Châteauneuf-Val-de-Bargis

commune française du département de la Nièvre

Châteauneuf-Val-de-Bargis est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Châteauneuf-Val-de-Bargis
Châteauneuf-Val-de-Bargis
Mairie de Châteauneuf-Val-de-Bargis.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Cosne-Cours-sur-Loire
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Loire
Maire
Mandat
Patrick Rapeau
2020-2026
Code postal 58350
Code commune 58064
Démographie
Gentilé Castelneuvien(ne)
Population
municipale
484 hab. (2021 en évolution de −11,36 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 03″ nord, 3° 13′ 38″ est
Altitude Min. 211 m
Max. 373 m
Superficie 47,56 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pouilly-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Châteauneuf-Val-de-Bargis
Liens
Site web http://chateauneufvaldebargis.fr

Géographie

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Châteauneuf-Val-de-Bargis est situé dans la vallée de la Sillandre en Bourgogne-Franche-Comté. La superficie de la commune est de 4 756 hectares ; son altitude varie entre 211 et 373 mètres[1].

Le village est implanté au nord-ouest de la Nièvre, à 45 km de Nevers (par la route), dans le canton de Donzy. Il est situé à 16 km au sud-est de Donzy et à 33 km au sud-est de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d'arrondissement. La voie de communication principale qui permet d'y accéder est la route nationale 151.

Il est connu comme étant le village du trèfle à quatre feuilles[2].

Lieux-dits, écarts

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Outre le bourg, la commune regroupe une bonne vingtaine de hameaux et de domaines isolés : Asvins, les Barbiers, Bellary (chartreuse de Bellary), les Bornets, Bretollier, Chamboyard, Chamery, le Château-de-la-Tour, le Châtelet, Chaume, le Crot-Ravard, l'Evêque, Fonfaye, Fontenaille, la Girardine, le Moulin, le Pont, le Potin, Prélong, le Pressour, les Quatre-Rues, la Rolande, les Taules, Tresseux...

Avec Chasnay et Nannay, Châteauneuf est l'une des trois communes qui constituent le val de Bargis.

Communes limitrophes

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Géologie et hydrographie

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Située dans une sorte de cuvette, Châteauneuf-Val-de-Bargis est dominée par des collines assez élevées, sauf à l'ouest, par où s'écoule le ruisseau, la Sillondre. Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaires, marnes et gypses.

Voies de communication et transports

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La commune est située à l'intersection de la route N 151 et de la route D 2.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 926 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Premery », sur la commune de Prémery à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,1 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Châteauneuf-Val-de-Bargis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,9 %), prairies (23,7 %), terres arables (20,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %), zones urbanisées (0,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement

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En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 490, alors qu'il était de 480 en 1999[Insee 1].

Parmi ces logements, 58,2 % étaient des résidences principales, 32,7 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,5 % des appartements[Insee 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 80,4 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (77,9 %). La part de logements HLM loués vides est nulle[Insee 3].

Toponymie

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La ville est mentionnée en 578 sous le nom de Bargiacus dans un règlement édicté par saint Aunaire, évêque d'Auxerre. Elle s'appelle ensuite Le Vif. Elle prend en 1210 le nom de Castelneuf-en-la-Vau-de-Bargis. Pendant la période révolutionnaire, la commune prend le nom de Val-Bargis. Ses habitants sont appelés les Castelneuviens(nes)[15].

Histoire

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Antiquité

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  • 12 janvier 579 ? : le règlement de saint Aunaire, 18e évêque d'Auxerre (572-605), assigne à chaque paroisse de son diocèse un jour par an en janvier pour aller prier dans l'église cathédrale ; pour Bargis, la date est fixée au 12 janvier[16].

Moyen Âge

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Époque moderne

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  • Février 1552 : un édit royal rattache Châteauneuf-Val-de-Bargis au Nivernais. La châtellenie appartenait aux comtes de Nevers. Entre le XIe siècle et la Révolution, il y avait de 40 à 55 fiefs qui en dépendaient.
  • 1558 : les guerres de Religion ont pour effet de vider la ville de ses habitants ; l'église Saint-Étienne est incendiée par les protestants[17].
 
Charles de Gonzague (1580-1637).
  • 1606 : Charles de Gonzague, duc de Nevers, achète la terre de Châteauneuf[17].
  • 1608 : hiver très rigoureux.
  • 1627 à 1638 : peste.
  •  : devant la porte principale de l'église, un petit groupe accueille le curé Robeau venu prendre possession de la cure de Châteauneuf[18].
  •  : visite de l'évêque d'Auxerre, André Colbert, qui témoigne que Châteauneuf compte 12 à 1300 âmes dont il y a bien 800 co[mmun]iants qui ont tous fait leurs pasques. Pourtant, selon le témoignage du curé, plusieurs paroissiens frequentent les cabarets et y restent mesme aprez 8 heures du soir... Il est vrai que ceux-ci, en retour, l'accusent de rendre de fréquentes visites à la damoiselle Desbordes (...) de Colmery (...) laquelle vient chez lui de temps en temps et luy envoye des pigeons (...) que souvent il se saoule et dit vespres dans cet estat[19]...
  • 1694 : famine.
  •  : sur ordonnance de l'évêque d'Auxerre, visite du cimetière de la paroisse... en triste état[20] !
  • 1709 : année du grand hyver (lequel débute le 6 janvier) ; le curé de Châteauneuf enregistre cette année-là 1 mariage, 33 baptêmes et... 91 décès[21] !
  • Mai 1744 : sur ordonnance de l'évêque d'Auxerre, le curé de Châteauneuf mène l'enquête à Chasnay : il semble qu'il s'y commette des scandales, ivrogneries, dissolutions, batteries, profanations, jurements, danses scandaleuses.

Époque contemporaine

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  • 1821 à 1824 : grand-rue pavée, église et presbytère en partie reconstruits.
  • 1848 : neuf personnes meurent du choléra[17].
  •  : naissance de Lucien Charrault, futur auteur de l'Histoire de Châteauneuf-Val-de-Bargis[22].
  •  : l'étude notariale de Châteauneuf est supprimée par décret[23].
  • En 1906[24], le nombre d'habitants de Châteauneuf, qui compte 530 maisons, s'élève à 1569 individus. La commune compte 1 curé, 2 instituteurs et 4 institutrices (dont une « institutrice libre »), 2 gardes champêtres, 2 gardes forestiers, 2 brigadiers forestiers, 10 cantonniers, 7 employés des postes (1 receveuse, 1 employée et 5 facteurs), 5 gendarmes (dont 1 maréchal des logis), 1 percepteur et 1 secrétaire de mairie. Les commerçants sont assez nombreux : 7 épiciers (en majorité des épicières), 7 boulangers et 6 bouchers (la commune compte alors 3 ou 4 boulangeries et 3 boucheries), 5 cafetiers, 5 modistes, 3 horlogers, 1 buraliste et 1 pharmacien. On peut ajouter à cette liste de commerçants 5 négociants, 2 commis, 1 représentant de commerce, 2 marchands de vin en gros, 1 marchand de bestiaux, 1 marchand de grains, 1 marchand de chiffon, 1 marchand de charbon, 1 courtier et 1 facteur de bois[25]. Les artisans sont très nombreux : 40 couturières, 24 tuiliers, 9 maréchaux-ferrants, 8 menuisiers, 7 lingères, 7 cordonniers, 7 charpentiers, 5 bourreliers, 5 charrons, 5 maçons, 4 sabotiers, 4 ferblantiers, 4 voituriers, 3 tailleurs de pierre, 3 peintres-plâtriers, 3 tisserands, 3 tailleurs d’habits, 3 tonneliers, 2 carrossiers, 2 basse-couriers[26], 2 charbonniers, 2 chaudronniers, 1 serrurier, 1 mécanicien, 1 scieur de long, 1 équarrisseur, 1 fendeur, 1 meunier et 1 distillateur. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des cultivateurs (124 individus, dont 59 sont propriétaires de leurs terres), suivie par les journaliers (94), les domestiques (66), les vignerons (27), les fermiers et les métayers (13), les propriétaires-exploitants (7), les bûcherons (6) et les bergers (2). On recense également dans la commune 27 rentiers et rentières, 7 propriétaires et 6 retraités. Les châtelains locaux sont vraisemblablement les employeurs des 4 cuisinières, 3 cochers, 3 jardiniers, 3 gardes particuliers, 1 valet de chambre, 1 femme de chambre et 1 maître d’hôtel recensés. Au total, on relève à Châteauneuf 85 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni notaire ni sage-femme mais il y a un docteur en médecine (Abel Blond, qui est également le maire). Il y a deux étrangères dans la commune, deux Autrichiennes vivant à Crot-Ravard, la femme et la belle-sœur du comte de Rolland. Comme c’est souvent le cas dans la Nièvre, plusieurs familles du village ont en nourrice un « enfant assisté de la Seine » : il y a 114 « petits Paris » et autres nourrissons à Châteauneuf en 1906.
  • 1908 : installation du téléphone, la commune disposant déjà du service télégraphique[27].
  • 11 novembre 1925 : le docteur Abel Blond, maire de la commune, est frappé de congestion alors qu’il prononce un discours devant le monument aux morts. Il meurt aussitôt[28].
  • Le 4 juin 1949 est déclarée en sous-préfecture la Concordia nivernaise dont le but est de « favoriser et développer l’art musical » et dont le siège se trouve à Châteauneuf[29].

