Claudio Ambrosini
Claudio Ambrosini (né le à Venise) est un compositeur italien.
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Biographie
modifierClaudio Ambrosini étudie les langues et la littérature étrangères à l'université de Milan, où il obtient son diplôme en 1972. Il a ensuite étudié la musique électronique avec Alvise Vidolin (it) au Conservatoire de Venise entre 1972 et 1975. Durant ces années, il s'essaie à l'audio-vidéo avec la Galleria del Cavallino (it), produisant des œuvres vidéo expérimentales[1]. Ses échanges avec les compositeurs Bruno Maderna et Luigi Nono ont participé à construire son style[2].
Il devient en 1985 pensionnaire (Prix de Rome) à la Villa Médicis et devient le premier compositeur de nationalité non française à remporter une récompense aussi importante[3], et l'année suivante, il représente l'Italie à la Tribune internationale des compositeurs de l'UNESCO. Il a reçu des commandes de la RAI, de la WDR, du ministère de la Culture français, du Teatro La Fenice de Venise et d'autres institutions importantes.
En 2007, à l'occasion de la Biennale de Venise, il a reçu le Lion d'or pour la musique du présent[4] et en 2011, il remporte le XXX Premio Abbiati, dans la section Novità Assoluta, avec Il Killer di Parole[5].
Ses œuvres sont jouées à travers le monde et ont été dirigées par des chefs reconnus tels Riccardo Muti, Diego Masson, Stefan Anton Reck, Ed Spanjaard (en), John Storgårds, Pierre-André Valade, Andrea Molino, Roberto Abbado, Marco Angius, dans les programmes de l'IRCAM de Paris, du Théâtre de la Scala de Milan, de la fondation Calouste-Gulbenkian à Lisbonne, de la fondation Gaudeamus d'Amsterdam, de l'Orchestre du Mozarteum de Salzbourg , de l'Akademie der Künste de Berlin, du Münchener Philharmoniker, de "Perspectives du XXe siècle" de Radio France, de l'Autunno Musicale de Varsovie, du Maggio Musicale Fiorentino[2]...
Depuis 1976, il travaille au « Centre de sonologie informatique » (en italien : Centro di Sonologia Computazionale) de l'université de Padoue et, en 1979, il fonde l'Ensemble Ex Novo à Venise, qui se consacre à l'interprétation de la musique contemporaine[6]. En 1983, il a fondé le « Centre international de recherche instrumentale », dont il est toujours le directeur.
Œuvres principales
modifierClaudio Ambrosini a composé de nombreuses œuvres dans différentes formes: scène, opéra, musique de chambre, musique vocale, musique d'orchestre...
- Negli sguardi di Eurialo e Niso pour flûte, clarinette, deux plantes immergées dans l'eau et bande magnétique (1980)
- Ballo italiano pour piano préparé (1981)
- Cadenza estesa e coda pour flûte et électronique temps réel (1981)
- Grande ballo futurista pour piano droit (1982)
- Orfeo l'ennesimo, opéra en 1 acte sur un texte de Carlo d'Altilia (1984)
- Doppio concerto grosso pour grand orchestre (1987)
- Canzoniere ballato, ballet en deux actes sur des textes de Giorgio Baffo, Yves Bonnefoy et de sources anonymes (1991)
- Acrobata, sur un texte de Edoardo Sanguineti, pour quatre voix mixtes (1997)
- Ostinato rampante pour orchestre (1997)
- Ballet Pandore librante sur des textes de Lucrèce, Italien anonyme du XIIIe siècle et de Cecco Angiolieri (1997)
- Le cahier perdu de Casanova, opéra-ballet (1998)
- Passion selon Marc, pour six voix, récitant et onze instruments, texte de Sandro Cappelletto (it) (1999-2000)
- Big Bang Circus (Petite histoire de l'univers), opéra en 2 parties, livret de Sandro Cappelletto et Claudio Ambrosini (2001-2002)
- Tocar, concerto pour piano et grand orchestre (2006).
- Plurimo (pour Emilio Vedova), concerto pour deux pianos et grand orchestre (2007)
- To Touch the Orpheus (2009)
- The Word Killer (2010), ludodrame en deux actes, sujet de Daniel Pennac et Claudio Ambrosini, livret et musique de Claudio Ambrosini
- Fonofania, lallation pour chœur d'enfants et orchestre, commande de la Biennale de Venise (2013)[7].
Bibliographie
modifier- Sylvie Mamy, Claudio Ambrosini : Un compositeur vénitien du XXIe siècle. Entretien, Paris, L'Harmattan, , 171 p. (ISBN 978-2-343-01354-1, lire en ligne).
- (en) Meijane Quong, « On the Recent Piano Music of Claudio Ambrosini », sur ex-tempore.org, (consulté le ).
Notes et références
modifier- De 1976 Tocco per carta 7 min 11 s et De Photographia 30 s, de 1977 Light Solfeggio 2 min 17 s, de 1979 Videosonata 8 s.
- (en) « Ambrosini Claudio », sur ricordi.com (consulté le ).
- (it) « Ambrosini, Claudio nell'Enciclopedia Treccani » [archive.org/web/20181226192940/http://www.treccani.it/enciclopedia/claudio-ambrosini/ archive du ] (consulté le ).
- « Omaggio al Leone d'Oro Claudio Ambrosini - la Nuova di Venezia », sur Archivio - la Nuova di Venezia (consulté le ).
- (it) « Assegnati dalla Critica Musicale i Premi Abbiati e Siebaneck », sur ecodibergamo.it (consulté le ).
- « curriculum », sur exnovoensemble.it (consulté le ).
- « Fonofania », sur fondationprincepierre.mc (consulté le ).
Liens externes
modifier- « Biography and works », sur composers21.com (consulté le ).
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :