Daniel Brélaz

personnalité politique suisse (Verts/VD)

Daniel Brélaz, né le à Lausanne et originaire de Lutry, est une personnalité politique suisse, membre des Verts.

Daniel Brélaz
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
Législature 50e et 51e
Groupe politique Verts (G)
Commission CdF et CAJ
Successeur Raphaël Mahaim
Législature 48e
Groupe politique Verts (G)
Commission CTT
Législature 41e à 43e
Successeur Irène Gardiol
Syndic de Lausanne
Élection 25 novembre 2001
Réélection 12 mars 2006
13 mars 2011
Prédécesseur Jean-Jacques Schilt
Successeur Grégoire Junod
Conseiller municipal de Lausanne
Législature 1990-1993 à 2011-2016
Député au Grand Conseil du canton de Vaud
Législature 2012-2017
Législature 1990-1994 à 2002-2007
Législature 1978-1982
Biographie
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Lausanne
Nationalité suisse
Parti politique Les Verts
Diplômé de EPFL
Profession Enseignant
Résidence Montblesson

Surnommé le « géant vert » pour sa longévité politique et sa carrure[1],[2],[3],[4],[5],[6], il a notamment passé 26 ans à la municipalité de Lausanne, dont presque 15 ans en tant que syndic[7].

En 1979, il est élu au Conseil national, devenant le premier écologiste au monde à siéger dans un parlement national[8].

Biographie

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Originaire de Lutry, Daniel-Claude Brélaz naît le à Lausanne[9]. Il est le fils de Robert Edmond Brélaz et de Élise, née Kurz[10].

Le , âgé de 4 ans, il est renversé par une voiture alors qu'il traverse la route sur un passage protégé. Il est conduit à l'hôpital avec comme blessures des lésions internes, des éraflures au visage et des dents cassées[11].

En 1967, il obtient son diplôme de fin d'études secondaires au collège de Béthusy, en mathématique-sciences[12], puis son baccalauréat ès sciences au Gymnase de la Cité, en 1970[13].

Diplômé en mathématiques de l'EPFL en 1975, il est ensuite enseignant en mathématique. Il est connu pour un algorithme d'approximation de la coloration de graphe[14].

Il est marié depuis 1990 à Marie-Ange Brélaz-Buchs (née Buchs)[15]. Ils ont un fils, Alexandre, né en 1992 et élu Vert au législatif de Crissier depuis 2021[16],[17], puis à son exécutif depuis 2024[18].

Il habite à Montblesson[réf. souhaitée].

Débuts en écologie et en politique (1972-1979)

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En 1972, la Conférence des Nations unies sur l'environnement de Stockholm et le rapport Meadows Les Limites à la croissance du Club de Rome l'influencent car « ils nous montraient les limites de notre modèle, le risque que l'humanité se détruise par la pollution et ses armes ». En 1975, il s'engage dans le Groupement pour la protection de l'environnement à Lausanne. Bien que n'ayant pas de préjugés sur le nucléaire, le projet de la centrale nucléaire de Kaiseraugst l'a vite rattrapé[19],[20]. Le 5 mars 1978, il est élu député au Grand Conseil du canton de Vaud[21]. Il est l'un des premiers écologistes élus dans un parlement[22]. Il y siège à nouveau de 1990 à 2007[23]. Il est secrétaire du comité de l'initiative populaire cantonale « pour le contrôle démocratique du nucléaire » créé en septembre 1979 et présidé par le député UDC Paul Girardet[24].

Activités politiques au niveau fédéral

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Le 21 octobre 1979, il est le premier écologiste élu au Conseil national[25],[26] et devient le premier écologiste au monde à siéger dans un parlement national[27],[28]. Il conserve ce mandat jusqu'en 1989, date à laquelle il est élu à la municipalité de Lausanne[29]. Irène Gardiol lui succède au Conseil national[30].

À partir de mai 1980, il est co-président du comité national qui lance deux initiatives populaires fédérales sur la question du nucléaire (« pour un avenir sans centrales nucléaires » et « pour un approvisionnement en énergie sûr, économe et respectueux de l'environnement »)[31].

Lors des élections fédérales de 1991, il est candidat du GPE au Conseil des États, la chambre haute du parlement fédéral[32], mais n'est pas élu[33].

En 2007, il est à nouveau élu au Conseil national[34]. Il quitte alors le Grand Conseil vaudois, mais reste syndic de Lausanne. Ce cumul des mandats est critiqué. En raison de ces critiques et de ses résultats en baisse lors des élections communales de mars 2011, il ne se représente pas au Conseil national lors des élections fédérales de 2011[35]. En mars 2012, il est élu au Grand Conseil du canton de Vaud pour la législature 2012-2017[36].

Il se représente avec succès[37] au Conseil national lors des élections fédérales de 2015, avec l'intention de quitter la municipalité de Lausanne en juin 2016, ce qu'il fait. En décembre 2019, il annonce qu'il quittera le Conseil national en mars 2022[38]. Victime d'un accident domestique, il remet finalement son mandat au début de la session de printemps 2022[39]. Il y est remplacé par Raphaël Mahaim[40].

Activités politiques à Lausanne

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Le 12 novembre 1989, il est élu au Conseil municipal de Lausanne[41] où il est responsable des services industriels pendant douze ans[23]. Il y remplace le radical Michel Pittet[42]. En janvier 1990, la municipalité de Lausanne le désigne comme membre du comité directeur d'Énergie Ouest Suisse (EOS), une décision qui suscite des craintes au vu de ses positions antinucléaires[43]. À la fin de la même année, il annonce une augmentation des prix de l'électricité de 8 % et lance une campagne pour inciter aux économies d'énergie[44],[45]. Début 1991, il inaugure un centre d'information nommé "Contact énergie" permettant au public de se renseigner sur les questions énergétiques[46]. Il obtient également un crédit pour faire construire des panneaux photovoltaïques et acheter des véhicules électriques[47]. La centrale solaire est inaugurée en août 1991 et est alors la plus grande installation de ce type dans le canton de Vaud[48]. En avril 1992, il annonce une révision des tarifs de l'électricité, augmentant les tarifs pour les gros consommateurs et diminuant ceux des ménages[49]. En juin 1992, il s'engage contre le projet de développement d'aéroport de Lausanne-Blécherette, mais la population accepte le projet[50].

Le , il devient le syndic et responsable des finances, succédant au socialiste Jean-Jacques Schilt[23],[51]. Il obtient 10'481 voix, contre 5'813 pour la candidate du Parti radical-démocratique Doris Cohen-Dumani[23]. Il est le second vert à accéder à la présidence d'une grande ville suisse après Alain Vaissade à Genève et le premier à être élu au suffrage universel[23].

Le , il est le seul candidat à être réélu dès le premier tour lors des élections à la Municipalité[52]. En 2007, il est membre fondateur de la Coordination des villes romandes et préside cette institution jusqu'en 2017[53]. La ligne M2 du métro de Lausanne est inaugurée en 2008, alors qu'il est syndic de la ville[54].

Le , il est réélu dès le premier tour à la municipalité de la commune de Lausanne, mais arrive cependant en dernière position de la liste conjointe des Verts et du Parti socialiste, alors qu'il avait été premier en 2006[52],[55]. Il est ensuite élu tacitement pour un nouveau mandat en tant que syndic[56].

En 2016, il ne se représente pas aux élections communales et le socialiste Grégoire Junod lui succède à la syndicature.

Autres mandats

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Il est notamment vice-président du conseil d'administration des Transports publics de la région lausannoise[57], président du conseil d'administration de la société Métro Lausanne-Ouchy SA, filiale des TL[58], vice-président du comité de Lausanne-Tourisme[59], membre du conseil d'administration d'EOS Holding[60] et vice-président du conseil de la Fondation de Beaulieu[61].

Anecdotes

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Cravates

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Il porte très régulièrement une cravate avec, comme motif, une tête de chat[62],[8]. Lors du sommet de la francophonie organisé en octobre 2010 à Montreux, Daniel Brélaz s'est vu refuser l'entrée par le service du protocole de la Confédération, celui-ci ne voulant pas de la cravate à motif de Daniel Brélaz[63].

Ses cravates sont utilisées pour des ventes aux enchères, à l'image des ventes réalisée, en 2008 et en 2016, par La Chaîne du bonheur[64],[65]. Depuis 2018, la cravate « chat » de Daniel Brélaz est exposée au Musée historique de Lausanne[66],[27].

Obésité et régime

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Son poids, dû à son obésité, puis son impressionnante perte de poids en quelques mois en 2013-2014, suscite des commentaires dans la société et les médias depuis de nombreuses années. L'humoriste Yann Lambiel en avait fait une caricature réputée dans ses spectacles[67], de même que le dessinateur Raymond Burki dans ses dessins de presse.

En 2013, il entame un régime accouplé à de l'acupuncture, à la suite de l'annonce de la menace d’un diabète de type 2[68]. Il passe de 180 kilos au début 2013, à 130 kilos en octobre, puis 99 kilos en février 2014. Il déclare envisager atteindre son poids de jeune homme d'environ 88 kilos[69]. Son épouse, Marie-Ange Brélaz, ancienne conseillère communale de la ville de Lausanne, dans le groupe politique Les Verts, avait également témoigné dans les médias au sujet de la pose d'un by-pass gastrique pour lui permettre de perdre du poids[70].

Après son régime, Daniel Brélaz reprend du poids pour atteindre les 127 kilos. En 2016, il confesse au journal Le Matin avoir repris volontairement du poids pour « être plus présentable »[71].

Publications

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Notes et références

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  1. Olivier Pauchard, « Le «géant vert» de Lausanne », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  2. Olivier Perrin, « Daniel Brélaz, ovation ultime à Berne pour le «géant vert» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. Ian Hamel, « Le maire de Lausanne en route pour perdre 90 kilos », sur Le Point, (consulté le )
  4. Yelmarc Roulet, « L’inventaire des années Brélaz », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. (de) bih, « Lausannes grüner Riese Brélaz will nicht krank aussehen: «Ich bin mit Absicht wieder dick!» », sur Blick, (consulté le )
  6. (de) Andrea Kucera, « Lausanne sucht neuen Syndic », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  7. Daniel Brélaz a passé 26 ans à la municipalité et 15 comme syndic de Lausanne, Radio télévision suisse,
  8. a et b Olivier Perrin, « Daniel Brélaz, ovation ultime à Berne pour le « géant vert » », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Biographie de Daniel Brélaz », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  10. « À l'État civil / Naissances », Nouvelle Revue de Lausanne,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  11. S. n, La Feuille d'Avis de Lausanne, Lausanne, , 28 p. (lire en ligne), p. 8.
  12. S. n, Nouvelle Revue de Lausanne, Lausanne, , 16 p. (lire en ligne), p. 10.
  13. « La volée 1970 des bacheliers et bachelières recevait ses diplômes hier à Lausanne », Nouvelle Revue de Lausanne,‎ , p. 17 (lire en ligne).
  14. Daniel Brélaz, « New Methods to Color the Vertices of a Graph », Commun. ACM, vol. 22, no 4,‎ , p. 251–256 (ISSN 0001-0782, DOI 10.1145/359094.359101, lire en ligne, consulté le )
  15. Françoise Cottet, « Daniel Brélaz dit oui! », 24 Heures,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  16. Sean Layland, «Daniel est un papa attentionné», sur Bilan, (consulté le )
  17. « Crissier », sur Les VERT-E-S de l'Ouest lausannois (consulté le )
  18. Chloé Din, « Le fils Brélaz entre à la Municipalité de Crissier »  , 24 heures, (consulté le )
  19. Nous sommes nés à Kaiseraugst, L'Hebdo, 17 novembre 2016
  20. Laurent Rebeaud, La Suisse verte : les premières années du Parti écologiste suisse.
  21. Parlement 1978-1982, une stabilité mouvante, Le Matin, 7 mars 1978
  22. Bulletin du Grand conseil
  23. a b c d et e « Daniel Brélaz nouveau syndic », L'Express,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  24. « Une initiative pour le contrôle du nucléaire par le peuple », Journal de Genève,‎ , p. 25 (lire en ligne)
  25. Comment ont voté les vaudois, 24 Heures, 23 octobre 1979
  26. Ruedi Brassel-Moser (trad. Olivier Meuwly), « Verts » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  27. a et b « Le nouveau musée des lausannois se dévoile », Musée historique de Lausanne, 2018 (page consultée le 20 avril 2018).
  28. « Histoire des Verts en Suisse », Les Verts (page consultée le 20 avril 2018).
  29. Daniel Brélaz, le géant vert, a tiré sa révérence, 24 heures, 30 juin 2016
  30. Jean Rüf, « Trois élues, trois tout près », 24 Heures,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  31. Jean-Pierre Gattoni, « Énergie: les écologistes passent aux actes », Journal de Genève,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  32. Françoise Cottet, « Brélaz: écolo, pas sectaire », 24 Heures,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  33. Denis Pittet, « Yvette Jaggi reste à quai », 24 Heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  34. « Les Verts sur un nuage », L'Express,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  35. « À gauche, Brélaz et Zisyadis s'en vont », L'Express,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  36. Membre du Grand Conseil
