hubert Gignoux, Centre dramatique de l'Est
- 1962 : Frank V de Friedrich Dürrenmatt, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
- 1963 : Divines Paroles d'après Ramón María del Valle-Inclán, mise en scène Roger Blin, Théâtre de l'Odéon
- 1963 : Le Roi de l’univers de Gabriel Arout, tournée
- 1977 : La Nuit de l'iguane de Tennessee Williams, mise en scène Andréas Voutsinas, Théâtre des Bouffes-du-Nord
- 1985 : Mangeront-ils ? de Victor Hugo, mise en scène de Bernard Jenny, Le Maillon au Parc de la Citadelle Strasbourg
Filmographie
modifierCinéma
modifier- 1956 : Paris Canaille
- 1966 : Deux Heures à tuer
- 1983 : La Fiancée qui venait du froid
- 1988 : Le Miroir aux alouettes
Télévision
modifier- 1968 : En votre âme et conscience, épisode : L'Affaire Beiliss ou Un personnage en plus et en moins de Jean Bertho
- 1974 : Président Faust de Jean Kerchbron
- 1982 : Les Enquêtes du commissaire Maigret de Louis Grospierre (série télévisée), épisode : Maigret et le Clochard : Mme Keller
- 1987 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Un échec de Maigret de Gilles Katz
- 1990 : Les Cinq Dernières Minutes de Guy Jorré, épisode : Le Miroir aux alouettes
Notes et références
modifier- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Journal Radio TV, 29 août 1974.
- Le Figaro 18 mai 1983
- Hélène Hazera, « Sauvage comme la mort. L'exigeante chanteuse est morte hier à 68 ans. », sur Libération (journal), (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Hall de la Chanson
- Vidéo Catherine Sauvage en 1968, une archive de la Télévision suisse romande
- Catherine Sauvage: la voix des poètes s'est éteinte, article de L'Humanité
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :