Chlorure de cétylpyridinium
Le chlorure de cétylpyridinium est un antiseptique qui tue les bactéries et autres microorganismes.
Chlorure de cétylpyridinium | |
Identification | |
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No CAS | |
No ECHA | 100.004.177 |
No CE | 204-593-9 |
Code ATC | B05 D08 D09 R02 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | poudre blanche[1] |
Propriétés chimiques | |
Formule | C21H38ClN [Isomères] |
Masse molaire[2] | 339,986 ± 0,022 g/mol C 74,19 %, H 11,27 %, Cl 10,43 %, N 4,12 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 80 °C[3] |
Solubilité | très soluble dans l'eau, l'alcool, le chloroforme ; |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | 1,509 (monoclinique), 1,566 (triclinique), |
Écotoxicologie | |
DL50 | 10 mg/kg (souris, i.p.) 108 mg/kg (souris, oral) 6 mg/kg (rat, i.p.) 30 mg/kg (rat, i.v.) 200 mg/kg (rat, oral) 250 mg/kg (rat, s.c.) 36 mg/kg (lapin, i.v.) 400 mg/kg (lapin, oral) |
LogP | 1,71[3] |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Utilisation
modifierC'est un ammonium quaternaire cationique utilisé dans les bains de bouche, les dentifrices, les pastilles, les pansements, les sprays pour les maux de gorge, la mauvaise haleine et les vaporisateurs nasaux. Il est efficace contre la plaque dentaire et les gingivites[4]. Il est également entré dans la composition de certains pesticides.
Désavantage
modifierCependant, cet ingrédient provoque des taches marron entre les dents similaires à celles causées par la chlorhexidine[5],[6].
Propriétés physico-chimiques
modifierLe chlorure de cétylpyridinium se présente sous la forme d'un solide lorsqu'il est pur. Il fond à 77 °C sous sa forme anhydre et à 80-83 °C sous sa forme monohydratée. Il est insoluble dans l'acétone, l'acide acétique ou l'éthanol. Il a une odeur semblable à celle de la pyridine. Il est combustible. À partir d'une certaine dose, il devient toxique par ingestion ou par inhalation.
Contre les infections par le virus de la Covid-19 ?
modifierLe 21 novembre 2021, Unilever annonce que la Chlorure de cétylpyridinium pris en bain de bouche, pourrait réduire la charge virale dans la bouche, et par là réduire substantiellement le risque de contamination[7]. Ces résultats concordent avec ceux d'une précédente étude montrant que les bains de bouche « du type Listerine » réduisent de plus de 99.9% la charge virale dans la cavité buccale pour une durée de 6h, ainsi que les spray de nettoyage nasal pour réduire de même la charge virale dans la cavité nasale, ce qui d'après les auteurs pourrait constituer une nouvelle mesure d'hygiène pour réduire la propagation[8],[9].
Références
modifier- « CETYLPYRIDINIUM CHLORIDE » dans la base de données Hazardous Substances Data Bank, consulté le 16 juillet 2012
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) « Chlorure de cétylpyridinium », sur ChemIDplus, consulté le 20 février 2010
- (en) « Cetylpyridinium chloride mouth rinse on gingivitis and plaque », sur findarticles.com via Wikiwix, Journal of Dental Hygiene (consulté le ).
- (en) « Tooth Discoloration: Causes and Treatments »
- (en) « Tooth Discoloration : Article by Jonathan A Ship, DMD »
- « Covid-19 : les bains de bouche réduiraient la charge virale de 99,9 % », sur www.pourquoidocteur.fr (consulté le )
- (en) Craig Meyers, Richard Robison, Janice Milici et Samina Alam, « Lowering the transmission and spread of human coronavirus », Journal of Medical Virology, vol. n/a, no n/a, (ISSN 1096-9071, DOI 10.1002/jmv.26514, lire en ligne, consulté le )
- Valerie B O’Donnell, David Thomas, Richard Stanton et Jean-Yves Maillard, « Potential Role of Oral Rinses _targeting the Viral Lipid Envelope in SARS-CoV-2 Infection », Function, vol. 1, no 1, (ISSN 2633-8823, PMID 33215159, PMCID PMC7239187, DOI 10.1093/function/zqaa002, lire en ligne, consulté le )