Crouy-sur-Cosson

commune française du département de Loir-et-Cher

Crouy-sur-Cosson est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Crouy-sur-Cosson
Crouy-sur-Cosson
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Grand Chambord
Maire
Mandat
Claudette Sorin
2020-2026
Code postal 41220
Code commune 41071
Démographie
Gentilé Crouyssois
Population
municipale
534 hab. (2021 en évolution de +4,09 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 39′ 05″ nord, 1° 36′ 27″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 111 m
Superficie 28,4 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chambord
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Crouy-sur-Cosson
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Crouy-sur-Cosson
Liens
Site web https://www.crouysurcosson.fr

Localisée au centre-est du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Grande Sologne », vaste étendue de bois, d'étangs et de prés aux récoltes médiocres. Elle est drainée par le Cosson, le Ribou, les Fonds de Rotte, les Veilles et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 43 en 1988, à 9 en 2000, puis à 13 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Martin de Crouy-sur-Cosson.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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La commune de Crouy-sur-Cosson se trouve au centre-est du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 22,2 km de Blois[3], préfecture du département et à 8 km de Chambord, chef-lieu du canton de Chambord dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Beaugency[5].

Les communes les plus proches sont[6] : Thoury (2,6 km), La Ferté-Saint-Cyr (4,8 km), Muides-sur-Loire (6,6 km), Saint-Laurent-Nouan (7,4 km), Dhuizon (7,7 km), Chambord (8 km), Courbouzon (8,5 km), Avaray (8,7 km) et Saint-Dyé-sur-Loire (9 km).

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Grande Sologne », dans la Sologne[9].

À l'échelle régionale, le très important taux de boisement de la Sologne en fait une sorte de gigantesque île de verdure au cœur d'un océan de cultures, entre Beauce et Champagne Berrichonne. La Grande Sologne, localisée au sud-est, entre les vallées de la Loire et du Cher, occupe à elle seule un tiers environ du Loir-et-Cher. Elle déborde ses limites en s'étendant sur le Loiret et le Cher, rejoignant la Forêt d'Orléans au nord-est et couvrant la plus grande partie du coude de la Loire jusqu'aux portes de Bourges, au sud[10].

L'altitude du territoire communal varie de 77 mètres à 111 mètres[11],[12].

Hydrographie

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Réseau hydrographique de Crouy-sur-Cosson.

La commune est drainée par le Cosson (3,996 km), le Ribou, les Fonds de Rotte, les Veilles et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 20,37 km de longueur totale[13].

Le Cosson traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 96,4 km, il prend sa source dans la commune de Vannes-sur-Cosson (45) et se jette dans le Beuvron à Candé-sur-Beuvron, après avoir traversé 18 communes[14]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[15].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 661 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montrieux », sur la commune de Montrieux-en-Sologne à 14 km à vol d'oiseau[18], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 672,2 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité

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Sites Natura 2000

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La commune est pour parte incluse dans la zone Natura 2000 la « Sologne ».

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[22]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[23] de type ZSC, la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[24]

Urbanisme

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Typologie

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Au , Crouy-sur-Cosson est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[5] et hors attraction des villes[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %), forêts (60 %), eaux continentales (0,5 %)[13].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016[28].

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[29]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes du Grand Chambord a été prescrit le [30].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Crouy-sur-Cosson en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (21,6 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (68,9 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Crouy-sur-Cosson en 2016.
Crouy-sur-Cosson[31] Loir-et-Cher[32] France entière[33]
Résidences principales (en %) 73,3 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 21,6 18 9,6
Logements vacants (en %) 5,1 7,5 8,1

Risques majeurs

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Le territoire communal de Crouy-sur-Cosson est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cosson), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire[34],[35].

Risques naturels

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Zones inondables de la commune de Crouy-sur-Cosson.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[34]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37].

Un atlas des zones inondables du Cosson est établi en février 2006. Les crues historiques du Cosson sont celles de 1856, 1937 et 1977. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 70 et 80 m3/s selon les sections[38].

Risques technologiques

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La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[39],[40].

Toponymie

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Crouy-sur-Cosson devint le nom officiel de la commune peu après la fin de la Première Guerre mondiale, par un décret du [41], permettant ainsi une différenciation avec ses 4 communes homonymes[Note 2].

Histoire

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Avant la Révolution

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Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[42], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Crouy-sur-Cosson devient formellement « commune de Crouy-sur-Cosson »[42],[43].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Mer et au district de Mer[43]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[44],[45]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[44]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[46]. Crouy-sur-Cosson est alors rattachée au canton de Bracieux et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[47],[43],[48]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Crouy-sur-Cosson est membre de la communauté de communes du Grand Chambord, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [49].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Chambord depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[50] et à la Deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[51].

Politique et administration municipale

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Conseil municipal et maire

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Le conseil municipal de Crouy-sur-Cosson, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[52] avec liste ouvertes et panachage[53]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[54].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1995 Robert Ziller[55] RPR Ingénieur agronome aux pépinières Beauchery
Conseiller général (1973-1979)
1995 1999      
1999 2011
(décès)[56]
Sylvie Chauveau   Assistante de gestion
2011 2014 Christian Robert   Retraité
avril 2014 En cours Claudette Sorin[57],[58]   Ancienne cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[59].

Alimentation en eau potable

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Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[60]. En 2019, la commune est membre de la communauté de communes du Grand Chambord qui assure le service en régie dont le contrat arrive à échéance le [61].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Crouy-sur-Cosson est assurée par la communauté de communes du Grand Chambord qui a le statut de entreprise privée[62]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[63] : « Le Bourg », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, avec prétraitement, dont la capacité est de 300 EH[64].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[65]. La communauté de communes du Grand Chambord assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[66].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mer qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[67].

En matière de justice, Crouy-sur-Cosson relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[68], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[69].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[71].

En 2021, la commune comptait 534 habitants[Note 3], en évolution de +4,09 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
450379451442448449421415417
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
443478469484510534517532528
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
511525505463450442431492487
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
416438404461471472501502497
2017 2021 - - - - - - -
537534-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[72] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 262 hommes pour 284 femmes, soit un taux de 52,01 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,4 
6,2 
75-89 ans
7,9 
23,3 
60-74 ans
17,6 
17,8 
45-59 ans
21,2 
18,2 
30-44 ans
18,3 
15,1 
15-29 ans
16,8 
19,0 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Économie

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Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Crouy-sur-Cosson selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[76] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[77]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 47 100,0 (100) 33 11 1 1 1
Agriculture, sylviculture et pêche 11 23,4 (11,8) 8 1 1 1 0
Industrie 3 6,4 (6,5) 2 1 0 0 0
Construction 5 10,6 (10,3) 4 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 23 48,9 (57,9) 18 5 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 6 12,8 (17,5) 6 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 5 10,6 (13,5) 1 3 0 0 1
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (23 entreprises sur 47) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (23,4) %, il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 47 entreprises implantées à Crouy-sur-Cosson en 2016, 33 ne font appel à aucun salarié, 11 comptent 1 à 9 salariés, 1 emploie entre 10 et 19 personnes.1 emploie entre 20 et 49 personnes

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de fleurs et horticulture diverse[78]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[79]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 19 en 1988 à 9 en 2000 puis à 13 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 37 ha en 1988 à 32 ha en 2010[78]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Crouy-sur-Cosson, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Crouy-sur-Cosson (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[78]
Nombre d'exploitations (u) 19 9 13
Travail (UTA) 70 64 39
Surface agricole utilisée (ha) 700 400 420
Cultures[80]
Terres labourables (ha) 563 295 331
Céréales (ha) 259 149 216
dont blé tendre (ha) 18 25 54
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 125 61 54
Tournesol (ha) s s s
Colza et navette (ha) 0
Élevage[78]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 225 5 4

.

Produits labellisés

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Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[81] et les volailles de l’Orléanais[82],[83].

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Voir Crouy (homonymie)  .
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

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  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Crouy-sur-Cosson" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Crouy-sur-Cosson" et "Chambord" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Crouy-sur-Cosson ».
  6. « Communes les plus proches de Crouy-sur-Cosson »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  8. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Unité de paysage : La Grande Sologne - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Unité de paysage : La Grande Sologne - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  12. Carte de Crouy-sur-Cosson, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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Liens externes

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