Chinois (gâteau)
Un chinois (ou Schneckenkuchen, en allemand, littéralement « gâteau en escargots » en Alsace-Moselle) est une viennoiserie à base de gâteau-brioche fourré de crème pâtissière, spécialité culinaire traditionnelle des cuisines alsacienne, lorraine et allemande.
Chinois | |
Autre(s) nom(s) | Chinois, Schneckenkuchen |
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Lieu d’origine | Alsace, Moselle, Allemagne |
Date | Ancienne |
Place dans le service | Déjeuner, dessert |
Température de service | Froide |
Ingrédients | Brioche, crème pâtissière |
Mets similaires | Schnecke (de), brioche, pain aux raisins, suisse, Strudel, brioche tressée à la noisette, tresse au beurre, brioche tressée de Metz, brioche à la crème, kanelbulle |
Classification | Pâtisserie, viennoiserie |
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Origine du nom
modifierVariante des brioche, Schnecke (de) (escargot de la cuisine alsacienne), ou pain aux raisins de la cuisine française, l'origine du nom de cette viennoiserie est peu connue. Originaire d'Allemagne, d'Alsace ou de Moselle[1], il est nommé Schneckenkuchen en allemand, Schneckekueche en alsacien[2], ou encore Schnèggekùùche en francique rhénan lorrain[3] ; nom qui signifie « gâteau en escargots », en rapport, à l'image du pain aux raisins, à sa forme en coquilles d'escargot (et triskèle).
Pierre Rézeau nous explique dans le Dictionnaire des régionalismes du français en Alsace[4], que la recette de 1895 contenait des chinois (ou bigarade), petite orange amère et confite issue du bigaradier de Chine.
Une histoire humoristique raconte que l'origine de ce nom serait associée à un des premiers importateurs français de ce gâteau, qui ne parlait pas allemand. Lorsqu'il se faisait livrer ses Schneckenkuchen, devant la difficulté à prononcer ce mot, il répondait : « De toute façon, pour moi, c’est du chinois. » Ce terme « gâteau chinois » serait alors resté pour le désigner en français[réf. nécessaire].
Réalisation
modifierLe chinois est réalisé avec une pâte briochée (beurre, eau, farine, levain ou levure de boulanger, sucre, sel[5]) et de la crème pâtissière (farine, sucre[6] et, éventuellement, vanille, eau de fleur d'oranger ou rhum)[7],[8].
Il existe également des variantes qui ajoutent des pépites de chocolat, des raisins secs, des écorces d'orange confites, de la cannelle ou encore du sucre glace[5].
Notes et références
modifier- Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Metz - Moselle - Pays thionvillois : Mon city guide, Nouvelles Éditions de l'Université, coll. « Petit Futé », , 336 p. (ISBN 979-10-331-5485-3) :
« On aime les spécialités locales, comme le Chinois (gâteau lorrain brioché en forme d'escargot, fourré à la crème pâtissière et aux pépites de chocolat) […]. »
- (en) Marguerite Doerflinger, Gastronomy of Alsace, SAEP, 1982.
- Le Platt lorrain pour les Nuls, Éditions First, 2012 (ISBN 9782754042611).
- Pierre Rézeau, Dictionnaire des régionalismes du français en Alsace, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, , 655 p. (ISBN 978-2-86820-354-0).
- André Garnier, Pains et viennoiseries. Recettes et techniques, Lucerne, Dormonval, coll. « Les arts de la table », , 171 p. (ISBN 978-2-7372-2272-6), p. 150.
- Garnier 1992, p. 128.
- « Schneckekueche, gâteau dit chinois », sur recettes-alsace.fr (consulté en ).
- « Chinois à la cannelle », sur bredele.alsace (consulté en ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- [vidéo] « Recette de chinois au chocolat », sur YouTube
- [vidéo] « Recette de Schneckenkuchen allemand », sur YouTube