  37. Qui sont les six nouveaux Vaudois qui entrent au Conseil national, 24 heures, 19 octobre 2015.
  38. « Daniel Brélaz se mettra au vert en 2022 », L'Express,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  39. Éric Felley, « Berne - Retraite précipitée pour Daniel Brélaz », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  40. « Daniel Brélaz, premier écologiste au monde élu dans un parlement national, laisse son siège au Conseil national », sur rts.ch, (consulté le )
  41. Françoise Cottet, « Les roses-verts au pouvoir », 24 heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  42. « Le Vert est dans le fruit », L'Express,‎ , p. 30 (lire en ligne)
  43. Françoise Cottet, « Un loup "apprivoisé" dans la bergerie », 24 Heures,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  44. Françoise Cottet, « L'électricité sera plus chère », 24 Heures,‎ , p. 29 (lire en ligne)
  45. Françoise Cottet, « Lampes sages pour économiser », 24 Heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  46. Françoise Cottet, « Le public lausannois branché », 24 Heures,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  47. Françoise Cottet, « Chèque en blanc à Daniel Brélaz », 24 Heures,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  48. M. J., « Jean Rosset à la rescousse », 24 Heures,‎ , p. 33 (lire en ligne)
  49. Georges-Marie Bécherraz, « Une fleur pour les petits compteurs », 24 Heures,‎ (21)
  50. Georges-Marie Bécherraz, « Commentaires à l’atterrissage », 24 Heures,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  51. « Daniel Brélaz à la tête des Finances », L'Express,‎ , p. 33 (lire en ligne)
  52. a et b « Daniel Brélaz essuie un camouflet à Lausanne », L'Express,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  53. « Une présidence pour Olivier Arni », L'Express,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  54. « Le M2 inauguré dans la liesse », L'Express,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  55. [Résultats officiels en ligne (page consultée le 26 mars 2011)]
  56. « Daniel Brélaz réélu tacitement », L'Express,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  57. [Registre du Commerce du Canton de Vaud, extrait de la raison sociale Transports publics de la Région Lausannoise S.A. (page consultée le 26 mars 2011)]
  58. [Registre du Commerce du Canton de Vaud, extrait de la raison sociale Métro Lausanne-Ouchy S.A. (page consultée le 20 septembre 2011)]
  59. [Registre du Commerce du Canton de Vaud, extrait de la raison sociale Lausanne-Tourisme (page consultée le 20 septembre 2011)]
  60. [Registre du Commerce du Canton de Vaud, extrait de la raison sociale EOS HOLDING SA (page consultée le 20 septembre 2011)]
  61. [Registre du Commerce du Canton de Vaud, extrait de la raison sociale FONDATION DE BEAULIEU (page consultée le 20 septembre 2011)]
  62. Gelück dessine la cravate de Brélaz, 24heures.ch, 18 octobre 2009.
  63. La cravate au chat de Brélaz est refoulée du Sommet de la francophonie, WN relatant Le Matin.ch, octobre 2010.
  64. Grande réussite pour les premières ventes aux enchères, Chaîne du bonheur, 11 décembre 2008.
  65. « Vidéo : La cravate chat de Daniel Brélaz vendue aux enchères pour Cœur à Cœur », sur Play RTS (consulté le )
  66. « Le Musée historique de Lausanne fait peau neuve », 24 heures, 12 mars 2018 (page consultée le 20 avril 2018).
  67. Sondage : Voici vos trois imitations préférées de Yann Lambiel !, 12 septembre 2011, lasaison.ch.
  68. Daniel Brélaz : « Mon poids faisait partie de mon personnage », Migros magazine, 28 octobre 2013.
  69. Daniel Brélaz, son régime, son bilan et l'après-Brélaz, Radio télévision suisse, 22 février 2014-
  70. Marie-Ange Brélaz, Sus à l’obésité!, L'Illustré, 9 avril 2013.
  71. Pascale Bieri, « Daniel Brélaz : « J'ai regrossi volontairement » », lematin.ch/,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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