Seigneurs

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La châtellenie abritait de nombreux fiefs. En voici quelques seigneurs :

  • Seigneur de Chamery : Guillaume Le Muet (1438).
  • Seigneurs de Chaume : Louis d'Armes (1515), Jean d'Armes (1562).
  • Seigneur du Crot-Ravard : Pierre de Charry (1694).
  • Seigneurs de Fonfaye : Jean Tenon (vers 1480), Henri de Morogues (vers 1650).
  • Seigneurs de Fontenaille : famille Tridon.
  • Seigneurs du Pressour : famille Gascoing (Jean Gascoing en 1694, Jacques Gascoing de Chaseault en 1789).

Armorial

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Politique et administration

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Châteauneuf-Val-de-Bargis adhère à la communauté de communes Loire, Vignobles et Nohain.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1794 1823 Parfait Côme Lallier[31]    
1865 1871 Eustache-Rainulphe comte d'Osmond[17],[32]    
1888   Charles Métairie    
1904[33] 1922 Abel Blond[34]   Médecin
mars 2001 2008 Patrick Jullien   Instituteur
mars 2008 En cours Patrick Rapeau   Artisan

Instances judiciaires et administratives

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Châteauneuf-Val-de-Bargis relève du tribunal d'instance de Nevers, du tribunal de grande instance de Nevers, de la cour d'appel de Bourges, du tribunal pour enfants de Nevers, du conseil de prud'hommes de Nevers, du tribunal de commerce de Nevers, du tribunal administratif de Dijon et de la cour administrative d'appel de Lyon[35].

La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la brigade de proximité de Donzy.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

En 2021, la commune comptait 484 habitants[Note 2], en évolution de −11,36 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8061 7281 7221 9312 0572 1002 1742 3102 288
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1052 0812 1472 1322 1342 0862 0061 9281 790
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6191 5821 4361 2851 1101 000962911839
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
781684671581518554565570587
2014 2019 2021 - - - - - -
543499484------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39]. |recen.)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Dijon. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires.

L'enseignement public du premier degré est assuré dans la commune. L'enseignement secondaire est assuré par le collège Henri-Clément à Donzy puis par les lycées polyvalents Pierre-Gilles-de-Gennes et Simone-Dounon à Cosne-Cours-sur-Loire et le lycée agricole de Nevers-Cosne.

Les centres d'incendie et secours les plus proches de Châteauneuf-Val-de-Bargis se trouvent à Champlemy (12 km) et à Donzy.

L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier Henri-Dunant à La Charité-sur-Loire[40].

La paroisse catholique de Châteauneuf-Val-de-Bargis fait partie du groupement de paroisses du Val de Loire dans le diocèse de Nevers.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 844 , ce qui plaçait Châteauneuf-Val-de-Bargis au 23 423e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[41].

En 2009, 48,6 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[Insee 4].

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 324 personnes, parmi lesquelles on comptait 66,4 % d'actifs dont 61,4 % ayant un emploi et 4,9 % de chômeurs[Insee 5].

On comptait 129 emplois dans la zone d'emploi, contre 142 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 200, l'indicateur de concentration d'emploi est de 64,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi pour deux habitants actifs[Insee 6].

Entreprises et commerces

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Au 31 décembre 2010, Châteauneuf-Val-de-Bargis comptait 68 établissements : 21 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l'industrie, 7 dans la construction, 29 dans le commerce-transports-services divers et 9 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 7].

En 2011, 2 entreprises ont été créées à Châteauneuf-Val-de-Bargis[Insee 8].

Le village est connu pour abriter une entreprise familiale cultivant le trèfle à 4 feuilles et l'exportant dans le monde entier[2].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le puits du village.

Galerie

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Patrimoine culturel

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Châteauneuf-Val-de-Bargis est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle sur la via Lemovicensis.

Personnalités liées à la commune

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L'abbé Charrault (1951) - Photo de Jean-Louis Coignet.
  • Elisabeth Vannereau, fille "aumosnée" (1739), c'est-à-dire bénéficiaire de la dot versée, chaque année, par le duc de Nevers à soixante jeunes filles pauvres du duché[43].
  • Rainulphe Marie Eustache d'Osmond (1828-1891), écrivain, musicien et chasseur ; fait construire le château de la Vénerie, à Champlemy, et organise des chasses à courre dans la forêt de Bellary et des courses de chevaux à Chamery ; en 1873, il publie un recueil de nouvelles dont la première, Les Ivresses du désespoir, a pour personnages principaux le maréchal de Bellary et le comte Marcel de Bargis[44]...
  • François Bobin (1844-1914), natif de Colméry, facteur rural à Châteauneuf. Il est décoré de la Légion d'honneur et de la médaille militaire pour faits de guerre (1870)[45]. Il est sans doute le seul facteur de France de son temps ainsi décoré.
  • Lucien Charrault (1870-1953), ecclésiastique français et historien régional[46], est enterré à Châteauneuf.
  • Gaston Roche (1886-1954), militaire, né à Châteauneuf.
  • Pierre Chambon (1906-1966), natif de Châteauneuf-Val-de-Bargis. Instituteur, graveur sur bois[47], poète et auteur dramatique patoisant, il publie deux ouvrages en commun avec Fanchy, intitulés Au pas d'nos bœufs et Théâtre nivernais (Éd. Delayance). Il est le neveu de Marcel Déat.
  • Jean Perrat (1908-1966), commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre 1939-1945, croix de la Valeur militaire, médaillé de la Résistance, est né et a vécu à Châteauneuf.
  • Jacques Seiler (1928-2004), comédien, est inhumé à Châteauneuf.
  • Nelly Commergnat (1943-2021), femme politique, députée socialiste (1981-1986).

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.

