Je donnerai un million

film italien de Mario Camerini sorti en 1935
(Redirigé depuis Darò un milione)

Je donnerai un million (Darò un milione) est une comédie romantique italienne, réalisée par Mario Camerini, sortie en 1935.

Je donnerai un million
Description de cette image, également commentée ci-après
Vittorio De Sica et Assia Noris dans Je donnerai un million.
Titre original Darò un milione
Réalisation Mario Camerini
Scénario Mario Camerini
Giaci Mondaini
Ivo Perilli
Cesare Zavattini
Acteurs principaux
Sociétés de production Novella Film
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie romantique
Durée 79 minutes
Sortie 1935

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

modifier

Un millionnaire blasé tente de mettre fin à ses jours, en se jetant de son yacht. Une fois dans l'eau, il fait la connaissance d'un clochard qui, comme lui, projetait de se suicider, mais pour des motifs exactement contraires. L'homme riche, et néanmoins malheureux, se plaint de ne pouvoir, à cause de sa fortune, sonder les sentiments réels de ses proches. Désespéré, il se déclare prêt à donner un million à qui résoudrait son problème.

Le lendemain, le clochard, qui a emprunté les vêtements du riche, en informe la presse. Celle-ci publie ses déclarations en première page. Les bourgeois cupides se montrent soudain plus généreux et invitent les miséreux dans leurs somptueuses demeures, à seule fin de rencontrer le fameux millionnaire et de s'attirer sa reconnaissance.

Fiche technique

modifier

Distribution

modifier

Remarques autour du film

modifier

Dans le cadre d'un cinéma de convention - le cinéma des téléphones blancs -, Mario Camerini se fraie une voie royale. Avec une touche d'humour et un zeste de subtilité critique, le film évoque, à fleurets mouchetés, les douloureuses inégalités sociales et l'arrogance cynique de quelques-uns. Mais, ici, « la satire de mœurs prend constamment des allures de contes de fées », note Jacques Lourcelles[1] qui, plus loin, ajoute : « En des mains moins expertes et surtout moins légères, ce cinéma-là resterait un pur et simple cinéma d'aliénation ». La présence au générique de deux futurs maîtres du néo-réalisme, Vittorio De Sica et Cesare Zavattini, n'est, peut-être, qu'un délicieux et apparent paradoxe.

Notes et références

modifier
  1. Dictionnaire du cinéma, Bouquins, Robert Laffont

Liens externes

modifier
  NODES
Note 3