Cheng Kejie
Cheng Kejie (Chinois: 成克杰; – ) est un membre du gouvernement chinois qui a été exécuté pour corruption.
Député 9e Assemblée nationale populaire (en) |
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Parti communiste chinois ( - |
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Biographie
modifierCe proche de Li Peng est un ancien gouverneur et vice-secrétaire du Parti communiste chinois de la province du Guangxi[1]. Dans les années 1990, Cheng Kejie, gouverneur de la province, définit une double orientation. Le Guangxi devait être « un couloir d'accès à la mer pour le Sichuan et les autres provinces du sud-ouest, d'une part, et un lieu de passage pour le commerce frontalier avec le Vietnam, d'autre part ». Il obtient des financements gouvernementaux pour des projets d'infrastructures reliant les ports du Guangxi aux autres provinces du sud-ouest[2]. C'est lors de son mandat à la tête du Guangxi, entre 1990 et 1997[3], que Cheng Kejie et sa maîtresse Li Ping ont été corrompus[4].
Cheng Kejie est vice-président de l'Assemblée nationale populaire chinoise.
Il a été exécuté à Pékin le , après sa condamnation à mort du pour avoir reçu des pots-de-vin d'une valeur de 41 millions de yuans[5]. Il a été exécuté à l'âge de 67 ans d'une balle dans la nuque[6]. Sa maîtresse Li Ping a été condamnée à perpétuité le [7].
Pour l'agence Chine nouvelle, organe du parti communiste chinois : « La dégénérescence de Cheng s'est produite principalement parce qu'il a abandonné sa foi dans le communisme, qu'il s'est laissé tenter par les femmes et l'argent et a profité à des fins personnelles du pouvoir que le Parti et le peuple lui avaient confié »[8]. La condamnation du coupable a été retransmise en direct[9].
Références
modifier- Un apparatchik chinois exécuté pour pots-de-vin. Pour apaiser le mécontentement général, le Premier ministre fustige la corruption. Libération, mars 2000
- Contrebande et commerce frontalier en Chine méridionale Perspectives chinoises, n°61, 2000. pp. 25-39
- Peine de mort pour un haut responsable chinois. Les Échos, 23 août 2000
- Un ancien dirigeant du parlement chinois condamné à mort pour corruption Le Quotidien du Peuple, 1 août 2000
- L'ancien vice-président du Parlement chinois a été exécuté pour corruption La Croix, 15 septembre 2000
- Éric Meyer Un ex-dignitaire exécuté d'une balle dans la nuque pour faits de corruption Pékin «tue le poulet pour faire peur au singe» Le Soir, 20 septembre 2000
- La maîtresse d'un ex-dirigeant parlementaire chinois est condamnée à perpétuité 10 août 2000
- Cheng Kejie exécuté pour l'exemple L'Humanité, 15 septembre 2000
- La motion d'un député de l'Anhui : « Les hauts fonctionnaires Cheng Kejie et Hu Changqing ont été condamnés par le comité central. Les paysans en ont vu la retransmission en direct. »