Autres sources

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  1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
  2. a et b « Nièvre : des trèfles à quatre feuilles s'exportent aux 4 coins du monde », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Châteauneuf-Val-de-Bargis et Prémery », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Premery », sur la commune de Prémery - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Châteauneuf-Val-de-Bargis ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. David Malescourt, « Nièvre > Châteauneuf-Val-de-Bargis (58350) », sur le site habitants.fr (consulté le ).
  16. Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne), p. 117.
  17. a b c d e f et g Lucien Charrault, Histoire de Châteauneuf-Val-de-Bargis et de la chartreuse de Bellary, Paris, Res universis, (1re éd. 1908), 182 p. (ISBN 2-87760-410-1, BNF 35462963).
  18. « Prise de possession de la cure de Châteauneuf (1672) », Cahiers du val de Bargis, 20 juillet 2005 (ISSN 2801-3816).
  19. Archives départementales de la Nièvre, Registre des visites, 21 G 1.
  20. Archives départementales de l'Yonne, G 1654.
  21. Archives départementales de la Nièvre, Registre paroissial, Châteauneuf-Val-de-Bargis.
  22. Archives départementales de la Nièvre, Registre d'état civil, Châteauneuf-Val-de-Bargis.
  23. Archives départementales de la Nièvre, Répertoire du notaire Jean Girard, 3 E 49/50.
  24. Archives départementales de la Nièvre, Recensement de 1906, 6 M 064/2.
  25. Personne chargée de l’achat et de la vente des coupes de bois.
  26. Un basse-courier est chargé des soins de la basse-cour.
  27. Rapports du préfet, procès-verbaux des délibérations / Conseil général de la Nièvre, 1er août 1909, p. 29, sur Gallica.
  28. Le Figaro, 13 novembre 1925.
  29. Journal officiel de la République française, 4 juillet 1949, sur RetroNews.
  30. Georges de Soultrait, Armorial de l'ancien duché de Nivernais, 1852.
  31. Parfait Côme Lallier est décédé au château de Fonfaye, Châteauneuf, le 17 septembre 1823 à l'âge de 78 ans.
  32. « Rainulphe Eustache d’Osmond », sur Gallica.
  33. Archives départementales de la Nièvre, Le Cosnois, 14 novembre 1925, 2 Mi 421, 1 PER 60.
  34. Démissionnaire en 1922, Abel Blond meurt le 11 novembre 1925 en prononçant un discours devant le monument aux morts.
  35. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Fédération hospitalière de France, « Trouver un établissement », sur L'hôpital (consulté le ).
  41. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  42. Notice no PA00112843, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Elisabeth Vannereau, fille aumônée (1739) », Cahiers du val de Bargis, 20 octobre 2010 (ISSN 2801-3816).
  44. Comte d’Osmond, « Les Ivresses du désespoir », Symphonies du cœur et chansons de l’esprit, Paris, 1873.
  45. « Notice de la base Leonore : François Louis Bobin (cote LH/263/18) », sur le site des archives nationales (consulté le ).
  46. « Biographie de l’abbé Lucien Charrault », Cahiers du val de Bargis, 30 mars 2020 (ISSN 2801-3816).
  47. Maurice Bardin, Dictionnaire des peintres, sculpteurs et graveurs nivernais du XVe au XXe siècle, Nevers, Conseil Général de la Nièvre, , 327 p. (ISBN 978-2-860-58025-0, OCLC 314904252, lire en ligne).
Archives
  • Registres paroissiaux : 1667-1793 pour les archives départementales et 1659-1792 pour les archives communales.

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Lucien Charrault, Histoire de Châteauneuf-Val-de-Bargis et de la chartreuse de Bellary, Paris, Res universis, (1re éd. 1908), 182 p. (ISBN 2-87760-410-1, BNF 35462963).
  • Romain Baron, « Les différents noms de Châteauneuf-Val-de-Bargis, Nièvre », Revue internationale d'onomastique, no 4,‎ (ISSN 0048-8151).
  • Gisèle Bordereau, À la belle époque au Val de Bargis.
  • Philippe Cendron, « Un colporteur savoyard à Châteauneuf (1750) », Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy,‎ , p. 87-114 (ISSN 0181-0596).
  • Philippe Cendron, « L'impôt sous l'Ancien Régime : l'exemple de Châteauneuf-Val-de-Bargis (1717) », Bulletin de la Société scientifique et artistique de Clamecy,‎ , p. 81-112 (ISSN 0181-0596).
  • André Devallière, Petit lexique du parler du val de Bargis d'avant-guerre, Cahiers du val de Bargis, 2023 (ISSN 2801-3816).
  • Philippe Cendron, Châteauneuf-Val-de-Bargis (Nièvre). Chroniques nivernaises : histoire locale et vie quotidienne, Toulouse, CoolLibri, , 335 p. (ISBN 979-10-343-6348-3).
  • Blanc-Cassis, bulletin du Cercle généalogique et historique Nivernais-Morvan (ISSN 0291-0810) : « D’un duché l’autre : un colporteur savoyard en Nivernais (1750) », no 118 (2010) ; « La chartreuse de Bellary », no 132 (2013) ; « La bête du val de Bargis », no 136 (2014) ; « La grange-fantôme de Châteauneuf », no 142 (2016) ; « Une vie : Valentin Joly, vacher au bourg de Châteauneuf (1678-1745) », no 146 (2017) ; « Le colombier du Pressour », no 158 (2020) ; « L’enfant et le bigounier (Châteauneuf) », no 161 (2021) ; « L’ambulance de Châteauneuf », no 162 (2021).

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