Diaspora irlandaise

La diaspora irlandaise correspond tout particulièrement à l’exode massif que causa la Grande Famine en Irlande au XIXe siècle. C'est au total plus de deux millions d'Irlandais qui sont partis de leur pays pour pouvoir survivre. La plupart sont allés dans des pays anglophones comme les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Les pays ayant une population importante de ressortissants irlandais et de descendants éligibles.
  • République d'Irlande et Irlande du Nord.
  • + 1,000,000
  • + 100,000
  • + 10,000
  • + 1,000
  • Les émigrants quittent l'Irlande
    gravure de Henry Doyle (1827-1892)
    tirée de l' Illustrated History of Ireland de Mary Frances Cusack, 1868.

    Cependant, même si cet épisode est marquant du fait de son très grand mouvement de population, de nombreux Irlandais ont également quitté leur pays en quête de prospérité avant cet événement et dans les décennies de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, principalement en direction des États-Unis.

    De nos jours, environ 80 à 100 millions de personnes à travers le monde dont 36 millions aux États-Unis déclarent avoir des origines irlandaises.

    Les clubs de football du Celtic Football Club fondé en à Glasgow et du Hibernian Football Club fondé en à Édimbourg ont été créés par des ecclésiastiques pour soutenir la communauté irlandaise en Écosse.

    Y’a-t’il quelque chose de plus américain que le Baseball? Possiblement, mais ce sport reste tout de même un symbole de la culture de ce pays, cela peut alors être considéré comme un synonyme d’intégration si des joueurs d’origines irlandaise venaient à intégrer en grand nombre les ligues majeures. La concurrence existait entre les propriétaires potentiels de franchises et entre les joueurs, mais elle était imparfaite dans le sens où ni les propriétaires ni les joueurs ne sont homogènes. Les joueurs, également considérés comme des maximisateurs de services publics, sont hétérogènes en ce qui concerne leur éventail de compétences et leurs attributs de personnalité liés au jeu, comme la sobriété, l’éthique de travail et la coopération. En outre, les gains possibles pour la plupart des joueurs irlandais étaient sensiblement inférieurs en dehors du baseball. Il existait donc des loyers importants qui pouvaient absorber des réductions salariales fondées sur la discrimination. De même, les propriétaires différaient dans leur capacité à reconnaître les talents, les compétences en leadership et, en général, le sens des affaires. Eux aussi avaient des loyers qui pouvaient absorber le coût du goût de la discrimination. L’existence de ces loyers pourrait maintenir les joueurs irlandais dans le jeu malgré des salaires plus bas et des seuils de compétence plus élevés. De même, les propriétaires ne seraient pas chassés du marché malgré une volonté d’engager des coûts fondés sur la discrimination. En bref, les joueurs irlandais ne sont pas vraiment victimes de discrimination dans la majorité des cas au niveau du baseball majeur, mais selon Woodrow Eckard, ils sont discriminer en dehors de ce milieu. Ses études présentent alors le fait que les joueurs et les gérants Irlandais ou d’origines irlandaises ne sont pas ou peu discriminés dans se sport[1]. Là est la preuve d'une certaines intégration des Irlandais dans le mode de vie américain.

    Définition

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    Le terme de diaspora irlandaise se prête à de nombreuses interprétations. La diaspora, interprétée au sens large, comprend toutes les personnes connues pour avoir des ancêtres irlandais, soit plus de 100 millions de personnes, ce qui représente plus de quinze fois la population de l'île d'Irlande, qui comptait environ 6,4 millions d'habitants en 2011. Il a été avancé que l'idée d'une diaspora irlandaise, distincte de l'ancienne identification de l'irlandicité à l'Irlande elle-même, a été influencée par l'avènement perçu de la mobilité mondiale et de la modernité. L'irlandicité pouvait désormais être identifiée à des individus et des groupes dispersés d'origine irlandaise. Mais beaucoup de ces personnes étaient le produit de mariages ethniques complexes en Amérique et ailleurs, ce qui compliquait l'idée d'une seule lignée de descendants. L'"irlandicité" pourrait alors reposer principalement sur l'identification individuelle à une diaspora irlandaise[2].

    Notes et références

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    1. E. Woodrow Eckard, « Anti-Irish Job Discrimination circa 1880: Evidence from Major League Baseball », Social Science History, vol. 34, no 4,‎ , p. 407–443 (ISSN 0145-5532, lire en ligne, consulté le )
    2. Nash, Catherine (2008), Of Irish Descent: Origin Stories, Genealogy, and the Politics of Belonging, Syracuse University Press, pp. 33–50. (ISBN 9780815631590)

    Articles connexes

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      NODES
    Note 1
    OOP 1
    os 10