Constantin Cantacuzino (Caïmacan)

Constantin Cantucuzino (né en 1793- mort à Bucarest le ) Caïmacan de Valachie de 1848 à 1849.

Constantin Cantacuzino
Fonction
Maire de Bucarest
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalités
Père
Gheorghe 'Iordache', Count Cantacuzino (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Maria Parscoveanu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Count Ioan Cantcuzino, lord of Prahova, Justice Minister of Romania (d)
Jean CantacuzèneVoir et modifier les données sur Wikidata

Origine familiale

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Constantin Cantucuzino appartient à la famille Cantacuzino qui avait été écartée des affaires depuis plus d’un siècle. Il est le fils de Iordache (i.e Gheorghe) Cantucuzino (mort en 1803) et de Maria Parscoveanu. Son père est le descendant à la 4e génération de Draghici Cantacuzino (1630-1667) Mare Paharnic (Grand échanson) en 1660 et Mare Spãtar (Chef des Armées) en 1665 qui était le fils aîné de Constantin Cantacuzino et un des frères du prince Serban Ier Cantacuzino.

Vie publique

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Constantin Cantacuzino ainsi que son frère cadet Grégoire (1800-1849) font leurs études à Vienne après la mort de leur père. Après le décès de leur mère le 11 décembre 1824 ils se partagent leur héritage. L’arrivée du général Paul Kisseleff et des armées russes à Bucarest en 1829 est suivie d’un violent tremblement de terre. Le commandant des troupes d’occupation décide la création d’un « comité de salubrité public » dont il charge Constantin avec deux autres boyards. Constantin Cantacuzino qui a parfaitement réussi sa mission est ensuite Agha (Préfet) de Bucarest.

Avec son frère cadet Grégoire élu de l’Assemblée nationale ils sont du parti de boyard qui provoque la chute d’Alexandre II Ghica. Constantin Cantacuzino est toutefois écarté des affaires lors de l’arrivée au pouvoir du prince Georges III Bibesco.

Après les troubles de la révolution roumaine de 1848 qui entraînent la fuite de Georges III Bibesco et l’occupation du pays par les armées turques et russes, Soliman Pacha avait mis en place à la tête du pays un triumvirat dit « Căimăcămia de trei » constitué avec des modérés. Ce dernier est révoqué et Constantin Cantacuzino est nommé en septembre 1848 unique Caïmacan de Valachie. Les révolutionnaire roumains s’enfuient en Europe occidentale.

Pendant son gouvernement Constantin Cantacuzino vient en aide aux roumains de Transylvanie qui doivent fuir le pays à la suite de la répression austro-hongroise mais également aux soldats autrichiens.

La convention russo-turque de Balta Liman signée le prévoit la nomination de nouveaux princes pour sept années et bien que Constantin Cantacuzino ait été décoré simultanément par l’empire d'Autriche de la croix de ordre impérial de Léopold, l’Empire ottoman du grand Nichan Impérial et par la Russie du grand cordon de l’ordre de Saint-Stanislas, il est destitué en juin 1849 et le pouvoir est confié à Barbu Démètre Știrbei. Constantin Cantacuzino se retire alors de la vie publique et il meurt oublié de tous à Bucarest le 7 décembre 1877.

Union et postérité

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Constantin Cantacuzino avait épousé Zoé Slatineanu morte en 1839 dont 4 enfants

  • Alexandru Dimitrie Xenopol, Histoire des Roumains de la Dacie trajane : Depuis les origines jusqu'à l'union des principautés, Tome II de 1633 à 1859, Éditeur Ernest Leroux, Paris (1896)
  • Jean Michel Cantacuzène, Mille ans dans les Balkans, Éditions Christian (1992) (ISBN 2-86496-054-0)
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